Le plastique est partout. Visible, invisible et omniprésent. Dans nos vêtements, nos maisons, nos assiettes, notre corps, notre sang, notre cerveau. Aujourd’hui, une vérité s’impose : il faut se réveiller !
Un article de Rosalie MANN, fondatrice de No More Plastic, issu du numéro hors-série Forbes Sustainability
Tous nos bébés naissent prépollués aux microplastiques. Le problème, ce n’est pas seulement le plastique, le problème, c’est NOUS.
Nous avons normalisé l’usage de ce matériau toxique. Notre addiction au plastique s’est infiltrée dans chaque aspect de notre quotidien.
Nous l’utilisons tous les jours, nous le mettons dans la bouche de nos enfants, dans nos produits les plus intimes, sans même nous poser de questions. Soyons clairs : il n’existe pas « d’effets secondaires ou tertiaires » du plastique. Le plastique est la cause première. Son impact est direct, immédiat et systémique, sur notre santé, le climat, nos écosystèmes et notre économie. Parler « d’effets indirects », c’est minimiser l’urgence et la gravité de la crise à laquelle nous faisons face.
Par ailleurs, on ne cesse de nous parler de plastique « à usage unique ». Le plastique à usage unique est une distraction, un faux débat qui nous détourne de l’enjeu réel. En réalité, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. On nous encourage aujourd’hui aussi à réutiliser le plastique, une pratique qui est encore plus nocive pour notre santé et pour l’environnement.
Le vrai problème, c’est l’omniprésence du plastique dans des secteurs comme l’emballage et le textile, où il n’est même pas toujours à usage unique. À eux seuls, ces deux secteurs représentent plus de 50 % de la production mondiale de plastique.
La vérité, c’est que nous pourrions très bien nous en passer dans ces domaines.
Les alternatives existent déjà. Pendant trop longtemps, on nous a répété que c’était impossible. Qu’un monde sans plastique reviendrait à vivre comme nos ancêtres, privés de confort, de modernité, de style ! C’est faux. Ce monde sans plastique existe déjà. Il est désirable, il est innovant, il est moderne. Et il est à portée de main.
En ce moment, jusqu’au 5 juillet 2025, au rez-de-chaussée du Printemps Haussmann Homme, nous vous proposons de venir découvrir le pop-up MORE by No More Plastic et d’entrer dans une immersion sensorielle et éducative conçue pour vous révéler ce futur dès aujourd’hui. MORE est bien plus qu’un pop-up. C’est une preuve tangible que nous avons le choix.
Inauguré pour la journée internationale de la Terre, cet espace, conçu avec l’architecte Karen Tinka et son mobilier en acier miroir, vous invite à regarder votre propre reflet et à vous poser une seule question : « Et si, moi aussi, je devenais acteur du changement ? »
Vous y découvrirez une sélection pionnière de marques qui ne se contentent pas de faire mieux : elles font autrement.
• Circle Sportswear x The Woolmark Company, car courir sans créer de microplastiques, c’est possible.
• Vilebrequin & The Woolmark Company et leur maillot de bain 100 % en laine mérinos, performant et élégant, sans fibres fossiles.
• La Bouche Rouge Paris, le luxe à la française, sans plastique. Le mascara, composé d’un tube en verre, d’un embout en biomatière végétale et d’une brosse en fibres de ricin, est un vrai must have.
• Skov Elements, un sérum d’une pureté radicale, aussi respectueux de votre peau que de la planète.
• Olyxir Tea Strips, pour dire stop aux microplastiques dans votre tasse de thé. Un rituel repensé, sans déchets inutiles.
• HEVEA et ses jouets de plage, palmes, biberons et anneaux de dentition en caoutchouc naturel pour les enfants, mais aussi des accessoires pour animaux sans substances nocives. Mention spéciale pour la Planet Ball et les gamelles pliables pour nos amis les chiens, pour voyager léger et responsable.
• AMEN, des bougies fabriquées à Grasse, en cire végétale, dans un écrin de mycélium biodégradable. Un véritable manifeste pour un monde sans plastique.
• Les Bottles Bag Officina Del Poggio, fabriqués à la main en Toscane. Les chapeaux Greenpacha et les éventails Duvelleroy pour les canicules à venir.
• Une collection de joaillerie signée Charlotte Dauphin, en hommage à l’océan et une sélection d’objets « bleus Sarah », imaginés par Sarah Poniatowski inspirés de la lumière sur l’eau de la Maison Sarah Lavoine.
• Et aussi, une librairie engagée, des talks, des rencontres avec des personnalités inspirantes. Parce qu’un monde durable commence par des idées puissantes.
Il est temps de repenser ce que signifie concrètement le « coût réel ». Il est temps de penser autrement, de sortir de la boîte… en plastique. Le plastique paraît économiquement viable uniquement parce que son prix ne reflète pas son véritable coût. Si l’on intégrait son impact à long terme sur la santé, le climat et l’économie, son coût serait sept fois plus élevé.
L’être humain ne cherche pas à se nuire délibérément : lorsqu’il comprend, il agit. C’est pourquoi il est si essentiel de montrer que des solutions existent déjà, qu’elles sont accessibles, et que le changement est possible.
L’action la plus puissante pour tendre vers un monde sans plastique, c’est de cesser d’encourager le plastique recyclé. Nous devons arrêter de le présenter comme une réponse crédible à cette crise. Ce n’est pas une solution, c’est une zone de confort, une stratégie de diversion qui ne fait que préserver le statu quo.
Plus on le célèbre, plus les banques et les gouvernements y investissent, non pas parce que ça fonctionne, mais parce que c’est populaire. Cela n’apporte aucune amélioration. Cela participe au problème.
Refusons le plastique recyclé et redirigeons notre soutien vers les véritables solutions d’avenir : les algues brunes, le verre, le mycélium.
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