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AUTOMOBILE | Aston Martin DB12, sur la route Napoléon : Impériale !

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La légendaire série commencée en 1948 avec la DB1, du nom de son créateur, David Brown, connaît un nouvel épisode avec la douzième du nom. Parcourir les routes de Provence au départ de Monaco était une façon élégante de découvrir cette nouveauté.

 

Paradoxalement, cette voiture se nomme DB12 (c’est la douzième du nom !) alors qu’elle n’est plus dotée du fameux V12 qui en assumait en partie la légende. Un regret passager quand le V8 4 litres bi-turbo qui « arme » dorénavant la voi- ture développe une puissance de 671 ch (800 Nm, 0-100 km/h en 3,6 secondes, 325 km/h). D’un autre côté, cette nouvelle version tend à affirmer ses ca- pacités de Super Tourer comme la firme la baptise maintenant. Si on veut croire le discours de pré- sentation, et pourquoi ne le croirait-on pas, Aston Martin revendique une montée en gamme sur tous les plans, autant pour la qualité des finitions de son habitacle, en très nette amélioration il est vrai, que pour celle de son utilisation courante, tandis que la sportivité accrue devait se concrétiser sur la route, ce que je n’allais pas tarder à découvrir.

 

Dans sa belle livrée verte (il y a de nombreux autres coloris), cette DB12 a vraiment de l’allure et ne renie en rien son héritage : 75 ans cette année. Sans aucun repère, on sait être devant une Aston DB.

 

Cependant, à certains détails, elle apparait comme plus musclée (la voie a été élargie de 6 mm à l’avant et de 22 mm à l’arrière). L’avant a fait peau neuve, doté d’une ouverture de radiateur plus large et d’un splitter remodelé, tandis que de nouveaux phares à diodes électroluminescentes (LED) caractérisent la signature distinctive des feux. De superbes jantes en alliage forgé de 21 pouces (de série) reçoivent les pneus Michelin Pilot Sport 5 S fabriqués selon les spécifications précises d’Aston Martin. Touche finale, trônant toujours fièrement sur le capot, le badge ailé emblématique se présente dans sa der- nière évolution, une première dans la gamme.

 

L’intérieur de cette belle voiture est remarquable, surtout dans ce beau cuir lumineux (cuir aromatique Bridge of Weir cousu main) qui le met en valeur. On constate immédiatement les importantes modifi- cations apportées à l’habitacle par rapport à la précédente version et notamment la nouvelle génération de système d’infodivertissement multi-écran entièrement intégré développé sur mesure par Aston Martin, présenté par des écrans 10,25 pouces (Pure Black haute résolution) dotés d’une commande tac- tile capacitive, prenant en charge Apple CarPlayTM et Android AutoTM. Quant à l’installation du spec- taculaire système de son surround signé Bowers & Wilkins, le nouveau partenaire audio de la marque (1 137 watts !), on vous laisse en découvrir la qualité.

 

Prendre alors le volant s’annonçait comme une belle découverte, même si la dernière version, la DB11 donc, avait démontré l’évolution de la marque. Première bonne surprise, le son émis par ce V8 ne gâche pas le plaisir de ne plus entendre le rugisse- ment furieux du V12. C’est déjà ça. Ma voiture est dotée d’une boite 8 dont le temps de réponse a été réduit selon le constructeur, tant mieux. Ce n’est pas dans les premiers kilomètres depuis le magnifique 5-étoiles qui nous accueillait (Maybourne Riviera à Roquebrune-Cap-Martin) qui pouvait permettre d’en juger, mais la souplesse du véhicule, avec la toute nouvelle suspension dotée d’amortisseurs adaptatifs intelligents, était un premier fait acquis.

 

Il a fallu attendre d’être sur cette fameuse route Napoléon pour prendre toute la mesure de ce moteur et de cette boite qui, outre l’ESP multimode, propose également des modes de conduite pré- définis (GT, Sport et Sport+)… à vous de choisir selon vos talents de pilote ! Je n’ai pas boudé mon plaisir sur cette route sinueuse qui permettait quelques (petits) excès même si seul léger bémol j’aurais aimé encore moins de temps de réponse dans les changements de rapport pour peut-être plus de sportivité encore. On en veut toujours plus !

Ce qui est une certitude, et c’est ainsi depuis tou- jours avec Aston Martin et plus encore avec la DB, c’est que la « classe » est toujours au rendez-vous et cela n’a pas de prix*… Cette DB12 a quand même un prix… de 225 000 € de base, hors option. Auquel il faudra ajouter la douloureuse taxe carbone de 50 000 €. Le bonheur a un certain coût !

 

 

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