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Thomas Pesquet Et Google Street View Font Visiter L’ISS

Thomas Pesquet et Google Street View font visiter l'ISS / Getty ImagesCOLOGNE, GERMANY – JUNE 21: French astronaut Thomas Pesquet speaks to the media at Tim Peake’s first press conference since his return from space at the European Space Agency (ESA) European Astronaut Centre on June 21, 2016 in Cologne, Germany. Pesquet departs into space with a Soyuz craft for ISS-expedition 50 und 51 in November 2016. (Photo by Sascha Steinbach/Bongarts/Getty Images)

Sur Google Street View, il est désormais possible de visiter à 360° la Station spatiale internationale. Pendant ses 196 jours dans l’espace, le spationaute français Thomas Pesquet a réalisé 1700 clichés à bord des modules de l’ISS. Des photos qui ont permis à Google de réaliser une visite virtuelle.

Pendant 196 jours, Thomas Pesquet a abreuvé les réseaux sociaux de photos vues du ciel. Rome, le delta du Nil, Washington ou les îlots coralliens de Nouvelle Calédonie… Mais le spationaute français a également profité de son séjour dans l’espace pour photographier l’intérieur de la Station spatiale internationale (ISS). « J’ai collaboré avec Google pour ma dernière mission », raconte Thomas Pesquet dans une note de blog. « J’ai capturé des images Street view pour montrer à quoi ressemble l’ISS de l’intérieur, et partagé ce que cela fait de regarder la terre depuis l’espace. »

24 images par vue panoramique

Bienvenue dans la coupole d’observation. Un petit module avec vue sur terre, qui permet surtout d’observer, comme l’indique une note explicative attachée, les opérations à l’extérieur de l’ISS. Jeudi 20 juillet, pour fêter le 48ème anniversaire du premier pas humain sur la lune, les 70 vues panoramique ont été dévoilées sur Google maps. Ainsi, l’internaute peut naviguer à l’intérieur des quinze modules de l’ISS, et comprendre l’enchevêtrement de câbles robots et fils, grâce aux notes éparpillées. Alice Liu, responsable de ce projet Street View indique au Parisien l’importance de ces notes « pour expliquer aux visiteurs des informations sur où les astronautes mangent, quelles machines ils utilisent pour faire de l’exercice ou, bien sûr, comment fonctionnent les toilettes ».


Au total, 24 images sont nécessaires pour réaliser une seule vue. « À cause des contraintes particulières liées au fait de vivre et travailler dans l’espace », rappelle Thomas Pesquet dans sa note, « il n’a pas été possible d’utiliser les méthodes habituelles de Google pour collecter ces street views. » Le spationaute raconte que « l’équipe de Google Street View a travaillé avec la NASA pour mettre au point une méthode de collecte d’images en apesanteur, en utilisant des appareils photos reflex numériques et des équipements déjà disponibles à bord de l’ISS. »

Sans gravité, difficile de réaliser des photos panoramiques. Plutôt qu’un trépied, « nous avons utilisé deux tendeurs attachés de part et d’autre des modules. Ils formaient ainsi un X indiquant où devait se trouver le point autour duquel l’appareil devait tourner », indique Alice Liu au Parisien. Autre contrainte, le temps. En raison de ses nombreuses missions à bord, Thomas Pesquet n’a pu consacrer que vingt heures à Google Street View sur les six mois passés dans l’espace. 

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