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COUPE DU MONDE FÉMININE DE LA FIFA | Hervé Renard, le sélectionneur de l’équipe de France, ne ressent aucune pression

Hervé RenardHervé Renard. | Source : Getty Images

Après un passage réussi à la tête de la sélection zambienne lors de la CAN 2012 et avec l’équipe d’Arabie saoudite à la Coupe du monde 2022, Hervé Renard ne ressent aucune pression alors qu’il se prépare à disputer la Coupe du monde féminine de la FIFA avec l’équipe de France.

 

Après avoir démissionné de son poste de sélectionneur de l’équipe masculine d’Arabie saoudite, Hervé Renard a été nommé à la tête de l’équipe de France féminine en mars dernier, en remplacement de Corinne Diacre. La FFF a engagé Hervé Renard après que la position de Corinne Diacre soit devenue intenable, la capitaine des Bleues Wendie Renard ayant déclaré qu’elle ne participerait pas à la Coupe du monde si l’entraîneuse restait en poste.

Depuis qu’il s’est lancé dans cette nouvelle aventure avec l’équipe de France féminine, Hervé Renard a souligné l’importance de l’esprit d’équipe. « Quand je dirige une équipe nationale, j’aime que nous soyons unis. Unis pour le pays, pour le drapeau, pour l’hymne national. J’ai toujours le même discours, je ne le changerai pas. Je ne m’adapte pas à l’équipe que je dirige. », a déclaré le sélectionneur des Bleues dans une interview accordée à la FIFA. « Je veux avant tout un groupe uni car le football est un sport collectif. Sans unité on ne peut rien faire, j’insiste tout le temps là-dessus. Cela sera toujours ma ligne de conduite, personne ne dérogera de ce cadre, personne n’est au-dessus de l’équipe nationale. »

La formule gagnante

Deux fois vainqueur de la CAN, avec la Zambie en 2012 et la Côte d’Ivoire en 2015, Hervé Renard sait comment gagner des trophées. Il sait également comment obtenir des résultats surprenants. Lors de la dernière Coupe du monde, l’Arabie saoudite a remporté une victoire stupéfiante en phase de groupes contre les futurs champions d’Argentine, un résultat que les statisticiens Gracenote ont qualifié de plus grande surprise de l’histoire de la Coupe du monde.

Lorsqu’on lui demande s’il ressent une pression supplémentaire pour cette Coupe du monde féminine en raison de ces exploits, Hervé Renard répond : « Je n’ai pas de problèmes avec ça. Je préfère aujourd’hui avoir gagné des choses et que l’on me mette cette étiquette, que d’avoir un palmarès vierge et qu’on dise de moi qu’“il faudrait peut-être un jour qu’il aille gagner quelque chose.” Je prends toujours le côté positif des choses. »

Des objectifs à atteindre

La France, qui s’est inclinée en quart de finale de la Coupe du monde féminine 2019 à domicile, se trouve dans le groupe F du tournoi qui se déroulera du 20 juillet au 20 août, aux côtés de la Jamaïque, du Brésil et du Panama.

Hervé Renard explique que leur premier objectif pour cette année est d’améliorer leur résultat de la dernière édition : « Il est clair. En 2019, l’équipe s’est hissée jusqu’en quart de finale, il va falloir faire mieux cette année. On n’a pas besoin de longs discours, nous sommes en mission pour atteindre cet objectif. Le dire c’est bien, maintenant place au travail. »

La meilleure performance de la France à la Coupe du monde remonte à 2011, en Allemagne, lorsqu’elle a atteint les demi-finales. Les Françaises espèrent s’appuyer sur la bonne forme qui leur a permis d’atteindre les demi-finales du Championnat d’Europe l’année dernière, même sans leur meilleure buteuse de tous les temps, Eugénie Le Sommer, qui sera cette fois présente pour la Coupe du monde. La capitaine Wendie Renard a également été rappelée par le nouvel entraîneur. La France dispose également d’un groupe de joueuses jeunes mais expérimentées telles que Selma Bacha, Sandy Baltimore et Oriane Jean-François.

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Manasi Patak

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