#NFTParis installe Paris comme une place incontournable du web3 !

NFT Paris, le salon spécialisé sur les NFTs, était de retour les 24 et 25 février 2023 pour une deuxième édition au Grand Palais Éphémère à Paris en face de la Tour Eiffel.

Après une année 2022 très difficile avec un marché des NFTs dont le volume d’échange a chuté de 88 %, remplir ce lieu parisien emblématique était un sacré challenge.

Défi réussi et sûrement dépassé pour les deux jeunes co-fondateurs de NFT Paris, puisque malgré cet hiver crypto / web3 en 2022, collectionneurs et passionnés d’art numérique sont venus en nombre. Pour sa deuxième édition, le salon NFT Paris est ainsi passé de 500 visiteurs à plus de 18 000 participants. Un signe que l’écosystème NFT est constitué d’une communauté de passionnés et qu’il est là pour durer.

Paris et la France, places fortes des NFTs et du web3

« La France est désormais la place la plus dynamique pour l’écosystème web3 en Europe, et probablement dans le monde », a lancé Jean-Noël Barrot, en ouverture du salon vendredi sur la main stage. La présence du ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, ainsi que les visites de la première dame Brigitte Macron et de la ministre de la culture Rima Abdul Malak sont un soutien appuyé à l’écosystème web3 français.

Par sa présence, le gouvernement confirme son ambition de voir la France à l’avant-garde du web3, notamment sur les usages crypto, DEFI et NFT. La compétition avec Londres et Berlin est forte, mais la France a des atouts pour se positionner en leader sur les scènes européenne et mondiale avec des acteurs reconnus dans les différentes composantes du web3. Et NFT Paris est aujourd’hui un asset français majeur pour positionner la France comme leader sur le marché des NFTs et contribuer à en faire « the place to be » pour le web3.

L’événement a ainsi réuni durant ces deux jours en un même lieu les acteurs et les builders les plus emblématiques de l’écosystème du web3 comme Nicolas Julia, CEO de Sorare, Yat Siu, fondateur d’Animoca Brands, Sébastien Borget, COO de The Sandbox, ou encore le collectionneur Punk6529, Greg Solano, le cofondateur du Bored Ape Yacht Club, Benoit Pagotto, le fondateur de RTFKT, Erick Calderon, CEO de Art Blocks
John Crain, CEO de SuperRare, les artistes Krista Kim, Tom Sachs, Misan Harriman, Justin Aversano, etc. Les collectionneurs et les passionnés de la première heure comme les curieux qui veulent comprendre cette industrie naissante, avaient l’opportunité de rencontrer les personnalités les plus influentes de ce milieu dans les allées du salon, en toute simplicité.

Un air de bohème et un peu rock

L’aménagement du lieu a fait la part belle aux artistes. De grandes toiles noires séparaient les différents espaces mêlant exposition et work in progress, des éléments parfois non terminés et un sol brut donnaient une couleur toute particulière à l’événement, un air de bohème et un peu rock, en ligne avec la communauté qu’elle représente, certainement plus artiste que tech.

Les NFTs ouvrent de nouvelles possibilités pour les artistes, en particulier ceux travaillant dans des médias numériques, de monétiser leur travail et d’atteindre un public plus large. Ce nouvel art est parfois appelé « art crypto », en référence à cet art créé à l’aide de la technologie de la blockchain et des cryptomonnaies. L’approche artistique actuelle réduit encore trop souvent le NFT à une image alors que les possibilités et les bénéfices permis par ces technologies sont potentiellement infinis et bien plus forts et engageant qu’un simple jpeg.

Le mouvement artistique NFT gagne en popularité d’année en année et crée un nouveau marché pour les artistes qui créent de l’art numérique. Il suscite beaucoup d’enthousiasme et de nombreux fans et collectionneurs étaient présents à NFT Paris pour découvrir des artistes renommés qui exposaient leurs œuvres, voire qui créaient des œuvres inédites en live.

Le salon était aussi l’occasion pour des populations très hétéroclites de rencontrer les créateurs des collections dont ils sont membres et avec qui l’échange étaient jusque-là purement virtuel sur un serveur discord. Et de faire connaissance avec d’autres membres de cette communauté. L’esprit communautaire est une des valeurs cardinales du web3.

Des marques discrètes

Les NFTs ont récemment gagné en popularité auprès du public et constituent une opportunité pour les marques de nouer des relations plus fortes avec leurs clients. Ils ont le potentiel de proposer de nouvelles expériences aux clients et peuvent être un levier d’une campagne marketing.

Néanmoins les marques, lorsqu’elles sont venues, étaient discrètes, plus observatrices qu’actrices. Le positionnement très arty du salon ne leur offrait peut-être pas un cadre conforme aux codes avec lesquels elles sont à l’aise pour s’exprimer. Ou peut-être ne sont-elles pas encore « adoubées » par cette communauté artistique…

Au contraire des WNVB, les Web3 Native Vertical Brands, comme Arianee, The Sandbox ou Ledger, aucune grande marque n’était sponsor de l’évènement ou n’exposait lors du salon (Samsung et Roche Bobois étaient fournisseurs). PMU mettait en avant son expérience Stables sans afficher son logo. Alors que les marques du luxe et du retail ont fait leurs premiers pas dans le monde du web3 et des NFTs, c’est intriguant.

Des marques comme Lacoste, LVMH ou Adidas sont venues principalement pour rencontrer les créateurs de l’écosystème web3, découvrir de nouveaux projets et éventuellement identifier de nouvelles collaborations, conscientes que ce mouvement représente un changement culturel profond qui va transformer la manière de créer et de posséder.

NFT Paris fêtait son deuxième anniversaire, l’événement est encore jeune, la logistique doit être améliorée. La conférence est surtout rafraichissante avec une énergie incroyable. Elle offre un lieu de rencontres uniques pour les acteurs des NFTs, et plus largement pour la communauté des arts numériques. La révolution NFT est en marche.

Je suis curieux de voir quelle direction Alexandre Tsydenkov et Côme Prost-Boucle donneront à l’événement l’année prochaine. Souhaiteront-ils que les marques traditionnelles soient plus présentes et s’emparent de cette révolution ou poursuivront-ils sur la verticale de l’art couplée à la nouvelle communauté de builders du web3. Cela fait aussi sens.

Si la conférence s’ouvrait au-delà de l’art, gageons que les marques seront moins timides et qu’elles s’approprieront ce nouvel outil de relation client en prenant attention à apporter de la valeur à leurs clients et à la communauté NFTs plus largement, dans le respect de l’ADN de ce nouveau courant.

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