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Contrainte judiciaire : l’importance d’une bonne communication

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Polémiques, scandales, alimentent l’actualité, au détriment des personnalités publiques et des sociétés mises en cause, souvent condamnés par l’opinion publique avant même leur procès. Les dégâts peuvent être graves, et l’image ternie à vie. Une meilleure communication de crise, et en particulier sous contrainte judiciaire, permet pourtant d’éviter le pire.

Lorsqu’une crise ou un conflit juridique survient, la machine s’emballe souvent au quart de tour. En quelques heures, les médias s’emparent du sujet, et les questions s’enchaînent. Journalistes, partenaires, salariés, mais aussi actionnaires demandent des comptes. Il peut s’agir aussi des juges, des policiers, des pouvoirs publics… Autant d’interlocuteurs pas toujours patients, et qui n’ont pas toutes les clés en main pour saisir rapidement le contexte, et les tenants et les aboutissants de la situation.

D’où la nécessité de bien communiquer. Car un temps de crise, un message adapté, crédible et cohérent peut jouer en faveur de la survie de son entreprise, voire de sa carrière. Au contraire, une communication déplorable peut contribuer à envenimer une situation déjà difficile à démêler. Quoi qu’il en soit, Florian Silnicki, expert en stratégie de communication de crise, et fondateur de LaFrenchCom incite ses clients à communiquer à tout prix. Car, d’après son expérience « Le silence fait de vous sinon un suspect, souvent un coupable ».

Personnalités politiques ou entreprises en crise comment construire la bonne histoire

Les affaires concernant des personnalités s’enchaînent. Ainsi, ExperimentBoy, un youtubeur célèbre, suivi par plus d’un million de followers, vient de faire l’objet de plaintes pour corruption sur mineur. Tout dernièrement, un homme a accusé, dans le New York Times, l’ancien adjoint au maire de Paris, Christophe Girard, de l’avoir contraint à des rapports sexuels.

Plus tôt dans l’année, alors que la pandémie du Covid-19 ne s’était pas emparée de l’actualité, le candidat à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, avait été mis sous le feu des projecteurs pour une affaire somme toute très personnelle, qui l’avait cependant fait renoncer à ses ambitions.

Les grandes entreprises n’échappent pas aux affaires retentissantes, gérant plus ou moins bien leur communication en cas de crise. Un exemple de communication particulièrement déplorable est celle de l’entreprise Lactalis, et de son PDG resté muet trop longtemps. On se souvient aussi de la fraude présumée de Volkswagen sur ses moteurs par rapport aux émissions de gaz polluants.

Dans le cadre de conflit juridique, une agence de communication de crise comme LaFrenchCom aide à mettre en place une stratégie de communication sous contrainte judiciaire. Son objectif : construire une histoire avec un storytelling adapté, et diffuser la version de l’histoire de son client devant « le tribunal de l’opinion publique » pour que ce public soit acquis à sa cause.

Être préparé pour gérer la pression des médias

Le public, souvent friand d’émotion, et de révélations, est en attente, et sans un mediatraining efficace, l’accusé risque de faire mauvaise figure. Les cas qui se prêtent à ce genre d’exercice sont plus nombreux qu’on ne le croit. Car beaucoup de circonstances peuvent nuire à l’image d’une entreprise (restructuration, plan de rigueur budgétaire, grèves…) ou d’une personnalité (plainte pour faute médicale, rumeur…).

Autant de cas devant lesquels les médias souhaitent obtenir une réaction du principal intéressé. Pour réagir au quart de tour, mieux vaut être bien préparé, et avoir appris à anticiper. Car résister à la pression des médias est aussi quelque chose qui ne s’improvise pas.

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