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Aux États-Unis, Que Pensent Les Jeunes Diplômés De Leur Premier Job ?

Photo Getty Images

Selon une étude américaine, les jeunes diplômés sont déçus de leur première expérience professionnelle. Leurs attentes seraient trop fortes par rapport à la réalité du marché. 

Il semblerait que les employeurs et les jeunes diplômés ne soient pas sur la même longueur d’onde. Pour cette étude* conduite par la Fondation Rockefeller et Edelman Intelligence (département Recherche de l’agence Edelman), 1202 personnes ont été interrogées en ligne au début de l’année 2017. Sur le total, 1001 jeunes de 18 à 26 ans, pour moitié au chômage ou encore étudiant et l’autre, sur le marché du travail depuis peu ; et 201 recruteurs, soit des professionnels du recrutement, soit des directeurs d’entreprise. 

Pour la moitié des jeunes répondants (49%), ils n’utilisent pas les compétences acquises durant leurs études mais presque tous estiment qu’ils en apprennent de nouvelles, plus professionnelles (pour 90%). Alors que les entreprises préfèrent offrir des avantages financiers comme un régime de retraite ou une mutuelle santé, ils préféreraient des horaires de travail flexibles (91 %) et un service de garde adapté (54%), critères qu’ils considèrent comme important pour rester dans l’entreprise. Mais, globalement, 57 % des personnes interrogées disent correspondre à la culture de leur entreprise. Les entreprises doivent reconnaître que les besoins et les priorités ne sont plus les même et adapter leur offres pour cette nouvelle génération.

Jeunes et entreprise, le désamour

Leur manière d’embaucher est également à remettre en cause. 69 % des employeurs interrogés exigent un diplôme universitaire pour des postes peu qualifiés. Or, ils passent à côté de talents et ne favorisent pas l’emploi des jeunes. « Les résultats de cette enquête soulignent le fait que les employeurs doivent renforcer leurs viviers de talents et améliorer les résultats en matière de recrutement en élargissant et en diversifiant le profil des candidats, précise Abigail Carlton, directeur général de The Rockefeller Foundation. Nous espérons que cette recherche encouragera les employeurs à remettre en question leurs pratiques actuelles en matière de ressources humaines ». 

* rockefellerfoundation.org

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