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Anne Hidalgo s’oppose à la participation de la Russie aux JO 2024, d’autres pays pourraient boycotter la compétition

JO 2024Paris 2024. | Source : Getty Images

JO 2024 | La maire de Paris, Anne Hidalgo, a déclaré qu’elle n’était pas favorable à la participation d’athlètes russes ou biélorusses aux prochains Jeux olympiques de Paris 2024. D’autres pays ont appelé au boycott de la compétition en cas de présence d’athlètes russes et biélorusses.

Anne Hidalgo, qui s’était déjà déclarée favorable à la participation d’athlètes russes ou biélorusses sous drapeau neutre, a déclaré mardi qu’ils devraient être interdits « tant qu’il y aura cette guerre, cette agression russe contre l’Ukraine. »

Le Comité international olympique (CIO) a proposé à la fin du mois dernier que les athlètes russes et biélorusses participent aux JO 2024 sous drapeau neutre, ajoutant qu’ils ne seraient autorisés à concourir que s’ils n’ont pas soutenu publiquement l’effort de guerre de la Russie.

Les Premiers ministres de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie ont déclaré la semaine dernière qu’il était « moralement répréhensible » de permettre aux Russes de participer aux JO, et chacun de ces pays a menacé de boycotter la compétition.

Kamil Bortniczuk, ministre polonais des Sports, a déclaré à Reuters la semaine dernière qu’un groupe de « plus de 30 ou peut-être 40 » autres pays, dont la Pologne, les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni, devrait annoncer des boycotts cette semaine.

Les États-Unis ont précédemment déclaré qu’ils étaient favorables à l’interdiction des athlètes russes et biélorusses aux JO 2024, à moins qu’il ne soit « absolument clair » qu’ils ne représentent pas leurs pays respectifs, selon Politico.

Certains sports ont déjà mis en place des interdictions pour les athlètes russes ou biélorusses. Les organisateurs de Wimbledon ont interdit les joueurs de tennis russes et biélorusses l’année dernière, tandis que l’Union cycliste internationale, l’organe directeur du cyclisme sportif, a interdit aux cyclistes russes et biélorusses de faire partie des équipes représentant leur pays. La Fédération internationale de judo a également interdit aux athlètes russes et biélorusses de participer à tous les événements internationaux de judo de septembre 2022 à janvier 2023 « pour assurer la protection de tous les athlètes dans le sport du judo. »

Bien que certaines organisations sportives aient interdit les Russes et les Biélorusses, d’autres estiment que c’est une erreur de punir des athlètes. L’année dernière, l’U.S. Open a déclaré qu’il autoriserait les Russes et les Biélorusses à participer à son tournoi pour éviter « de tenir les athlètes individuellement responsables des actions et des décisions de leurs gouvernements. »

Plusieurs sanctions ont été prises contre le Comité olympique russe ces dernières années. L’Agence mondiale antidopage (AMA) a trouvé des preuves d’un programme de dopage parrainé par l’État russe impliquant plusieurs athlètes lors des JO de Sotchi en 2014, et a confirmé plus tard un rapport selon lequel des laboratoires basés en Russie avaient manipulé les résultats des tests de dopage. À cause de cela, les athlètes russes n’ont pas été autorisés à concourir sous drapeau russe et ont concouru sous le nom de ROC et drapeau olympique lors de toutes les compétitions internationales depuis 2016. Ces sanctions devaient expirer en décembre 2022, bien que l’AMA n’ait pas dit si elle réintégrerait la Russie, selon Reuters. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, le CIO a déclaré qu’il « condamnait fermement » la violation par la Russie de la trêve olympique, une résolution soutenue par l’ONU qui interdit toute guerre durant la compétition et une semaine après. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été l’un des premiers à demander l’interdiction des athlètes russes aux JO de Paris en 2024, ajoutant qu’ils « ne devraient pas avoir leur place » à cet événement.

Une réunion visant à proposer un boycott plus large des JO devrait avoir lieu vendredi, selon Kamil Bortniczuk. Le plus grand boycott d’un événement olympique a eu lieu aux JO de Moscou en 1980, lorsque plus de 60 pays, dont les États-Unis, le Canada et la Chine, ont boycotté les jeux en protestation contre la guerre d’Afghanistan (1979-1989).

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Ty Roush

<<< À lire également : Les athlètes russes pourront participer aux Jeux olympiques de 2024, mais pas sous le drapeau russe >>>

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