L’OMS met fin à l’urgence sanitaire mondiale concernant la variole du singe

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’urgence sanitaire mondiale pour la variole du singe, soulignant les progrès réalisés dans le contrôle de l’épidémie et la baisse significative du nombre de cas signalés, bien qu’un nouveau groupe d’infections ait été identifié à Chicago en début de semaine.

La décision de mettre fin à l’urgence sanitaire mondiale a été prise sur la base de facteurs tels que l’absence de changement dans la gravité et la manifestation clinique de la maladie, a déclaré l’OMS.

Près de 90 % de cas en moins ont été signalés au cours des trois derniers mois, par rapport aux trois mois précédents, ce qui a conduit l’OMS à déclarer la fin de la situation d’urgence, a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le Comité d’urgence du Règlement sanitaire international a toutefois déclaré qu’il restait des préoccupations concernant le virus qui devaient être prises en compte, notamment la nécessité d’obtenir davantage d’informations sur le mode de transmission de la maladie dans certains pays.

Le Comité s’est également inquiété de la nécessité d’une réponse plus efficace à la propagation du virus dans certains pays d’Afrique où la variole est régulièrement présente. De plus, le Comité souligne la possibilité d’une résurgence du virus au cours des prochains mois d’été, ajoutant que « le contrôle et l’élimination à long terme » sont peu probables sans un financement et un soutien extérieurs.

Le nombre de cas de variole du singe signalés à Chicago a augmenté ces derniers jours, comme l’ont rapporté plusieurs organes de presse, ce qui suscite des inquiétudes quant à une éventuelle recrudescence des cas dans la communauté homosexuelle à l’approche du mois des fiertés.`

La variole du singe est une maladie rare découverte pour la première fois en 1958 et causée par le virus mpox. Elle a été nommée ainsi à la suite de l’apparition d’épidémies ressemblant à la variole dans des villes où des singes étaient détenus à des fins de recherche. La variole, causée par une infection virale, peut se transmettre lors d’interactions avec des personnes ou des animaux infectés, notamment par l’échange de fluides corporels ou par l’intermédiaire d’une lésion cutanée d’une personne infectée.

Dans le monde, du 9 mai 2021 au 1er janvier 2022, 87 314 cas de variole du singe ont été signalés, selon les Centers for Disease Control and Prevention.

Article traduit de Forbes US – Auteure : Ana Faguy

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