Pionnier de l’investissement à impact, Charles-César d’Amat bâtit depuis 2015 un groupe éco-responsable mêlant ambition entrepreneuriale et résilience écologique, avec en ligne de mire un projet audacieux : faire de la pistache française une référence gastronomique.
Un bâtisseur d’avenir classé parmi les meilleurs Business Angels de France
Classé n°9 dans le Top 10 des Business Angels français par Challenges en 2025, Charles-César d’Amat incarne une nouvelle génération d’investisseurs, engagés pour la planète. Véritable touche-à-tout, il est fondateur de génération MEDEF, (devenu COMEX 40), administrateur du MEDEF Paris, membre du comité de la fondation Entreprendre mais aussi fondateur du Groupe d’Amat, holding éco-responsable aux investissements multisectoriels. L’entrepreneur- business angel raisonne avec une boussole simple : « Éthique, Durable, Rentable ». À la tête d’une vingtaine d’entreprises, il mobilise des capitaux pour des projets à fort impact environnemental et social, en cohérence avec son implication dans Impact Business Angels, premier réseau national dédié à l’investissement à impact. « J’investis dans des projets qui ont une utilité à long terme. L’impact est un impératif, pas une option », martèle-t-il. Son engagement dépasse la sphère économique : administrateur au MEDEF Paris et au comité de la Fondation Entreprendre, il défend un entrepreneuriat visionnaire et responsable.
Un parcours d’entrepreneur en quête de sens et de transmission
Formé à l’ISG, Charles-César d’Amat a d’abord travaillé dans les médias (M6, BFM TV) avant de se réinventer dans la restauration, puis dans la viticulture raisonnée. Dès 2015, il perçoit l’urgence de repenser les modèles : « Le bio, le local, le travail bien fait allaient devenir les fondations de demain », explique-t-il. Il lance alors plusieurs projets précurseurs, comme une maison de vins responsables ou des investissements dans le textile circulaire (NOLT), le végétal (Jay & Joy), ou encore le recyclage (Carton Vert). Son approche repose sur l’observation des signaux faibles, l’anticipation des mutations écologiques et la volonté de léguer un héritage durable : « Ce que je construis aujourd’hui, ce sont mes arrière-petits-enfants qui le vivront. » Il se définit comme un passeur, un catalyseur d’opportunités qui mise sur l’humain et la liberté d’entreprendre.
La pistache française : un pari agricole audacieux et durable
À Gréoux-les-Bains, sur 60 hectares de nature préservée, Charles-César d’Amat relève le défi de relancer une filière agricole oubliée : la pistache. Sur ce domaine provençal transformé en laboratoire d’expérimentation, depuis 2020, il replante dix hectares de pistachiers, en utilisant des plants iraniens, grecs et italiens, greffés sur des porte-greffes français, adaptés au climat local, ainsi que des pistachiers d’origine française. Son ambition : créer une pistache verte, bio, 100% française et haut de gamme, réservée à la haute gastronomie. « La vigne ici est en grande difficulté. La pistache, elle, résiste, elle s’adapte, elle anticipe », souligne-t-il. Avec déjà plus de 50 clients en attente, chefs étoilés, pâtissiers de renom, glaciers haut de gamme, il prévoit d’atteindre 26 hectares d’ici deux ans. Ce projet illustre à la perfection sa vision de l’impact : agir localement, anticiper, penser globalement, et bâtir une filière d’avenir résiliente, durable et ancrée dans l’excellence française.