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Le futur de l’emploi face à l’intelligence artificielle : mythes et réalités

Imprimerie Mame. Atelier de composition | © Bibliothèque nationale de France

Depuis des siècles, la société est témoin de bouleversements technologiques, allant de la mécanisation à l’automatisation, en passant par l’informatisation et, plus récemment, l’intelligence artificielle (IA). À chaque étape, une peur sous-jacente se fait ressentir : celle de voir ces avancées dérober nos emplois.

Revenons aux années 2000, où le spectre des délocalisations a causé une grande inquiétude, suivi de la panique de l’automatisation dans les années 2010. Malgré toutes ces prédictions catastrophistes, les faits démontrent une tendance à la hausse des emplois bien rémunérés, surtout en 2019.

Mais comme toute légende, celle de l’obsolescence humaine face à l’IA refait surface. De nombreux sceptiques prétendent que l’IA pourrait éliminer le besoin du travail humain dans son intégralité.

La principale méprise repose sur le « Fallacy of Lump Of Labor », une croyance erronée suggérant que le volume de travail est statique dans une économie. Selon cette vision, si les machines prennent le relais, il ne resterait rien pour l’homme. Or, l’introduction de la technologie dans les industries a prouvé que non seulement elle crée davantage d’emplois, mais elle stimule également les salaires grâce à une meilleure productivité.

Elle a également stimulé la croissance économique, généré de nouveaux emplois et catalysé la création de nouvelles industries. Comme l’économiste Milton Friedman l’a si bien dit, « les désirs et besoins humains sont infinis ». En d’autres termes, il y aura toujours une demande, et la technologie, loin de détruire les emplois, est en réalité un moteur de croissance.

Face à la montée de l’IA, la question se pose : allons-nous assister à un remplacement total de la main-d’œuvre humaine? Si tel était le cas, cela signifierait une croissance économique phénoménale, une révolution dans la consommation, et une explosion de la demande. La création d’emplois et de nouvelles industries serait inévitable.

En conclusion, plutôt que de craindre l’IA, embrassons-la. Après tout, si l’histoire est un indicateur, nous pourrions être à l’aube d’une ère de prospérité sans précédent.

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