Perrier-Jouët à l’Hôtel Hermitage à Monaco : plaisirs éternels pour adresse éphémère

Depuis le Grand Prix de Monaco, en mai dernier, et jusqu’à fin août au minimum, la petite place qui sépare l’hôtel du « Carré d’or » et ses boutiques luxueuses, accueille une belle terrasse aux couleurs de la célèbre Maison de Champagne. On s’installe…

D’habitude très tranquille, ce Square Beaumarchais, devenu un temps le « Jardin Belle Epoque », porte les couleurs fleuries de la Maison Perrier-Jouët dont on va pouvoir (re) découvrir les cuvées. À l’image du jardin originel de la superbe maison Belle Epoque à Epernay, qui fut la demeure de la famille fondatrice de Perrier-Jouët, celui-ci présente divers espaces alliant expériences sensorielles et gustatives. Chaque installation invite à la découverte de l’univers de la Maison centré autour du Chardonnay, cépage signature des champagnes Perrier-Jouët, qui définit leur style floral si reconnaissable… comme leurs bouteilles et leurs verres !

L’Hôtel Hermitage Monte-Carlo, fleuron de la Société des Bains de Mer, est l’adresse chic des connaisseurs, proche du cœur vibrant de Monaco, tout en restant un havre de tranquillité pour ses hôtes et c’est le personnel attentif et attentionné de l’établissement qui veille au service. Reste à choisir son flacon parmi les cuvées dont les plus précieuses – les champagnes millésimés Perrier-Jouët Belle Epoque – porte l’anémone japonaise, fleur emblématique peinte en 1902 pour la Maison par Émile Gallé, un des maîtres de l’Art Nouveau.

Art encore, et toujours, Perrier-Jouët et l’artiste mexicain Fernando Laposse mettent à l’honneur la collaboration essentielle entre les espèces qui composent la nature au sein du vignoble dans de nouvelles éditions limitées, réinterprétant, entre autres, le coffret de Perrier-Jouët Blanc de Blancs, cuvée hommage au Chardonnay, le cépage signature de la Maison depuis 1811. Particulièrement intéressé par les actions mises en œuvre par la Maison pour enrichir la biodiversité dans son vignoble, Fernando Laposse s’est inspiré de la pollinisation, un moment éphémère qui souligne l’importance de chaque espèce dans le développement des vignes.

L’expérience sensorielle se poursuit avec Oecanthus, une œuvre sonore conçue par l’artiste italien David Monacchi. Fruit d’un travail minutieux mené pendant plusieurs mois au sein des vignobles de la Maison, cette création capture la richesse sonore de la biodiversité locale. À travers cette installation, l’artiste souligne l’importance de la biodiversité dans l’élaboration des vins de la Maison.

Au cours de cette pause-promenade, sous un kiosque spécialement inspiré du style Art Nouveau, on découvrira « l’Arbre à Flûtes » réalisé par l’artiste Tord Boontje. Cette création inédite dont les branches sont ornées de flûtes de champagne, habituellement visible à la Maison Belle Epoque, tend ses branches pour nous inviter à se saisir (délicatement) d’une flûte suspendue pour déguster les cuvées d’exception, sous les conseils d’un sommelier expert.

On trouvera à la carte le Perrier-Jouêt Grand Brut au verre (25 €), en bouteille (150 €) ou en magnum (280 €), le « Blason Doré (35, 210 et 410 €) , tandis que le Blanc de Blancs ne se trouve qu’à la coupe (30 €) ou en bouteille (190 €) et que le Belle Epoque 2015 n’existe qu’en bouteille 490 €), comme le même en rosé, mais dans son millésime 2014 (1 200 €).

Pour accompagner cette dégustation intense, quelques bouchées sympathiques sont servies en version salée avec des Rolls : Pastrami oignons, Saumon fumé Philadelphia, du Poulet citron et du pain Pita, à Poke bowl à la provençal (Tous à 20 €), la version sucrée proposant le Cake du moment, la Salade de fruits (8 €) ou le Cookie XXL (10 €).

Les plus gourmands poursuivront ces moments au sein des restaurants de l’hôtel, ceux de Yannick Alleno : Le Pavyllon (1 étoile Michelin) et l’Abysse (2 étoiles) étant des références. Et rien n’interdit de dîner au champagne !

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