Christine Lagarde réservée sur l’emballement autour des cryptomonnaies | Un tiers des Français ont moins confiance en leur entreprise en matière de cybersécurité depuis l’avènement du télétravail

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L’INFO ➡ Lors de son passage à l’émission de télévision néerlandaise College Tour – qui sera diffusée dimanche – la présidente de la Banque Centrale Européenne a partagé ses doutes quant à la spéculation autour des cryptomonnaies. « J’ai dit depuis le début que les cryptoactifs sont des actifs hautement spéculatifs, très risqués, a-t-elle commenté. Ma très humble évaluation est que cela ne vaut rien. Ils ne reposent sur rien, il n’y a pas d’actifs sous-jacents pour servir d’ancre de sécurité. »

Alors que le cours du bitcoin a connu une chute vertigineuse dernièrement (une baisse de 20% en moins d’une semaine), Christine Lagarde préfère miser son espoir sur le projet de monnaie numérique européenne imaginé par la BCE à l’horizon 2025. Plusieurs phases d’expérimentations sont à venir fin 2023 pour explorer la faisabilité d’un tel projet. 

As the caretaker of the euro, we @ecb want to keep an open dialogue with the people we serve.
 
I had the pleasure to answer students' questions about inflation, the war in Ukraine and my career.
 
Watch the @collegetour_nl episode at 20:20 CET on the Dutch TV channel NPO2. pic.twitter.com/GoqnA7AARh

— Christine Lagarde (@Lagarde) May 22, 2022

LE CHIFFRE ➡ 34 % des Français ont moins confiance en leur entreprise en matière de cybersécurité depuis l’avènement du télétravail. C’est ce que révèle une étude récente de Cisco qui confirme que 60 % des employés admettent contourner au moins une fois par mois les systèmes de sécurité de leur entreprise, tandis que deux employés sur dix utilisent le même mot de passe pour plusieurs comptes et applications. La cybersécurité n’est donc pas vraiment prise au sérieux par les collaborateurs, qui ne la considèrent pas comme leur propre responsabilité. 

Alors que seulement 36 % des employés trouvent qu’il est facile d’accéder en toute sécurité à leur équipement informatique en quelques minutes, l’enjeu de simplification des protocoles s’avère crucial. Bien plus encore, presque la moitié (47 %) des personnes sondées seraient prêtes à adopter la technologie de reconnaissance faciale contre 65 % pour la reconnaissance digitale.