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Activité secondaire : pourquoi les employeurs vous embauchent pour vos projets passionnants en 2025

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Source : Getty Images

En 2025, les activités secondaires ne sont plus seulement un moyen de gagner un peu d’argent, elles deviennent une passerelle vers des emplois à temps plein. Avec plus de la moitié de la Gen Z et des Millenials qui jonglent entre leurs projets passionnants et leur emploi quotidien, les employeurs commencent à s’y intéresser. Ce qui suscitait autrefois des regards interrogateurs lors des entretiens d’embauche ouvre désormais des portes, les recruteurs considérant de plus en plus les activités secondaires comme des signes d’esprit d’initiative et de compétences adaptées au marché.

 

Ce changement marque un tournant dans la manière dont les responsables du recrutement évaluent les candidats. Les lacunes dans les CV sont désormais comblées par des missions en freelance, des boutiques Etsy, des podcasts personnels et des chaînes YouTube. Voici pourquoi, en 2025, les employeurs vous embaucheront grâce à votre activité secondaire.

 


#1. Les projets parallèles témoignent de vos compétences

Votre activité secondaire n’est pas seulement un passe-temps, c’est la preuve que vous êtes capable de transformer une idée en réalité. Que vous ayez lancé un portfolio de design sur Behance, développé une newsletter spécialisée ou appris à coder en autodidacte grâce à des projets nocturnes, les recruteurs sont attentifs à ce que vous avez accompli.

Cela correspond à une tendance générale en matière de recrutement : les employeurs s’intéressent moins à votre parcours scolaire qu’à vos compétences. Selon l’enquête 2025 Gen Z and Millennial Survey de Deloitte, près de 70 % des membres de la Gen Z et 59 % des Millenials déclarent acquérir régulièrement de nouvelles compétences en dehors de leur emploi, souvent à travers des initiatives personnelles. Les projets passionnés montrent que vous êtes capable de faire bien plus que simplement suivre des instructions.

 

#2. La Gen Z et les Millenials mènent la danse

Les activités secondaires sont pratiquement une seconde nature pour les jeunes travailleurs. Des données récentes montrent que 57 % de la Gen Z et 50 % des Millenials ont une activité secondaire, bien plus que les générations précédentes. Selon Intuit, près des deux tiers de ces travailleurs prévoient de conserver leur activité secondaire à long terme, et 49 % déclarent que leur principale motivation est « d’être leur propre patron ». De plus, 42 % déclarent vouloir suivre leur passion.

Ce changement n’est pas seulement économique, il est aussi culturel. Pour la Gen Z en particulier, créer quelque chose qui leur appartient, que cela rapporte 50 ou 5 000 euros par mois, est une façon d’affirmer leur identité, leur résilience et leur motivation. Les employeurs sensibles à cet état d’esprit considèrent les activités secondaires comme une preuve de leadership et de motivation personnelle, des qualités qui font souvent défaut dans les CV traditionnels.

Il ne s’agit pas d’initiatives isolées : comme le montre un récent article de Forbes, certaines combinaisons d’activités secondaires permettent à la Gen Z et à la Gen Y de gagner plusieurs milliers d’euros par mois tout en acquérant des compétences professionnelles facilement transférables.

 

#3. Les employeurs valorisent la passion et l’esprit d’initiative

Dans le passé, les responsables du recrutement pouvaient considérer les activités parallèles comme des distractions. En 2025, cette mentalité est en train de disparaître rapidement. Comme l’a déclaré un recruteur à Newsweek, « pour moi, avoir une activité parallèle est ce qui me donne confiance, même dans un marché de l’emploi difficile ».

Les recruteurs interrogés par GMAC via BusinessBecause ont également constaté que 61 % des employeurs considèrent les diplômés d’écoles de commerce de la Gen Z comme aussi professionnels que leurs prédécesseurs, ce qui suggère que les projets personnels ne nuisent pas à la crédibilité, mais la renforcent.

Une activité secondaire bien documentée offre une expérience concrète et une authenticité qui montrent que vous vivez selon vos valeurs et mettez en pratique vos compétences en dehors des structures de l’entreprise.

 

#4. L’état d’esprit de l’économie des activités secondaires redéfinit les rôles à temps plein

Les jeunes professionnels, en particulier ceux de la Gen Z, adoptent de plus en plus une approche de type « économie à la demande », même dans les emplois traditionnels. Un article récent d’Investopedia souligne que cette génération est attirée par l’autonomie et la diversité des sources de revenus, et que beaucoup d’entre eux se créent des revenus secondaires pour conserver leur flexibilité et leur indépendance.

Ajoutez à cela les données de Deloitte : près de 70 % de la Gen Z et 59 % des Millenials développent de nouvelles compétences en dehors de leur travail officiel, souvent dans le cadre de projets personnels. Et Intuit a constaté que 49 % d’entre eux exercent une activité secondaire pour « être leur propre patron », ce qui indique que le portefeuille d’activités n’est pas un plan de secours, mais une stratégie de carrière.

 

#5. Même les professionnels chevronnés se lancent

Les activités secondaires ne sont pas réservées aux créatifs en début de carrière ou aux TikTokers de la Gen Z. Dans tous les secteurs, des professionnels expérimentés se lancent dans des projets passionnants qui reflètent l’évolution des valeurs, et le marché du travail s’y adapte.

CFO.com rapporte que 52 % des Millenials ont désormais une activité secondaire en plus de leur emploi à temps plein. Des avocats spécialisés dans les médias qui gèrent une entreprise de photographie aux techniciens de laboratoire qui monétisent des blogs de niche, de plus en plus de travailleurs concilient leur raison d’être et leur salaire, et certains sont même recrutés pour cette raison.

Pour les employeurs, ce profil hybride, à la fois entrepreneurial et motivé par un objectif, est de plus en plus attrayant dans les secteurs en évolution rapide. Ces « travailleurs aux multiples talents » ne sont pas seulement motivés par l’argent, mais aussi par la croissance, l’exploration et la résilience future. Même si le risque de burn-out existe, beaucoup considèrent que les avantages (diversification des revenus, développement des compétences et renforcement de l’image de marque personnelle) en valent la peine.

 

#6. Comment mettre en avant votre activité secondaire dans votre recherche d’emploi

Si vous souhaitez que votre activité secondaire vous aide à décrocher votre prochain emploi, présentez-la de manière réfléchie :

  • Mentionnez-la dans votre CV, dans la section « Projets » ou « Freelance ». Énumérez vos réalisations, pas seulement les tâches accomplies.
  • Utilisez des chiffres. Votre boutique Etsy a-t-elle atteint les 1 000 ventes ? Votre podcast a-t-il atteint les 10 000 téléchargements ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
  • Mettez en avant vos compétences transférables : gestion du temps, marketing de contenu, budgétisation, négociation.
  • Abordez le sujet lors des entretiens. Utilisez votre projet comme exemple lorsque l’on vous pose des questions sur le leadership, la résolution de problèmes ou les courbes d’apprentissage.
  • Tirez parti de votre empreinte numérique. Veillez à ce que le site internet, les réseaux sociaux ou le GitHub de votre projet parallèle soient soignés et à jour.

 

Votre projet passion pourrait être votre meilleur atout professionnel

À mesure que le marché de l’emploi évolue, la frontière entre l’expérience professionnelle et les projets personnels continue de s’estomper. En 2025, les employeurs ne se contenteront plus de vous demander ce que vous avez fait, ils vous demanderont ce que vous avez construit.

La Gen Z est en train de remodeler le monde du travail de manière audacieuse et entrepreneuriale, qu’il s’agisse d’activités secondaires ou de micro-carrières, comme le souligne un récent rapport de Forbes. Et pour les employeurs, ces personnes autonomes deviennent les candidats les plus intéressants.

 

Une contribution d’Andrew Fennell pour Forbes US, traduite par Flora Lucas


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