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Les Robots Humanoïdes, Bientôt Rendus Indispensables Dans Le Processus de Vente ?

L’utilisation des robots à visage humain, créés par une société française, se développe tant en Asie qu’aux États-Unis. Une évolution qui a un impact indéniable sur la politique humaine et économique des sociétés désireuses d’optimiser leur rentabilité.

Du cuiseur vapeur à l’automatisation des guichets de banque en passant par les créations cinématographiques comme iRobot, le robot est devenu en l’espace d’une trentaine d’années le meilleur compagnon de l’homme… dans son processus décisionnel d’achat. Les entreprises l’ont bien compris et ne cantonnent plus l’utilisation des androïdes à la seule production de biens mais aussi de services auprès du consommateur.

Pepper, le robot semi-androïde conçu par la société française Aldebaran, traverse l’Atlantique cette année. La chaîne de restauration rapide Pizza Hut a incorporé en mai dernier des robots au sein de ses chaînes de commercialisation à Singapour. Un essai qui en appellera d’autres selon Tim Worstall, contributeur pour Forbes. « Ce test va conduire à davantage d’automatisation […] et, à terme, à la destruction d’emplois », soutient Tim Worstall.

Du semi-androïde serviable à l’humanoïde omniprésent

Le pays du Soleil Levant a amorcé dès l’année dernière une nouvelle ère avec l’embauche de robots dans les complexes hôteliers. Plusieurs humanoïdes ont intégré depuis un an l’équipe de « L’Étrange Hôtel » (ou Park’s Henna-na Hotel), un établissement haut de gamme basé en plein cœur de la préfecture de Nagazaki. Les activités confiées aux robots au faciès humain sont réparties en deux catégories : trois d’entre eux gèrent l’accueil pendant que deux autres groupes se chargent des tâches manuelles comme le ménage, le service et la préparation de plats. Le président de la société chinoise Huis Ten Bosch, Hideo Sawada, initiateur de ce service novateur, confiait au printemps 2014 qu’il souhaitait faire de son hôtel « le plus efficace au monde » en terme d’accueil.

 

https://twitter.com/search?q=henna%20hotel&src=typd

 

En attendant d’atteindre l’objectif de 1000 hôtels ouverts dans les prochaines années, Huis Ten Bosch va lancer cet été le premier parc d’attraction géré quasi exclusivement par des robots humanoïdes. La société a investi plusieurs millions de dollars dans ce projet qui inclut un restaurant dont la cuisine est gérée par un « chef robot ». D’autres activités comme un musée en hommage aux robots ou des salles de spectacle avec en tête d’affiche des humanoïdes sont mis à disposition des vacanciers. «Ces nouvelles technologies seront à terme utilisées dans le monde entier », affirme Hideo Sadawa. Le Park’s Henna Hotel accueillera courant juin 72 nouvelles chambres dotées d’une double capacité. Le coût d’une nuit d’hôtel est fixé à 52 euros pour une chambre simple et 67 euros pour une chambre double. Il faut débourser 105 euros par nuit pour jouir de la suite royale.

Côté européen, le géant suisse de l’agroalimentaire Nestlé a lancé en décembre 2014 une nouvelle stratégie de présentation de ses machines à café auprès de ses consommateurs potentiels. Son nom ? Pepper. Sa nationalité ? Il est français. Le tout premier robot développé par la société Aldebaran, filiale de l’opérateur de télécoms japonais Softbank, fut « embauché » au Japon. « Pepper ne remplace pas les vendeurs humains. Il occupe une nouvelle place et propose de l’interaction ludique au profit de notre clientèle », argumentait début 2015 la cellule nippone de communication de Nestlé.

La création – une idée de l’entrepreneur Bruno Maisonnier – avait attiré l’attention de François Hollande en 2013 au cours des Journées de l’Industrie à Paris. Le président de la République française avait pris dans ses bras le semi-androïde doté de roulettes. Pepper est configuré pour converser avec la clientèle, répondre aux demandes des clients et exposer les points positifs des produits et services proposés par une marque en fonction de leurs attentes. Une omniprésence des robots qui interpelle sur la prédominance du capital technique au détriment des forces de travail humaines. Le développement de ces robots détruirait à l’horizon 2025 aux alentours de trois millions d’emplois en France.

 

 

 

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