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ICPF : le spécialiste de la certification qualité en France

Expert de la formation professionnelle depuis 1995, ICPF délivre des certifications Qualiopi pour de nombreux organismes français, mais également pour les personnes physiques. Entre digitalisation de l’activité et nécessité à améliorer le système de la formation CPF : François Galinou, Président d’ICPF, revient lors de cette interview sur les grands enjeux du moment. 

 

Pouvez-vous nous en dire plus sur l’activité d’ICPF ? 

 

ICPF est un organisme de certification qualité qui est spécialisé dans le domaine de la formation professionnelle. Aujourd’hui, nous délivrons des certifications autour de deux grandes offres, avec tout d’abord la certification nationale Qualiopi qui concerne l’ensemble des organismes de formation en France, et dont nous sommes l’un des principaux leaders. Cette certification devient obligatoire pour un organisme qui souhaite que ses stagiaires puissent bénéficier d’un financement public avec leur CPF. 

 

D’autre part, ICPF travaille depuis vingt-sept ans sur la certification ICPF PRO qui est une certification à destination des personnes physiques, comme les intervenants ou les formateurs. Dans le domaine de la formation aujourd’hui, l’une des principales problématiques est en effet le fait de ne pas pouvoir connaître le niveau de savoir-faire et de professionnalisme de l’intervenant qui nous fait face. Cette certification a donc pour objectif d’offrir une vraie garantie quant aux compétences du formateur. 

 

Pourquoi choisir l’organisme ICPF pour réaliser une demande de certification et un audit ? 

 

Depuis 1995, nous travaillons exclusivement dans le domaine de la formation, il s’agit de l’ADN même de notre entreprise ; ces longues années d’expérience nous ont permis de développer progressivement une vraie expertise. Nous sommes une entreprise à taille humaine qui compte à ce jour quarante-trois collaborateurs, dont dix-sept auditeurs salariés, à l’inverse de certains concurrents. 

 

L’autre élément différenciant, c’est le fait qu’ICPF a mis en place une plateforme digitale qui automatise l’ensemble des process liés à la certification ; nous sommes comme le « Deliveroo » de la certification qualité ! 

 

Quels sont les avantages de la plateforme Noé ? 

 

Notre plateforme Noé aide nos clients tout au long de leur parcours, à commencer par leur demande de certification. L’ensemble des démarches se font à travers cette plateforme qui est un outil de travail commun permettant de gagner un temps considérable. 

 

Hormis la simplification du parcours et le gain de temps, la plateforme Noé propose également aux clients des coûts moins élevés. Ces derniers peuvent donc accéder plus facilement à des services supplémentaires avec des prix qui restent dans leur budget. Cette digitalisation permet aussi de faciliter grandement le travail de nos équipiers dans leurs audits et leurs rapports, pour qu’ils puissent se concentrer sur des tâches véritablement importantes. 

 

De manière générale, quels sont les enjeux et les défis auxquels vous faites face aujourd’hui ?

 

Pour les organismes de formation, le premier enjeu est d’être capable d’aligner leurs offres avec les financements CPF, afin de répondre à la forte demande engendrée par la création de ce financement public. Les salariés français ont encore des difficultés à trouver la bonne formation selon leurs besoins, il y a donc un vrai travail d’amélioration à effectuer pour clarifier et mettre en place ce système de formation via le CPF.  

 

L’autre enjeu concerne le développement à l’international. Le domaine des organismes de formation est l’un des rares secteurs à ne travailler qu’en France. Le grand défi va alors d’être capable de répondre aux besoins liés au CPF en France, tout en ouvrant ces organismes à d’autres pays étrangers. 

 

Enfin, l’autre grand défi à venir sera également la lutte contre la fraude au CPF. Quelles sont vos actions dans ce domaine ? 

 

Aujourd’hui, la fraude au CPF est un sujet bien connu. Or, pour que celle-ci soit de plus en plus marginalisée, il faut qu’il y ait une augmentation des plaintes. En tant qu’organisme de certification, nous pouvons justement recueillir ces plaintes venant des stagiaires, mais aussi des organismes financeurs. Notre société a de nombreux pouvoirs pour agir concrètement, comme la suspension d’un organisme de formation qui ne pourra plus avoir accès au financement public s’il ne prend pas en considération une plainte que nous lui aurons transmise. Bien évidemment, tout cela se fait dans un esprit bienveillant et constructif. 

 

Nous avons donc un vrai moyen de pression, mais nous ne recevons pour l’heure que très peu de plaintes car ce recours est encore mal connu. Notre volonté est donc d’encourager les salariés mécontents à se tourner vers l’organisme de certification lorsqu’ils n’ont pas été satisfaits de leur formation, pour pouvoir progressivement améliorer le système de la formation en France.

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