Science médicale de pointe d’un côté, innovation technologique de l’autre : Laclinic-Montreux et GEMO misent sur la complémentarité pour imposer un nouveau standard du soin anti-âge à domicile. Entretien croisé avec Fabrice Pfulg, PDG de Laclinic-Montreux, et Warren Xiang, directrice générale de GEMO.
Forbes France : Comment est née la collaboration entre Laclinic-Montreux et GEMO ?
Fabrice Pfulg : En tant que clinique esthétique de pointe, nous sommes en veille constante des dernières innovations technologiques, avec pour objectif d’offrir à nos patients les solutions les plus efficaces et les plus sûres. L’accompagnement post-traitement fait pleinement partie de notre philosophie de soin : nos patients ont investi dans une intervention de qualité, ils attendent légitimement que les résultats soient durables. La rencontre avec GEMO s’est inscrite naturellement dans cette démarche. À travers ce partenariat, notre ambition est de développer une gamme cohérente de dispositifs haut de gamme à usage domestique, en intégrant les dernières avancées issues du monde médical.
Wanfen Xia : Je rejoins le point de vue de Fabrice. Notre alliance s’est imposée naturellement. Gemo est dédiée à la beauty tech innovante, avec pour ambition d’offrir une expérience anti-âge prestigieuse et novatrice. Nous disposons d’une équipe de plus de 300 ingénieurs, dans nos centres de R&D à Shenzhen et Séoul, qui développent et appliquent des technologies de niveau médical. Ces principes sont identiques à ceux utilisés par les médecins, dermatologues ou esthéticien·nes en clinique. Dès le début, nous avons ressenti une véritable résonance pour créer des offres avant-gardistes. Ensemble, nous voulons bâtir le futur de la beauté à domicile.
Que distingue les appareils GEMO des autres dispositifs beauty tech ?
Wanfen Xia : Notre entreprise investit chaque année 30 % de ses bénéfices dans la R&D, et a déjà accumulé plus de 700 brevets. L’alliance avec Laclinic-Montreux est également unique. Nous collaborons main dans la main en nous appuyant sur le savoir-faire de pointe du Dr Michel Pfulg, l’un des 10 meilleurs chirurgiens esthétiques au monde, ainsi que sur l’expertise d’autres médecins de la clinique. La formule de notre offre est aussi très compétitive : un nouveau rituel et un entretien de qualité professionnelle à domicile, en complément de soins esthétiques plus sophistiqués à la clinique en Suisse — un sanctuaire d’exception, rare et précieux.
L’utilisation de ces dispositifs à domicile peut-elle remplacer une intervention clinique ?
Fabrice Pfulg : Ces dispositifs ne remplaceront jamais une intervention chirurgicale lorsqu’elle s’avère nécessaire. En revanche, ils peuvent en repousser l’échéance et, surtout, prolonger et optimiser les résultats des traitements effectués en clinique.

Comment voyez-vous l’évolution de la beauty tech dans les prochaines années ?
Wanfen Xia : L’Asie est un immense laboratoire pour tous les acteurs majeurs du marché de la beauté. La beauty tech y a explosé bien avant le Covid, et cette tendance gagne désormais l’Europe, où elle passe d’une niche à un courant grand public. C’est dans la nature même de cette innovation : améliorer la qualité des soins et le bien-être au quotidien. Le sur-mesure est un autre thème central de notre secteur. L’intelligence artificielle en accélère aujourd’hui le développement. Toutefois, l’IA ne remplace pas l’esthétique : l’expertise humaine, et en particulier le savoir-faire de pointe au niveau médical, reste absolument essentielle.
À lire aussi : LeCiseau Et Flexy Fusionnent Pour Devenir Le Leader Français De La BeautyTech Avec Kiute

Abonnez-vous au magazine papier
et découvrez chaque trimestre :
- Des dossiers et analyses exclusifs sur des stratégies d'entreprises
- Des témoignages et interviews de stars de l'entrepreneuriat
- Nos classements de femmes et hommes d'affaires
- Notre sélection lifestyle
- Et de nombreux autres contenus inédits