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L’avis de Startdoc sur le marché des legaltech

Startdoc

57,8 millions d’euros, c’est le montant qu’a réussi à lever le marché des legaltech en France en 2021. Un marché qui, de l’avis de Startdoc, se structure progressivement. En témoigne la hausse de 11 % des fonds levés en 2021 par rapport à 2019. 

 

57,8 millions d’euros levés en 2021 (Baromètre de Wolters Kluwer)

 

Selon la cinquième édition du baromètre Wolters Kluwer / Banque des Territoires / Maddyness (publié en décembre 2021), les legaltech françaises ont réussi des tours de tables s’élevant à 57,8 millions d’euros en 2021, un chiffre en hausse de 11 % (comparé à 2019). Encore à ses premiers balbutiements dans l’Hexagone, le marché des legaltech se structure peu à peu. De l’avis de Startdoc, le marché est encore loin d’atteindre sa vitesse de croisière, les investissements dans le secteur ne représentant que 0,7 % du total des investissements dans les start-up en 2021.

Avant d’aller plus loin, rappelons que les legaltech sont des start-up dont le cœur de métier est les services liés à l’exercice de la justice et des droits. D’où l’appellation legaltech. En décembre 2021, le baromètre de Wolters Kluwer a été réalisé sur un échantillon regroupant 89 start-up, dont le point commun est de siéger en France, en plus du fait d’exister depuis moins de 8 ans. En outre, pour faire partie de l’échantillon retenu pour le baromètre, ces start-up devaient être une société commerciale. De toute évidence, elles devaient également être exclusivement dédiées au développement d’un service dit legaltech. 

 

Un développement boosté par la facilité d’accès au financement

 

L’accès facilité aux capitaux a été l’un des principaux facteurs qui expliquent la hausse des levées de fonds qui, rappelons-le, ont atteint 57,8 millions d’euros en 2021. Toujours selon le baromètre de Wolters Kluwer, les jeunes start-up sont 56 % à estimer qu’elles accèdent désormais plus facilement aux financements. Une plus grande facilité d’accès aux capitaux qui s’accompagne, observe Startdoc, par une hausse exceptionnelle (+ 183 %, selon le baromètre) des start-up qui déclarent un chiffre d’affaires oscillant entre 10 et 30 millions d’euros.  Le nombre de celles qui déclarent un chiffre d’affaires compris entre 5 et 30 millions d’euros a, quant à lui, doublé. 

Mieux encore, le baromètre de Wolters Kluwer révèle que 27 % des jeunes pousses interrogées déclarent avoir une croissance supérieure à 100 %. C’est sans doute ce qui explique l’appétence des marchés étrangers pour les services des legaltech françaises. Aujourd’hui, ces dernières s’exportent à vue d’œil. La preuve ? Toujours selon le baromètre, 11,2 % d’entre elles déclarent avoir un bureau dans un pays étranger, alors que 15 % ont des clients en Afrique et 10,5 % en Amérique du Nord.

 

Un marché toujours minime en France ? L’avis de Startdoc 

 

Nous vous le disions, malgré ce formidable bond en avant, le marché des legaltech en France continue à être minoritaire. Rappelons également que les levées de fonds enregistrées en 2021 ne représentent que 0,7 % du total des investissements en France en 2021, toutes start-up confondues. Pour Startdoc, le marché est encore largement minime dans l’Hexagone. À la lumière de ces chiffres, c’est effectivement le cas de le dire, et de le reconnaître. C’est d’ailleurs ce que semble confirmer un autre chiffre assez parlant : 5,1 % ! C’est ce que pèse la levée de fonds la plus élevée du tour de table le plus important de l’année réalisée par une start-up. À ce propos, le baromètre de Wolters Kluwer insiste sur le fait que malgré sa croissance progressive, le marché des legaltech peine toujours à avoir une génération de « scaleups », soit des structures de plusieurs centaines de collaborateurs qui agissent en locomotive du marché. 

L’une des pistes de croissance mentionnées par le baromètre consiste en la création de nouveaux produits et services en tirant profit de l’open data des décisions de justice. Il faut toutefois que les start-up du secteur reconnaissent, puis saisissent efficacement l’opportunité qui se présente. Car il faut savoir que, depuis octobre 2021, l’accès aux décisions de justice de la Cour de cassation et du Conseil d’Etat est autorisé. D’ici à 2025, les legaltech ont donc une véritable occasion d’accélérer leur développement grâce à l’accès à de nouvelles données. Pour Startdoc, cette décision est une mini révolution dans le secteur. 

 

Qui investit dans les legaltech ?

En France, on remarque que la grande majorité des investisseurs dans les legaltech sont des business angels. C’est en tout cas ce qui ressort des études menées sur le sujet en 2021. Cela dit, les mêmes études rapportent que la proportion des investissements des business angels a sensiblement baissé en 2021 par rapport à 2020 (22,5 % en 2021 contre 41,2 % en 2020). À la seconde marche du podium, on retrouve les VCs avec 20 % des investissements. En somme, ces proportions sont en phase avec le stade de maturité du marché des legaltech dans l’Hexagone. 

Encore à ses débuts, il est somme toute normale que le marché des legaltech attire en priorité les business angels. En outre, peu sont les entreprises qui réussissent à convaincre les fonds privés. Startdoc se réjouit toutefois de l’intérêt porté au secteur par les fonds étrangers, comme l’illustre la levée de fonds menée par Lead Edge Capital, la plus importante du secteur en 2021. 

 

Startdoc : marché des legaltech, quelles perspectives ?  

Les legaltech les plus anciennes ont de plus en plus de facilité à accéder à des financements, ce qui a boosté leur croissance. C’est d’ailleurs ce qu’a confirmé le baromètre de Wolters Kluwer. Il a aussi révélé que les legaltech bien établies sont plus rachetées qu’auparavant. Autre fait marquant en 2021 : la France n’est plus un marché perçu comme étant protégé. Du point de vue de Startdoc, c’est ce qui a accéléré l’arrivée d’acteurs internationaux majeurs, notamment One Trust et Bryter. Enfin, s’il est une indication du développement du marché des legaltech en France, ce serait l’arrivée des acteurs publics de la justice sur le terrain de l’innovation et des services numériques.  

 

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