Près de 4 millions de véhicules Kia seraient équipés de gonfleurs d’airbags qui pourraient exploser en cas d’accident, selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), à la suite d’un rapport de l’agence indiquant qu’au moins deux personnes ont été tuées à cause de cette pièce, pour laquelle une demande de rappel a été émise.
Faits marquants
- Les véhicules Kia – fabriqués entre 2000 et 2016 – sont équipés de gonfleurs d’airbags fabriqués par ARC Automotive, une société basée dans le Tennessee, qui, selon les documents fédéraux cités par le Wall Street Journal, pourraient exploser lorsqu’ils sont déployés, provoquant des éclats de métal dans l’habitacle de la voiture.
- On ignorait jusqu’à présent combien de véhicules Kia étaient équipés de cette pièce, mais la demande de rappel adressée par l’agence à ARC Automotive au début du mois fait référence à un accident survenu en 2014 sur une Kia Optima 2004, au cours duquel l’airbag a explosé et causé des blessures au visage et aux jambes du conducteur.
- La demande de rappel cite également deux accidents mortels, dont un accident survenu en 2016 au Canada impliquant une Hyundai Elantra 2009 et un accident survenu en 2021 impliquant un Chevrolet Traverse 2015.
- La pièce, utilisée par au moins 15 marques automobiles, a donné lieu à des rappels de véhicules de la part de BMW, Ford, General Motors et Volkswagen.
- ARC Automotive a répondu à la demande de rappel en indiquant qu’elle n’était « pas du tout d’accord » avec la conclusion de l’agence, suggérant qu’elle n’avait trouvé aucun défaut dans la pièce après les tests.
- Ni ARC Automotive ni Kia n’ont immédiatement répondu à une demande de commentaire de Forbes, bien que Kia n’ait émis aucun rappel ni averti les conducteurs d’un problème potentiel.
Nombre important
994 763. C’est le nombre de véhicules rappelés par GM au début du mois en raison d’airbags potentiellement explosifs, après qu’un conducteur a été blessé au visage lors d’un accident en mars.
Tangente
La NHTSA a également demandé le rappel de 67 millions d’airbags fabriqués par Takata, après qu’une enquête a révélé qu’ils pouvaient exploser lorsqu’ils étaient déployés. Selon un rapport de 2021, ces airbags ont causé la mort d’au moins deux personnes.
Contexte clé
La NHTSA a lancé une enquête sur les gonfleurs d’airbags d’ARC Automotive à la suite de l’accident mortel survenu en 2016 au Canada. L’agence estime qu’au moins 67 millions de gonfleurs ont été installés dans des véhicules jusqu’en janvier 2018. Selon l’agence, ARC Automotive a créé un défaut de conception dans le gonfleur, ce qui a entraîné une surpression des airbags et souvent la projection de débris du gonfleur vers l’extérieur. L’agence a cité neuf accidents – y compris les deux décès – qui ont entraîné l’explosion de l’airbag entre janvier 2009 et mars 2023. ARC Automotive a démenti les rapports de l’agence, tout en affirmant qu’elle est « profondément déterminée » à coopérer aux enquêtes complémentaires.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Ty Roush
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