Avec Lioness Closing, Joan Caroline défend une vision éthique du closing, un métier en pleine structuration, à la croisée de la relation humaine et du business digital.
Un métier qui place la relation humaine au coeur du processus de vente
Dans l’univers en pleine expansion de la formation en ligne, le closing s’impose comme une compétence stratégique pour accompagner les entreprises dans la finalisation de leurs ventes. À mi-chemin entre le marketing et la relation client, ce métier consiste à échanger en direct avec des prospects pour répondre à leurs questions, les rassurer, et vérifier l’adéquation entre leurs attentes et la solution proposée.
Joan Caroline, fondatrice de Lioness Closing, revendique une approche centrée sur l’accompagnement humain : « Le cœur du closing, c’est avant tout la connexion avec la personne, comprendre son besoin profond avant de penser à la vente », explique-t-elle. Fondé en 2020, son programme de formation a déjà réuni près de sept mille femmes, toutes formées aux bonnes pratiques d’un métier qu’elle décrit comme « profondément éthique et respectueux ».
Dans un environnement digitalisé où l’acte d’achat peut paraître impersonnel, le closing permet de recréer du lien et de sécuriser le parcours du client. Pour Joan Caroline, il s’agit moins de vendre que d’aider à la décision : « Le closing repose sur la sincérité de l’échange. Il faut s’assurer que la proposition est réellement adaptée à la personne. » Un rôle d’intermédiaire où l’humain prime sur toute autre considération.
Un métier structuré, aux règles claires et aux objectifs réalistes
À contre-courant de certaines idées reçues, Joan Caroline insiste sur la rigueur qu’exige le métier. « Le closing ne se résume pas à conclure une vente coûte que coûte. C’est un travail d’analyse, de compréhension des besoins, et de dialogue », souligne-t-elle. Dès le départ, Lioness Closing a mis en place un cadre précis, avec une pédagogie qui repose sur dix modules complets et une première mission encadrée pour permettre aux participantes de s’immerger dans la réalité du métier. « Le closing est un partenariat entre le professionnel et l’entrepreneur qui propose l’offre. Il faut choisir les bons partenaires, avec lesquels on partage une vision et des valeurs », rappelle la fondatrice.
Quant aux résultats, ils ne sont jamais abordés sous l’angle de promesses, mais de progression mesurée : le taux de conversion d’une closeuse professionnelle s’établit, selon Joan Caroline, entre quarante et cinquante pour cent, sur des offres dites « high-ticket » (prestations à forte valeur). Un objectif qui suppose à la fois une solide préparation et une connaissance fine des produits. « On commence souvent à dix ou vingt pour cent, puis on progresse. L’essentiel est de toujours rester aligné avec ce que l’on défend », insiste-t-elle, rappelant la nécessité d’un apprentissage sérieux et progressif.
Une compétence indispensable dans une économie digitale en pleine évolution
Le développement important des formations en ligne et des services numériques fait émerger un besoin croissant d’intermédiaires capables d’instaurer une relation de confiance entre entreprises et clients potentiels. C’est dans ce contexte que le closing s’impose comme une réponse professionnelle à une problématique concrète : aider les consommateurs à franchir le cap de l’achat en toute sérénité. Joan Caroline en est convaincue : « Les entrepreneurs ont besoin de professionnels capables d’expliquer, de rassurer, de répondre aux doutes. » Aujourd’hui, cette compétence trouve sa place dans des secteurs variés, de l’immobilier au développement personnel, en passant par la santé et le bien-être.
Afin d’accompagner cette évolution, Lioness Closing développe également des partenariats pour poser un cadre solide au métier. En 2025, l’académie a ainsi noué un partenariat avec un cabinet d’avocats spécialisé en marketing digital, Les Infolawyers, pour encadrer les pratiques. Joan Caroline envisage également d’élargir le champ de compétences des femmes formées, en intégrant d’autres expertises digitales essentielles aux entrepreneurs. Installée à l’île Maurice, elle se déplace régulièrement en Europe, en Amérique du Nord, à Dubaï ou dans les territoires d’outre-mer à la rencontre de ses clientes, et pour continuer à développer des partenariats solides avec des entreprises du digital, dans le but d’offrir des missions et des opportunités de mise en relation aux femmes qu’elle a formées.