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Kamala Harris accuse la Chine de « coercition » et d’« intimidation », et promet que les États-Unis soutiendront leurs alliés dans la région indo-pacifique

Kamala HarrisLors d’un discours à Singapour, durant sa tournée en Asie du Sud-Est, la vice-présidente des États-Unis a accusé la Chine de coercition et d’intimidation en mer de Chine méridionale. | Source : Getty Images

Mardi 24 août, la vice-présidente américaine, Kamala Harris, a accusé la Chine d’employer des méthodes de « coercition » et d’« intimidation » pour soutenir ses revendications en mer de Chine méridionale. La vice-présidente américaine a également affirmé le soutien des États-Unis à ses alliés dans la région, alors que le gouvernement Biden tente de contrer les avancées de Pékin dans la région indo-pacifique.

 

En pleine tournée en Asie du Sud-Est, Kamala Harris s’est exprimée depuis Singapour mardi 24 août. La vice-présidente américaine a déclaré que les activités de Pékin dans la région continuent de compromettre « l’ordre et les règles » en place et de menacer la souveraineté des nations.

Kamala Harris, qui doit se rendre à Hanoi dans la journée de mardi, a ajouté que les États-Unis « se tiennent aux côtés de nos alliés et de nos partenaires » face aux menaces de la Chine.

La tournée de la vice-présidente américaine en Asie du Sud-Est intervient à un moment clef pour le gouvernement Biden. En effet, ce dernier commence à porter son attention davantage vers la région indo-pacifique et à délaisser le Moyen-Orient. Selon Kamala Harris, la région indo-pacifique est « d’une importance capitale » pour la sécurité nationale et la prospérité des États-Unis.

Jusqu’à présent, ces remarques de la vice-présidente américaine constituent sa critique la plus virulente à l’encontre de la Chine. Cependant, Kamala Harris a semblé reconnaître la neutralité de Singapour dans la rivalité entre les États-Unis et la Chine, notant que Washington n’entend pas « imposer à un pays de choisir son camp. »

Le regain d’intérêt de Washington pour la région indo-pacifique intervient alors que le gouvernement Biden met un terme à la présence américaine au Moyen-Orient. Le retrait désordonné des forces américaines en Afghanistan a suscité plusieurs inquiétudes parmi les alliés des États-Unis. Reconnaissant la complexité de la situation, Kamala Harris a déclaré que les États-Unis évacuaient autant de personnes que possible, mais a ajouté qu’il était également impératif de « continuer à promouvoir nos intérêts dans d’autres régions, y compris dans cette région [région indo-pacifique, NDLR]. » Dans son discours à Singapour, la vice-présidence américaine a souligné l’importance de la région de l’Asie du Sud-Est pour les États-Unis, tant en matière de sécurité que de commerce. Kamala Harris doit désormais entamer la deuxième étape de sa tournée à Hanoi, où elle rencontrera de hauts responsables du gouvernement vietnamien.

Lundi 23 août, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a accusé les États-Unis d’actions « sans scrupules et malhonnêtes » en Afghanistan et a appelé Washington à aider à la reconstruction du pays. « Les États-Unis sont la cause profonde et le plus grand facteur externe de la question afghane. Ils ne peuvent pas s’enfuir comme ça. »

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Siladitya Ray

<<< À lire également : Les États-Unis et la Chine se lancent des piques lors des premiers entretiens en face à face sous la direction de Joe Biden >>>

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