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Dokki, ou la révolution Cloud Learning : un succès français désormais tourné vers l’international

Cloud Learning

Situé en Normandie, le groupe Futur Composé développe la plateforme Cloud Learning Dokki, une solution de formation nouvelle génération intégrant une technologie de pointe au service des meilleures pratiques pédagogiques. Après 2 ans de R&D et les premiers déploiements en France, le groupe Futur Composé souhaite aujourd’hui proposer aux entreprises et groupes étrangers cette solution innovante, comme nous l’explique lors de cette interview, Willy Leloutre-Got, Président du groupe. 

 

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter la plateforme Cloud Learning Dokki ? 

Dokki combine à la fois des produits et des services EdTech, dédiés à la formation continue des collaborateurs et des nouvelles recrues. La plateforme a fait l’objet d’un programme de développement important au sein du groupe Futur Composé, lui-même spécialisé dans la formation et l’innovation digitale. 

À travers Dokki, l’objectif est de proposer une plateforme Cloud Learning de référence pour les industries et grandes entreprises. Nous avons réalisé une première levée de fonds en 2019 puis une seconde en 2021 afin d’accélérer le développement de cette innovation. 

Aujourd’hui, nous sommes en capacité de déployer notre plateforme Cloud Learning à l’échelle nationale, en y adossant un service de conception sur mesure de formation aux compétences métier, et aux compétences transversales ; avec pour cœur de cible les ETI et les grandes entreprises. Notre volonté est d’accélérer notre croissance avec un tremplin à l’export. 


Quelles sont justement les raisons qui vous poussent aujourd’hui vers l’export ? 

À ce jour, plusieurs éléments nous y incitent. La multiplication des opportunités commerciales en premier lieu, mais aussi cette nécessité d’être dans le jeu concurrentiel.

En effet, plus de 50 % des start-up issues du domaine de l’EdTech s’ouvrent à l’export. Cela nous pousse donc à développer notre activité à l’international pour rester un acteur de premier plan, sans nous restreindre à notre zone de chalandise historique. 

Le secteur de l’EdTech est également extrêmement dense : on ne dénombre pas moins de 500 start-up dans ce domaine, dont 80 nouvelles apparues l’an passé. Il y a donc une volonté de notre part d’aller chercher d’autres marchés, qui ne sont pas forcément faciles d’accès, mais pour lesquels nous avons moins de concurrence et beaucoup d’ambition. 

Enfin, sur le marché, de nombreuses licornes parviennent à attirer les talents au sein de leurs équipes, ce qui a tendance à nous mettre en difficulté quand il s’agit de recruter à notre tour pour développer notre activité. Il existe donc un enjeu important autour du rayonnement et de l’image de marque de notre entreprise. L’export doit justement nous permettre de démontrer notre potentiel afin d’attirer de nouveaux collaborateurs, tout en nourrissant l’ambition de nos équipes en place. 

 

À travers cette volonté de vous exporter à l’étranger, où souhaitez-vous expérimenter Dokki ? 

Notre souhait est de sortir des sentiers battus et d’expérimenter notre solution en Europe du Nord, ainsi qu’en Afrique anglophone et francophone. 

Cela doit nous permettre de développer notre savoir-faire à l’export, à travers plusieurs stratégies comme la vente en direct lors de salons internationaux. Nous avons d’ailleurs la chance de compter parmi nos investisseurs, le Collège de Paris, qui possède d’ores et déjà une empreinte à l’international, nous permettant de faciliter notre accès à l’export. 

 

Quels seront donc les prochains grands rendez-vous autour de l’export pour votre groupe ? 

Pour mener à bien cette activité, nous sommes accompagnés par nos partenaires Business France et Team France Export, avec qui nous préparons plusieurs rendez-vous auprès de dirigeants venus d’Europe du Nord et d’Afrique. En parallèle, nous avons l’honneur de participer au salon eLearning Africa 2022 qui se tiendra au Rwanda en mai. 

Dokki sera également mis en valeur à l’occasion du Web Summit qui est le grand salon mondial de la technologie, à travers lequel nous intégrons le programme Beta Start-up. La participation à cet évènement, qui se tiendra à Lisbonne en novembre prochain, est une grande fierté pour notre entreprise, d’autant plus quand on sait que seulement 10 % des candidatures sont retenues ! 

 

Dokki développe d’ailleurs des projets à impact. Qu’en est-il exactement ? 

Notre ambition est de faire de Dokki, une plateforme EdTech de formation professionnelle qui soit reconnue à l’échelle internationale, non sans oublier nos valeurs d’origine qui allient développement économique et impact social. 

Sur ce point, notre société agit concrètement ; nous avons notamment reçu le prix Parité et Équité Numérique des trophées EdTech de la Formation Professionnelle en écho avec un projet à impact qui vise à faire de Dokki, la plateforme pour l’empowerment des femmes dans le monde. 

Pour ce projet, nous bénéficions du soutien de Nicole Ameline qui est une ancienne députée et ministre en charge du droit des femmes ; aujourd’hui vice-présidente à l’ONU, en charge des luttes contre les discriminations envers les femmes. 

 

Vous vous apprêtez à accueillir un nouveau partenaire pour relever les défis futurs. Pouvez-vous nous en dire plus ? 

Nous avons le plaisir d’accueillir un tout nouveau partenaire : la Caisse d’Épargne Normandie, à travers le fond « CEN Innovation », qui vient de rentrer dans nos capitaux pour nous aider à développer notre activité. 

Aujourd’hui, notre organisation — épaulée par de nombreux investisseurs tels que la Banque des Territoires, la CEN Innovation, l’ETI Sofimari, le groupe IRFA et le Collège de Paris — propose une réponse concrète au plan France 2030 lancé par l’État français pour accompagner les grandes filières dans les transitions digitales, économiques, et environnementales.

 

En Europe, aux États-Unis, en Afrique : partout dans le monde, le marché du Digital learning se développe, grâce, notamment, aux nombreux avantages techniques portés par ce nouveau système de formation, à l’heure de la crise sanitaire. En France, selon une étude, 89 % des personnes interrogées expliquaient vouloir désormais accéder à des formations avec plus de contenus en distanciel, ou du moins plus de Blended Learning. 

 

Pour répondre à cette demande en hausse, Dokki souhaite démocratiser ses offres de formation en Cloud Learning au plus grand nombre, en France comme dans le monde. 

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