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SOCIÉTÉ | Mercedes-Benz met les femmes à l’honneur avec son programme « she’s Mercedes »

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Initiée en 2015 par la maison mère allemande de Mercedes, « she’s Mercedes » est une initiative internationale permettant d’inspirer, connecter et renforcer les femmes.

 

Les mentors cette année : 

Émilie Duchêne, fondatrice de la marque de bijoux Thea Jewelry

Caroline Ramade, fondatrice du réseau des femmes de la tech, 50inTech

Kelly Massol, fondatrice des Secrets de Loly, une gamme de produits naturels dédiés à la diversité capillaire

 

Stephanie Kwolek inventa le Kevlar, Mary Anderson les essuie-glaces, Margaret A. Wilcox le chauffage automobile… Ces noms ne vous disent peut-être rien mais il s’agit de figures féminines qui ont contribué à l’émergence de l’industrie automobile telle qu’on la connaît aujourd’hui.

Chez Mercedes-Benz, il est aussi cité Bertha Benz, épouse d’un des fondateurs de la marque allemande, qui a réalisé en août 1888 le premier trajet longue distance en automobile de l’histoire. Les femmes ont aussi leur place dans l’histoire de l’automobile et c’est pourquoi la marque allemande a lancé en 2015 l’initiative « She’s Mercedes ».

 

Un programme de mentoring dédié en France

Il y a plus de quatre ans, Mercedes-Benz a souhaité aller plus loin en déployant l’initiative en France avec un programme à impact destiné à accompagner les femmes vers l’entrepreneuriat et propulser leur projet. Un programme « généreux et audacieux » dans lequel des mentores de renom apportent leur expertise et partagent leurs retours d’expérience.

Cette année, la troisième saison est renouvelée et un casting national a permis de recevoir plus de 200 candidatures à travers l’Hexagone. Six projets prometteurs ont été retenus et pourront bénéficier de diverses sessions de conseil, de coaching, d’échanges entre pairs, de partage d’outils pratiques et de réseau ainsi que d’ateliers business relatifs à la recherche de croissance et de rentabilité, de positionnement de marque ou encore de stratégie sur les réseaux sociaux.

 

Une “safe place” pour les femmes audacieuses

Un autre volet plus humain est aussi prévu pour booster leur estime et leur confiance en elles, leur posture ainsi que leur capacité à défendre leur pro- jet et leur entreprise. Les initiatives mises en place dans ce programme permettent aux participantes de se sentir dans une « safe place » pour transmettre leurs connaissances, constituer leur réseau mais également bénéficier d’une grande accélération en termes de notoriété et de médiatisation.

 

Enfin, de nombreux événements et déjeuners-rencontres sont organisés tout le long de l’année et plusieurs contenus inspirants sont produits pour aider à la recherche de financement et de rentabilité ou encore à surmonter les barrières empêchant les femmes de se lancer dans l’entrepreneuriat – comme le syndrome de l’imposteur, par exemple.

 

Story telling / INTERVIEW CROISÉE AVEC LES FONDATRICES DU PROGRAMME “SHE’S MERCEDES” EN FRANCE : 

En 2015, la maison mère allemande de Mercedes décidait de mettre les femmes à l’honneur en créant rien que pour elles une initiative baptisée « she’s Mercedes ». Angélique Touguet et Clémence Madet, toutes deux travaillant au sein du grand groupe automobile, nous en disent plus sur ce programme d’accompagnement des femmes vers l’entrepreneuriat. Entretien.

 

Comment vous est venue l’idée de lancer ce programme de mentoring ?

ANGÉLIQUE TOUGUET : Nous avons décidé de lancer « She’s Mercedes » en France pour donner plus de visibilité aux femmes souhaitant se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Nous croyons beaucoup à la magie des rencontres, à la puissance du collectif et notre réseau est une impulsion supplémentaire pour tous les projets portés par des femmes.

CLÉMENCE MADET : Nous sommes très fières de lancer cette année notre troisième saison ! Notre rôle est d’être un accélérateur de visibilité pour ces femmes et nous leur faisons bénéficier de notre ré- seau d’experts. Nous pouvons aussi leur apporter une visibilité médiatique forte car nous savons à quel point un plan de communication peut devenir vite coûteux pour une jeune pousse.

 

Comment valoriser un imaginaire de l’entrepreneuriat qui parle davantage aux femmes ?

A.T. : Aujourd’hui, une femme sur deux ne se re- connaît pas au travers des publicités automobiles. Et c’est à nous de mettre en valeur des figures féminines : je pense notamment à Bertha Benz, une inventrice allemande pionnière dans l’industrie automobile. C’est hyper inspirant de creuser dans l’histoire de Mercedes et de remarquer que l’entre- prise a fait confiance à des femmes.

C.M. : La première chose que nous demandons aux participantes en début de programme est d’identifier les femmes qui les inspirent au quotidien pour nous guider dans le choix des mentores. Notre objectif est d’être le plus diversifié possible et surtout de chercher des modèles accessibles car le contact humain est essentiel. Cela permet d’inspirer davantage de femmes et de montrer qu’il est possible de créer son entreprise sans pour autant lever des millions ou même sacrifier sa vie familiale.

 

Pourquoi la levée de fonds n’est pas une fin en soi selon vous ?

A.T. : L’entrepreneuriat ne se résume pas aux entreprises qui lèvent des fonds, et pour cause, seul 1,9 % des investissements va aux femmes qui entre- prennent. Nous accompagnons ces femmes pour assurer avant tout la pérennité de leur activité afin qu’elles puissent vivre de leur passion. Notre mentore Caroline Ramade (50inTech) nous expliquait récemment comment mieux identifier ce moment opportun pour lever. À l’inverse, notre autre men- tore Kelly Massol (Les Secrets de Loly) avait plutôt abordé les étapes pour atteindre la rentabilité. Elle-même avait commencé par confectionner ses produits de beauté dans sa cuisine avec 1 500 euros en poche et n’a pas eu besoin de lever des fonds.

 

Si vous deviez citer chacune une femme qui vous a marquée depuis la création du programme…

C.M. : Je citerais par exemple Kenza Keller, la fondatrice de Talm. Cette dernière a imaginé des produits de soin responsables accompagnant les femmes avant, pendant et après la grossesse. Sa start-up a depuis cartonné car elle répond à un véritable besoin.

A.T. : De mon côté, je pense par exemple à Erika Seydoux, la cofondatrice de la plateforme Iamstrong qui s’emploie à accompagner les adolescents à l’aide de coachs professionnels et des astuces pour booster leur motivation.

 

Cet article a été écrit par Pierre Berthoux 

 

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