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La Russie annonce qu’elle retire davantage de chars de la frontière ukrainienne

RussieLa Russie annonce qu’elle retire davantage de chars de la frontière ukrainienne. Getty Images

Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a déclaré qu’il retirait davantage de chars de sa frontière avec l’Ukraine. Cela intervient un jour après que des responsables américains ont affirmé que les déclarations de retrait étaient une ruse délibérée et ont fait part de leurs inquiétudes quant à une invasion imminente de l’Ukraine dans les « prochains jours ».

 

Faits essentiels

  • Dans une déclaration officielle, le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a indiqué que plusieurs unités d’infanterie mécanisée retournaient à leurs bases permanentes après avoir effectué des « exercices planifiés » dans le district militaire occidental du pays, qui borde l’Ukraine.
  • Le ministère a ajouté que plusieurs chars et véhicules blindés à chenilles seront transportés par rail sur une distance d’environ mille kilomètres jusqu’à leurs points de déploiement permanents.
  • La déclaration officielle a une nouvelle fois affirmé que ces unités blindées s’étaient rassemblées le long de la région frontalière dans le cadre d’un programme d’entraînement opérationnel à grande échelle.
  • Alors que Moscou semblait faire allusion à une désescalade, les groupes séparatistes pro-russes et l’armée ukrainienne se sont de nouveau accusés mutuellement de violer un accord de cessez-le-feu conclu en 2015 dans la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, en proie à un conflit.
  • Jeudi, le Kremlin s’était dit « profondément préoccupé » par l’embrasement dans l’est de l’Ukraine et observait la situation de près, mais des responsables américains ont prévenu que la Russie pourrait simplement chercher un prétexte pour justifier une invasion.
  • Une mission de surveillance de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a enregistré jeudi un total de 519 violations du cessez-le-feu dans la région du Donbass.

 

Fait surprenant

L’OSCE a également rapporté jeudi que sa mission spéciale de surveillance dans l’est de l’Ukraine a été menacée de quitter une zone contrôlée par les séparatistes près de la ville de Louhansk par un membre des forces rebelles. La mission de l’OSCE a été informée que sa présence dans la région n’était pas autorisée pendant les exercices à balles réelles et a été prévenue que son véhicule de patrouille serait saisi si elle tentait de se rendre dans la zone à l’avenir sans l’autorisation préalable des groupes rebelles.

 

Contexte clé

Cette semaine, les rebelles soutenus par la Russie et l’armée ukrainienne se sont accusés mutuellement de tirs et de bombardements au-delà de la ligne de cessez-le-feu dans la région du Donbass. Si de tels incidents sont fréquents depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu en 2015, les responsables américains ont récemment averti que la Russie pourrait s’en servir pour justifier une invasion. Washington a continué à rejeter complètement les affirmations de la Russie concernant un retrait militaire de sa frontière, les qualifiant de ruse délibérée pour tromper l’Occident. Le Washington Post, citant des responsables américains, a rapporté que les forces russes ont continué à se multiplier près de la frontière ukrainienne et que les bombardements dans la région du Donbass ont également connu une augmentation. Jeudi, le président américain Joe Biden a déclaré aux journalistes à la Maison Blanche que la menace d’une invasion reste « très élevée » et que la Russie pourrait être en train de créer une excuse pour passer à l’acte.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Siladitya Ray

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