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Avec Château Galoupet, LVMH fait le choix du temps long et d’une viticulture durable en Provence

Château Galoupet Cru Classé

Le géant du luxe a donné carte blanche à Jessica Julmy, Managing Director, pour la renaissance de Château Galoupet. Au programme ? Exprimer toute la richesse de la terre et du terroir tout en faisant du domaine un fleuron du développement durable chez Moët Hennesy.

 

Préserver la biodiversité

Cela faisait plusieurs années que Bernard Arnault voulait s’implanter en Provence. C’est chose faite depuis 2019, avec l’acquisition de Château Galoupet, premier Cru Classé de Provence de son portefeuille. Les raisons de ce coup de cœur ? Un domaine viticole au riche potentiel, dont l’histoire remonte au 18e siècle, niché dans un écosystème unique. 

Pour ce nouveau venu dans le giron du groupe de luxe, les ambitions sont clairement affichées : faire de Château Galoupet un fleuron du développement durable à la fois pour l’industrie, la région et les autres maisons de luxe. Un challenge de haut vol qui a été confié à Jessica Julmy, Managing Director de Château Galoupet. Celle qui a fait ses classes au sein de la Maison de Champagne Krug a très vite arrêté une vision pour le futur du domaine : « Sublimer la Provence via son terroir et sa biodiversité », pour reprendre ses termes. Pendant plusieurs mois, Jessica Julmy et ses équipes ont décliné en engagements concrets cet objectif de long terme.

Avec plus de forêts protégées que de vignes, le domaine est un sanctuaire local pour la biodiversité

A la question de savoir comment créer un grand vin de Provence, un rosé de terroir, tout en étant aussi respectueux de l’environnement que possible, Jessica Julmy répond en trois points : la conversion biologique, le respect des savoir-faire traditionnels, et l’engagement en faveur de la biodiversité. Entamée dès 2020, la conversion biologique des 69 hectares de vignes sera achevée en 2023. Outre la labellisation AB, Château Galoupet a l’avantage de travailler entièrement ses raisins, ce qui permet une gestion viticole complète et une transparence des pratiques à chaque étape de l’assemblage.

Pour préserver et soutenir la biodiversité du domaine, Château Galoupet a sollicité le soutien du CEN PACA (Conservatoire des Espaces Naturels Provence-Alpes-Côte d’Azur) afin de réaliser un audit des bois et recenser les espèces présentes. 200 ruches ont par ailleurs été installées sur le domaine, ainsi qu’une station de fécondation d’abeilles reines.

Au-delà de ces initiatives prises en collaboration directe avec les acteurs locaux, Château Galoupet va plus en loin en investissant pour l’avenir, en consacrant 3,5 hectares à la recherche et au développement. En collaboration avec des scientifiques et experts du sol de l’INAO (L’Institut National de l’Origine et de la Qualité), des essais sont en cours pour explorer le potentiel des cépages résistants au climat et à la sécheresse de la région, mais également pour tester la piste des pesticides naturels.

Engagé du sol au verre

Après trois années passées à régénérer les sols et à faire revivre la nature sur le domaine, l’heure est venue de présenter les premiers vins rosés de Château Galoupet. Là encore, Jessica Julmy a choisi d’apposer sa patte. « Quand nous avons découvert que 40% de l’empreinte carbone d’un domaine viticole provenait de son packaging, il était clair que nous devions aborder ce sujet de manière drastique. Nous avons opté pour un verre ambré recyclé à 70%, qui pèse 499 grammes, contre 770 grammes en moyenne pour un bouteille de rosé ».

Les bouteilles innovantes de Château Galoupet Cru Classé et Galoupet Nomade

Avec un assemblage de grenache (49%), Syrah (15%) et Tibouren (15%), le résultat offre à la dégustation un parfum complexe et intense, qui tire sur les fruits blancs et les agrumes. En bouche, la rondeur séduit immédiatement, avant de laisser place à une note finale saline. On aime la polyvalence de cette expression, qui lui permet de passer de l’apéritif au dessert, sans fausses notes.

Pour le second vin, Galoupet Nomade, la réflexion a été tout autre car les contraintes n’étaient pas les mêmes. « Comme ce n’est pas un vin de garde, nous avons sélectionné la solution de Prevented Ocean Plastic. Entièrement recyclable, elle est 87% plus légère que la moyenne des bouteilles de vin en verre et 40% moins épaisse » explique Jessica Julmy. Une bouteille innovante pour un vin frais et léger d’été.

 

 

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