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Alpes Hôtel du Pralong, votre nouveau point de chute à Courchevel

© Stanislas Gros

Parfois, il faut savoir s’éclipser pour mieux revenir. Quitte à se faire affubler du nom de « belle endormie » et laisser libre cours aux spéculations… L’Alpes Hôtel du Pralong a mis à profit ses trois années de fermeture pour opérer un virage à 180 degrés afin de s’aligner sur les plus belles demeures de la destination montagnarde. Une adresse qui ravira les plus exigeants d’entre nous. Découverte.

 

À Courchevel 1850, les palaces et autres chalets exclusifs sont la norme. Lorsque l’on s’éloigne un peu trop de ce standing, cela se remarque forcément. Cette boussole en tête, le groupe Dokhan Luxury Hotels a repensé dans sa globalité le positionnement de l’établissement pour le hisser parmi les adresses emblématiques. Ceux qui n’ont pas connu l’avant – à mon image – ne pourront soupçonner un instant le poids du temps ayant abouti à un changement de mains de propriétaires, tant L’Alpes Hôtel du Pralong, nouveau cru, véhicule aujourd’hui luxe, calme et volupté.

© Stanislas Gros

 

D’abord, il y a cet accueil soigné dès votre arrivée gare de Moûtiers-Salins-Les-Brides. Vous « monterez » en station dans une élégante cylindrée avec chauffeur privé. Ne vous préoccupez de plus rien et admirez les montagnes qui défilent magistralement. Une fois sur place, vous réaliserez ce que veut vraiment dire « hôtel au pied des pistes »… Sur cet aspect, il n’est pas possible de concurrencer l’adresse. Entre vous, la neige et les télésièges, quelques mètres. De quoi exciter les plus sportifs d’entre nous pour qui skier est une passion dévorante !

Vous patienterez bien un petit quart d’heure ? Le temps de faire votre check-in et de découvrir votre royaume alpin. Le charismatique directeur général Sébastien Tailpied vous réserve un accueil des plus chaleureux si bien qu’on ressent instantanément une dimension familiale. Première impression qui se confirme en chambres et en suites. Cosy, spacieuses, au luxe discret, les 65 clefs vous enveloppent de leur douceur rustique.

© Stanislas Gros

 

Less is more, cette philosophie imprègne chaque espace méticuleusement rénové par Claudia Ravnbo, décoratrice parisienne originaire de Norvège et notamment connue pour son travail pour Ladurée. L’architecte a eu carte blanche pour insuffler un air de Scandinavie dans un twist de modernité.

© Stanislas Gros

 

Les codes éternels des chalets savoyards : fenêtres à petits carreaux, poutres anciennes, vieux bois de sapin et d’épicéa, pierre brute s’entremêlent dans un joyeux mélange de couleurs et motifs. Si le vert et l’écru dominent, c’est pour mieux intégrer la nature et effacer la barrière intérieur-extérieur. Au bar, autour d’une cheminée à double entrée, les fauteuils scandinaves miel et rouille renforcent la sensation cocon. Les chambres (de 28 à 70m2) irradient de lumière et offrent désormais un spectacle permanent sur les montagnes ensoleillées ou les pistes, selon l’orientation.

Vous êtes en premières loges pour assister au ballet des skieurs, aux premiers émois des plus petits à l’assaut de la poudreuse ou encore pour prendre la température du rendez-vous incontournable de la mi-journée : le déjeuner festif de l’hôtel autour d’un délicieux barbecue en plein air. La vie est belle comme un hiver au sommet.

© Stanislas Gros

 

On quitte son poste d’observation : la terrasse, pour le confort de son lit XXL où l’on peut bouquiner tranquillement, regarder sa série préférée, faire une sieste ou savourer son petit-déjeuner en room service, à vos humeurs ! La pièce attenante, le salon qui abrite un canapé-lit, peut être investi par ses proches qui, eux, déroulent leur propre planning. Chacun vaque à ses occupations. Une certitude, le bonheur de se retrouver ensemble à l’occasion de bonnes tablées. Lorsque le soleil décline, direction le bar lounge pour un tea-time régressif. Madeleines, crêpes maison, cakes déclinés au citron, chocolat, nature, sélection de tartes… La cheffe Flora Mikula vous donne un avant-goût de ce qui vous attend au dîner.

Cette artiste-artisane met tous les palais d’accord en une bouchée ! L’ancienne disciple d’Alain Passard trace sa voix vers les étoiles avec sa cuisine instinctive, généreuse, goûteuse, subtile. Il suffit de revenir au dîner pour comprendre qu’il se passe quelque chose avec cette cheffe : les tables sont pleines, la brigade s’active énergiquement, les convives viennent aussi de l’extérieur, délaissant leurs hôtels le temps d’un repas. Japonais, Qataris, Anglais, Français, Italiens, Brésiliens… Les visages changent, mais l’appétence partagée pour le restaurant Le Musher les réunit unanimement.

Flora Mikula © Stanislas Gros

 

D’épicurisme, il en est donc bien question à L’Alpes Pralong dont la carte se distingue par un large choix de mets comme si le mot d’ordre était de ne jamais vous lasser, si toutefois vous comptiez rester quinze jours d’affilée !

En entrée, on testera un jour la burrata crémeuse, le lendemain, le saumon en ficelle saupoudré de caviar de la maison Petrossian ; une autre fois, les trois œufs bio coques au foie gras, à la truffe et aux morilles ou pourquoi pas cette salade homard avocat repérée à la table d’en face ? L’exploration peut s’étaler sur plusieurs jours…

Côté plats, on voyage entre terre et mer, avec une longue halte en Savoie et en Italie. On se délecte de la belle sole meunière ; du poulpe grillé piment d’Espelette, sauce chimichurri ; de la fondue du Pralong, charcuteries locales servies avec des pommes grenailles vapeur et croûtons ; du tomahawk de veau sauce poivre vert. C’est un sans-faute de la cheffe Flora Mikula.

© Stanislas Gros

 

Vous remarquerez également une certaine « agitation » dans l’arrière-salle du restaurant en fin de repas. Enfants et adultes s’y attardent, et font même des allers-retours ! Surprise… Le dessert se décline en buffet-festin. La crème des gâteaux est disposée sur deux immenses tables parsemées de belles vaisselles. Il y a tout : de la tarte aux fruits rouges au tiramisu maison en passant par des omelettes norvégiennes, des charlottes aux poires, fontaine de chocolat, fruits frais, confiseries… Les gourmands sont servis ! Et plutôt triplement, parfois !

L’impression d’être reçu par un proche parent prend encore tout son sens à travers cette manière de concevoir l’expérience dessert. Un moment de convivialité, de joie qui change complètement l’ambiance du restaurant.

Courchevel la gastronome l’est aussi à midi au Grill, la terrasse panoramique côtés pistes. « Le Grill », s’articule autour d’un brasero géant au feu de bois. L’idée d’enchanter votre pause méridienne se joue dans l’assiette et dans les platines du DJ remixant des sets tendances et d’anthologie. Dans sa combinaison de ski, on déguste une planche de fromages de Savoie, un Black Angus ultra tendre ou du poisson délicatement saisi. L’endroit est taillé pour Instagram et s’insère au 21 siècle en rassemblant une faune éclectique.

© Stanislas Gros

 

Retour dans son cocon, au Spa précisément, pour un pur moment de déconnexion. Le cinq étoiles s’est associé à la griffe Kos connue pour ses protocoles naturels aux parfums envoûtants. Ce sanctuaire a des odeurs de verveine, de rose, d’eucalyptus… Tout ce qu’il faut pour nous emmener très loin. Massages et soins du visage ponctuent vos fins de journée en majesté.

Au terme de son séjour, on se dit qu’on a trouvé son nouveau point de chute alpin…

 

 

Pour aller plus loin :  

Alpes Hôtel du Pralong 

www.alpeshoteldupralong.com

 

 


 À lire également : « Familles Je Vous Aime À Courchevel »

 

 

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