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L’armée israélienne annonce la création d’une zone humanitaire dans le sud de la bande de Gaza et déclare que de l’aide sera envoyée « si nécessaire »

L’armée israélienne a demandé mercredi aux civils du nord de Gaza d’évacuer vers la ville d’Al-Mawasi dans le sud de Gaza, qu’elle a déclarée « zone humanitaire », alors que des fonctionnaires de l’ONU et un groupe d’États arabes ont appelé à un cessez-le-feu immédiat dans la région en réponse à une explosion dans un hôpital de la ville de Gaza qui a tué des centaines de personnes un jour plus tôt.

 

Faits marquants

  • Dans son communiqué, l’armée israélienne a de nouveau exhorté les habitants du nord de la bande de Gaza à évacuer leurs maisons et à se rendre dans des « zones ouvertes » dans la partie occidentale du district de Khan Younès.
  • Une carte illustrée partagée par les autorités israéliennes indique qu’Al-Mawasi est une « zone humanitaire », et un porte-parole militaire a déclaré que l’aide humanitaire internationale serait fournie à cette zone « si nécessaire ».
  • L’armée israélienne a également accusé le Hamas d’empêcher la population civile de Gaza d’évacuer vers le sud du pays.
  • L’annonce de la création de la zone humanitaire intervient après que 22 pays arabes ont demandé conjointement, lors de la réunion des Nations unies, un cessez-le-feu à Gaza et « l’acheminement immédiat » de l’aide humanitaire dans le territoire.
  • Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est fait l’écho de la demande des États arabes et a appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » dans le conflit afin de « soulager les souffrances humaines ».

 

Ce que nous ignorons

On ne sait pas si l’annonce par Israël de la création d’une zone humanitaire signifie qu’il a accepté d’autoriser l’acheminement de l’aide de l’Égypte vers Gaza par le point de passage de Rafah. Mardi soir, les autorités égyptiennes ont déclaré qu’elles continuaient à négocier avec Israël à ce sujet et que les autorités israéliennes inspectaient toutes les livraisons afin de s’assurer qu’elles ne profitent pas au Hamas.

 

Nombre important

4 361. C’est le nombre estimé de morts dans le conflit actuel entre Israël et le Hamas à la date de mardi. Ce chiffre comprend 3 000 morts palestiniens à Gaza, 61 morts palestiniens en Cisjordanie et 1 300 morts israéliens. Ce chiffre n’inclut pas encore les personnes qui ont été tuées à l’hôpital Ahli Arab de la ville de Gaza dans la nuit de mardi à mercredi.

 

À surveiller

Le président américain, Joe Biden, est arrivé en Israël mercredi et rencontre ses dirigeants. Un voyage prévu en Jordanie pour rencontrer les dirigeants arabes et palestiniens a été annulé après l’explosion de l’hôpital Ahli Arab. Commentant l’explosion, Joe Biden s’est dit « indigné et profondément attristé » par l’incident et a demandé à son équipe de sécurité nationale « de continuer à rassembler des informations sur ce qui s’est exactement passé ».

 

Contexte clé

Des centaines de personnes ont été tuées dans une explosion à l’hôpital de la ville de Gaza dans la nuit de mardi à mercredi. Les autorités palestiniennes ont attribué cette explosion à des frappes aériennes israéliennes, tandis que les autorités israéliennes l’ont imputée à des roquettes palestiniennes errantes. Le ministère palestinien de la santé a déclaré qu’au moins 200 personnes étaient mortes à la suite de l’explosion, qu’il a imputée aux frappes aériennes israéliennes en cours sur le territoire. Les forces de défense israéliennes ont rejeté cette allégation, affirmant que l’hôpital avait été frappé par une roquette ratée lancée par le groupe militant du Jihad islamique palestinien basé à Gaza.

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Siladitya Ray

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