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Mécénat et philanthropie 2024 conférences pour confidences

Le 30 mars dernier, le prestigieux Shangri-La a accueilli le second sommet consacré à la philanthropie et au mécénat. Cette journée exceptionnelle a été marquée par la présence de grands philanthropes, mécènes, entrepreneurs sociaux et chefs d’entreprise, tous réunis pour débattre et explorer les voies permettant d’utiliser richesse et ressources au service des grands défis sociétaux. En 2024, la philanthropie se redéfinit comme une approche humanitaire, entre générosité et culture inclusive, l’intérêt des entreprises vise à tisser le pli d’une société profondément ancrée dans des valeurs solides et humaines.

Une contribution d’Alice Masson, un article issu du numéro 27 – été 2024, de Forbes France

La journée a débuté par l’intervention de Kyril Courboin, président de J. P. Morgan France, qui a su mettre en lumière l’approche de JPMorgan Chase concernant l’impact social à l’échelle de l’entreprise. Une présentation qui a servi de prélude à un dialogue riche et engagé sur la nécessité d’une économie plus inclusive.

Kyril Courboin, président de J. P. Morgan France

La première table ronde a vu des figures éminentes comme Nicolas Hazard d’INCO, Laura Valentina Natera de WEConnect et les représentants de Spark et Bpifrance échanger sur les stratégies visant à intégrer davantage d’inclusivité dans le monde économique. Cette discussion a souligné l’importance de collaborations multi-sectorielles pour créer des opportunités économiques pour tous et pour toutes.

Valoriser le leadership féminin à des postes de direction est crucial pour les entreprises cherchant innovation et résilience. Les femmes apportent des perspectives qui favorisent des approches collaboratives et inclusives, essentielles dans un monde en rapide mutation.

Il est vital que les organisations adoptent des politiques telles que le mentorat, les formations en leadership et l’équité salariale. Investir dans le leadership féminin n’est pas seulement rendre justice, c’est une stratégie intelligente pour un avenir prospère et équilibré.

Et nos starters ?

Côté entrepreneuriat, loin de nos licornes, diverses aides sont disponibles, incluant des subventions gouvernementales, des prêts à faible intérêt, et des investissements en capital-risque. Les incubateurs et accélérateurs offrent mentorat et réseaux professionnels, des ressources qui visent à minimiser les risques et à maximiser les chances de succès entrepreneurial.

Frédéric Mazzella de BlaBlaCar a captivé l’auditoire avec son initiative Captain Cause, une opération qui vise à encourager et soutenir l’engagement philanthropique des entreprises et des individus. Son objectif est de mobiliser la communauté entrepreneuriale pour qu’elle consacre une partie de ses ressources et de son temps à des actions caritatives et sociales. Captain Cause encourage ainsi la création de partenariats entre entreprises et associations, ainsi que le développement de projets à impact social. Une approche qui repose sur la conviction que les entreprises ont un rôle important à jouer dans la résolution des défis sociétaux, et que le mécénat et la philanthropie peuvent être intégrés de manière efficace dans leur modèle d’activité.

Jocelyne Mwilu de PPI France, appuie ce discours en citant Steve Jobs :

« Les personnes assez folles pour penser qu’elles peuvent changer le monde sont celles qui le font. » « Alors soyons fous », ajoute-t-elle. Un élan de sororité qui résonne entre les murs du Shangri-La, pour éveiller les consciences sur l’avenir d’une société circulaire.

Puis, le Dr Olivier de Ladoucette de la fondation Recherche Alzheimer a partagé son insight sur les impacts sociaux des organisations. « Pour avoir un cœur, il faut un cerveau » et le cerveau, il faut l’entretenir. Cette organisation a pour mission de financer des projets de recherche innovants visant à mieux comprendre les causes, la progression et les traitements de ces pathologies neurodégénératives. La fondation travaille en étroite collaboration avec des chercheurs, des cliniciens et des institutions académiques pour accélérer les découvertes et développer des interventions thérapeutiques. En plus du financement de la recherche, elle s’engage dans la sensibilisation du public et le soutien aux personnes atteintes de la maladie et à leurs familles.

Paul-Emmanuel Reiffers, quant à lui, a évoqué l’importance de l’art et de la culture comme vecteurs de changement social. La deuxième table ronde a réuni Georges Basdevant de Captain Cause, Vanessa Bouquillion de BNP

Paribas, Virginie Salmen de ViensVoirMonTaf et Jérémie Mani d’Altruwe. Ils ont exploré la synergie entre responsabilité sociale des entreprises (RSE) et mécénat, démontrant comment ces deux dimensions peuvent se compléter pour maximiser l’impact social des entreprises.

Table ronde avec : Georges Basdevant, CEO Captain Cause.
Jérémie Mani, cofondateur d’Altruwe et organisateur du Podcasthon.
Vanessa Bouquillion, responsable de l’engagement de BNP Paribas Banque Privée et banquière privée pour les fondations et associations. Virginie Salmen, cofondatrice et directrice ViensVoirMonTaf.

 

La clôture du sommet par madame la Ministre Olivia Grégoire a été un moment fort, réaffirmant l’engagement du gouvernement en faveur d’un cadre favorable au développement du mécénat et de la philanthropie. Elle a souligné le rôle crucial de ces initiatives dans la construction d’une société plus juste et plus humaine.

Le sommet accueilli par le Shangri-La avec la participation de Ruinart a mis en exergue l’enjeu fondamental pour les entreprises de participer activement au mécénat et à la philanthropie. En ces temps où les défis sociaux et environnementaux se multiplient, l’implication des entreprises dans ces domaines ne se limite pas à une question de responsabilité éthique ; elle représente également une opportunité stratégique de renforcer leur légitimité et leur pérennité dans l’écosystème économique global.

Une conférence qui s’est transformée en plateforme d’échange et de réflexion, mais aussi une source d’inspiration pour tous les acteurs présents. Les discussions ont réaffirmé l’importance cruciale de l’humanité dans les affaires, prônant un modèle où prospérité économique et bien-être social vont de pair. En regardant vers l’avenir, les leçons tirées de ce sommet guideront sans doute les pratiques de nombreux leaders désireux de faire une différence tangible dans le monde.


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