logo_blanc
Rechercher

Selon un sondage, la majorité des Américains pensent que la protection de l’économie – et non les sanctions à l’encontre de la Russie – devrait être la priorité absolue du pays

Selon un sondage Associated Press-NORC Center for Public Affairs Research, plus de la moitié des Américains pensent désormais que la priorité absolue du pays devrait être d’éviter que l’économie ne soit endommagée plutôt que de punir la Russie pour avoir envahi l’Ukraine. La montée en flèche des coûts et l’inflation dans le cadre de la guerre en cours incite à réévaluer les priorités.

 

Principaux faits

  • Selon le sondage réalisé auprès de 1 172 adultes entre le 12 et le 16 mai, une majorité marginale d’Américains – 51% – pense que la priorité absolue du pays devrait être de limiter les dommages causés à l’économie américaine plutôt que de sanctionner la Russie.
  • Une minorité significative – 45% – des adultes interrogés pensent que la plus grande priorité du pays devrait être de sanctionner la Russie aussi efficacement que possible pour son invasion de l’Ukraine, même si cela se fait au détriment de l’économie américaine.
  • Ces chiffres – à l’inverse de ceux d’avril, où 51% étaient favorables aux sanctions les plus efficaces et 45% à la limitation des dommages causés à l’économie américaine – témoignent de l’évolution du sentiment du public à l’égard des sanctions, alors que la guerre s’éternise et que l’inflation monte en flèche.
  • En mars, les Américains étaient encore plus favorables à des sanctions efficaces contre la Russie, 55% d’entre eux estimant que cela devait être la principale priorité du pays.
  • Toujours selon le sondage, la plupart des Américains continuent cependant de penser que le pays devrait jouer un rôle dans la guerre en Ukraine et sanctionner la Russie, 32% d’entre eux estimant que les États-Unis devraient jouer un rôle majeur et 49% un rôle mineur.
  • La cote de popularité du président Joe Biden a atteint son plus bas niveau ce mois-ci, selon un sondage AP-NORC, alors que le pays doit faire face à de multiples problèmes, dont une inflation galopante, la guerre en Ukraine, une pénurie de lait maternisé et la pandémie de Covid-19. Seuls 39% des Américains interrogés ont approuvé la performance de Joe Biden, contre 45% le mois dernier et 63% il y a un an. Une nette majorité d’Américains – deux tiers – désapprouve la gestion de l’économie par Joe Biden.

 

Chiffre important

40 milliards de dollars. C’est le montant du programme d’aide militaire et humanitaire à l’Ukraine que Joe Biden a signé samedi après que celui-ci a été approuvé à une écrasante majorité par la Chambre et le Sénat. Le sondage révèle que les Américains sont toujours largement en faveur de l’envoi de fonds à l’Ukraine, 44% d’entre eux soutenant l’envoi de fonds, 32% y étant opposés et 23% n’étant ni favorables ni opposés à l’idée.

 

Le contexte

L’inflation a fait grimper les prix à leur niveau le plus élevé depuis 40 ans dans tout le pays, en raison de difficultés telles que des problèmes de chaîne d’approvisionnement, des pénuries de chauffeurs et la montée en flèche des coûts énergétiques. Bon nombre de ces problèmes sont dus à la pandémie de Covid-19, au changement climatique et à la guerre en Ukraine, qui implique certains des plus importants exportateurs de produits alimentaires et d’énergie au monde. Les États-Unis ne sont pas les seuls à ressentir le coût des sanctions ou de la guerre – l’Europe est fortement dépendante des exportations d’énergie de la Russie – et le Fonds monétaire international a averti en avril que la croissance économique mondiale serait « sévèrement ralentie » par la guerre en Russie.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Robert Hart

 

<<< À lire également : La Chine assouplit les exigences de test Covid pour les voyageurs américains, Shanghai se rapproche de sa réouverture >>>

Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook

Newsletter quotidienne Forbes

Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.

Abonnez-vous au magazine papier

et découvrez chaque trimestre :

1 an, 4 numéros : 30 € TTC au lieu de 36 € TTC