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Ces Dirigeants Qui Ont Démissionné Pour Black Lives Matters

démissionnéCes dirigeants qui on démissionné pour le BLM. Getty Images

Suite aux manifestations liées au mouvement du Black Lives Matter en raison de la mort de George Floyd, de nombreux dirigeants ont démissionné dans le domaine de la technologie, des médias et de la politique afin de céder leurs postes à des personnes de couleur, dans le but d’atteindre l’égalité au sein de leur entreprise.

Eléments clés

  • Alexis Ohanian, le co-fondateur de Reddit, a déclaré qu’il était temps de bien faire. Il a ensuite démissionné le 5 juin après 15 ans au sein de l’entreprise et a promis son siège au sein du conseil d’administration entièrement blanc à une personne de couleur. Aussi, il s’est engagé à faire des dons monétaires ainsi que des actions au programme « Know Your Rights » de Colin Kaepernick, qui vient en aide à la communauté afro-américaine.

 

  • Andrew Alexander, le PDG et codétenteur de Second City (l’école de comédie très réputée) a déclaré qu’il n’avait pas réussi à bien faire. Il a ensuite annoncé sa démission le 6 juin en promettant son poste à une personne de couleur. Cette décision est survenue à la suite du témoignage de l’acteur Dewayne Perkins sur le racisme dont il a été victime au sein de l’école.

 

  • Deux intervenants clés de la presse écrite ont démissionné cette semaine après que leurs journaux aient publié des articles polémiques. Parmi eux, le rédacteur en chef du New York Times, James Bennet, qui a démissionné le 7 juin à la suite d’une réaction très négative à un article de fond de la part du sénateur américain Tom Cotton (R-Ark. ) intitulé « Déployez les troupes ». Le rédacteur en chef du Philadelphia Inquirer, Stan Wischnowski, a lui aussi démissionné le 6 juin après avoir présenté ses excuses pour la décision « très malvenue » de publier le titre « Building Matters, Too », qui signifie : « Les bâtiments aussi sont importants » pour une rubrique sur le pillage et le vandalisme pendant les manifestations.

 

  • Adam Rapoport, le rédacteur en chef de Bon Appétit depuis 10 ans a déclaré qu’il faudrait réfléchir aux moyens d’améliorer sa publication. En effet, il a démissionné le 8 juin, quelques heures après la diffusion d’une photo sur laquelle lui et sa femme donnaient une image stéréotypée des portoricains, ce qui a soulevé de nombreuses questions sur le racisme au sein de l’entreprise.
  • Christene Barberiche, co-fondatrice et rédactrice en chef de la rubrique du mode de vie féminin chez Refinery29, a elle aussi démissionné le 8 juin dernier après plusieurs accusations de discrimination au sein de l’entreprise.

 

  • Ces deux dernières semaines, les hommes politiques américans et les responsables de la police ont eux aussi été au centre des critiques, ce qui a entraîné au moins deux démissions jusqu’à présent. La première, Jami Resch était chef de la police de Portland. Elle a démissionné de son poste lundi, après seulement six mois de service, afin de laisser sa place à un lieutenant de police afro-américain. Le deuxième, James Stewert était maire de Temecula dans le sud de la Californie et a également démissionné le 4 juin suite à un courriel dans lequel il disait : « À mon avis, dans la région, aucune bonne personne n’a été tuée par un policier ».

 

Contexte Général

D’une part, les manifestations des deux dernières semaines ont déclenché un très grand mouvement de lutte contre le racisme institutionnel. D’autre part, les réseaux sociaux jouent un rôle clé dans la diffusion d’informations sur les transgressions des responsables car les gens témoignaient de plus en plus sur leurs expériences de racisme au sein des entreprises. De ce fait, ils réclament une plus grande diversité ainsi que des réactions plus fortes de la part de leurs entreprises face dans le sens du « Black Lives Matter ».

Dans une lettre adressée à son personnel, Marvin Ellison, l’un des quatre dirigeants noirs du classement Fortune 500, a déclaré : « Afin de surmonter les défis auxquels nous sommes tous confrontés, nous devons unir nos forces pour mettre fin à l’ignorance et au racisme ». Il a ajouté : « Nous sommes une entreprise qui applique une tolérance zéro vis-à-vis du racisme, de la discrimination, de la haine, et de la violence, quelle qu’elle soit ».

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Jemima McEvoy

<<< À lire également : Zoom Sur L’Écart Racial De Richesse Aux États-Unis >>>

 

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