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Cadeaux de Noël : comment les Français prévoient-ils de consommer ?

La magie de Noël rimera avec économie cette année, selon le sondage publié par Ferpection spécialiste de l’UX Research : où, quoi, quand, combien, et comment les Français vont-ils acheter leurs cadeaux de Noël ? Le point avec son fondateur, Thibault Geenen.


 

Y aura-t-il moins de cadeaux sous le sapin cette année ?

Thibault Geenen : Malheureusement oui, selon 41% des personnes interrogées. Avec notamment 28 % des répondants qui réduisent leur budget par personne et 13 % qui feront des cadeaux de Noël à moins de personnes que par le passé. Sans surprise, ces proportions augmentent significativement pour les personnes qui anticipent un impact dû à la variation de leur pouvoir d’achat. Ils sont alors 50% à prévoir un budget réduit par personne et 19 % à prévoir de faire des cadeaux à moins de personnes. Ce qui, en revanche, est surprenant, c’est l’impact de la pandémie actuelle vécu pour 11% des personnes comme une raison d’acheter plus de cadeaux pour 11% des personnes : peut-être pour compenser une période morose ou pour fêter dignement des retrouvailles tant attendues. De même, les personnes les plus conscientes de l’impact écologique de leurs cadeaux de Noël sont aussi les plus susceptibles de faire plus de cadeaux de Noël, à 14% vs. 5% des répondants.

 

L’achat en ligne continue-t-il à prendre de l’ampleur, et pour quel type de produits en particulier ?

Thibault Geenen : L’achat en ligne est incontournable avec 63 % des individus interrogés qui ont l’intention d’acheter sur ordinateur, mobile ou tablette. S’ils sont encore plus nombreux à prévoir d’acheter en magasin, soit 69 %, on voit que digital et magasin sont à des niveaux de plus en plus proches. Avec des catégories d’achat plus propices car, parmi les personnes qui comptent acheter en ligne, elles visent pour 42 % des produits high-tech contre 34 % pour l’ensemble des répondants. Cette proportion est de 49 % dans l’habillement contre 41 % sur l’ensemble du sondage, et 63 % contre 56 % dans les jeux jouets et loisirs. Enfin dans l’ameublement / décoration, elle est de 25 % contre 20 % des personnes interrogées.

 

On dit que cela booste le drive-to-store pour le plus grand bénéfice des magasins physiques. Cela est-il né du premier confinement ?

Thibault Geenen : En effet, la tendance à consulter des informations sur écran, puis à acheter en magasin grandit d’année en année et le premier confinement n’a fait que l’accélérer. En 2021, parmi les répondants qui comptent faire du repérage sur ordinateur, ils sont plus de trois sur quatre (77 %) à penser acheter en magasin. Sur mobile, cette proportion passe à deux sur trois (67 %). Cela n’exclut pas qu’ils fassent également des achats en ligne.

 

Que doivent privilégier les sites web pour bien vendre mais aussi rassurer ?

Thibault Geenen : Effectivement, selon les résultats de l’étude, bien vendre c’est d’abord rassurer. La confiance qu’inspirent les sites est jugée extrêmement importante par 38 % des répondants. Cette confiance émane de la qualité de l’information concernant les produits eux-mêmes, un élément extrêmement important pour 36 % des répondants, et celle concernant la livraison ou le retrait, extrêmement important pour 39 % des répondants. Bien que significatives, les promotions ne sont extrêmement importantes que pour 27 % des répondants, à égalité avec la capacité à trouver rapidement les produits recherchés. Viennent ensuite le large choix de produits, la vitesse de chargement des pages, l’esthétique et enfin l’originalité du site.

 

Cela s’applique-t-il aussi pour les réseaux sociaux comme nouvelle plateforme d’e-commerce ?

Thibault Geenen : Oui bien entendu. Sur les réseaux sociaux cependant, les recommandations viennent dans un premier temps compenser une « information produit » souvent plus succincte. Ces recommandations peuvent venir des contacts que vous avez, de témoignages ou de la prise de parole du vendeur qui se met lui-même en scène. Très souvent, la vente se conclut malgré tout sur un site Internet qui reprend alors les codes classiques d’information et de réassurance.

 

Quel est le principal écueil des sites web des marques qui font appel à vous ?

Thibault Geenen : Les situations des sites web de marque varient énormément selon leur maturité, leur activité, etc. S’il fallait choisir un enjeu principal, il s’agirait de la capacité des sites à proposer une information au bon moment dans le parcours d’achat. Lorsque nous testons ce type d’expérience utilisateur, nous constatons souvent que certaines étapes du parcours sont trop surchargées et perdent l’utilisateur, alors qu’à un autre moment, il ne trouve pas l’information qu’il attend. On retrouve ce phénomène dans l’étude puisque le premier critère selon les répondants est la disponibilité d’informations de livraison ou de retrait jugée à 39 % extrêmement important, suivi de près par les informations concernant le produit, jugée à 36 % extrêmement importante.

 

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