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Entrepreneuriat féminin : le réseau international Bold by Veuve Clicquot au MEDEF avec une délégation d’entrepreneures du monde entier 

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Entrepreneuriat féminin : le réseau international Bold by Veuve Clicquot au MEDEF avec une délégation d’entrepreneures du monde entier

Lundi 17 juin, dans les salons feutrés du siège du Medef à Paris, la Maison Veuve Clicquot organisait une rencontre inédite entre une vingtaine de femmes entrepreneures venues du monde entier et des représentantes du monde patronal français.  

Réunies dans le cadre du Bold Forum, ces lauréates des Bold Woman Award et Bold Future Award ont partagé leurs expériences d’entrepreneuriat, leurs freins, leurs leviers et surtout, leur vision du changement. Une table ronde orchestrée en présence de Garance Pineau, directrice générale du Medef, Patricia Vialla, présidente du réseau Femmes du Medef, et  Brune Failliot, directrice culture et communication de la Maison, pour aborder les défis majeurs de l’entrepreneuriat féminin. 

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Depuis plus de 50 ans, la Maison Veuve Clicquot célèbre et soutient les femmes entrepreneures. Créé en 1972, le Bold Woman Award distingue chaque année des profils visionnaires, créatifs et résilients. En 2014, le Bold Future Award est venu élargir le spectre, récompensant des fondatrices de start-up à fort potentiel. À ce jour, plus de 450 femmes dans 27 pays ont été distinguées, une communauté internationale inspirante et engagée, que le Bold Forum a permis de rassembler à Paris et à Reims pour la première fois depuis la pandémie. 


Au fil des échanges, un constat partagé s’est dessiné : pour que les femmes entreprennent, il faut lever des freins structurels encore puissants. D’abord, celui de la visibilité. La Nigériane Rewa Udoji a rappelé l’impact décisif de ses mentors : « Mon mentor m’a appris que mon identité était ma différence. Etre différente, c’est se distinguer. » Plus qu’un simple accompagnement, le mentorat devient selon elle un levier stratégique : « C’est un investissement sur le long terme : quand on accompagne une femme, c’est tout un écosystème que l’on transforme. » Même dynamique du côté d’Insiya Jafferjee, cofondatrice de Shellworks, pour qui les programmes d’accélération jouent un rôle-clé : « Ces programmes nous ont offert de la visibilité, un sentiment d’appartenance à une communauté, et le capital de départ pour construire et développer notre entreprise. » 

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Ce dernier point résonne avec un autre obstacle majeur : l’accès au capital. Dans certains secteurs, le financement reste une forteresse verrouillée. La Sud-africaine Refilwe Sebothoma en témoigne : « Le plus grand obstacle à la croissance de mon entreprise reste l’absence de soutien financier, doublée de la difficulté à accéder à des capitaux abordables. Dans une industrie aussi contrôlée et monopolisée, c’est un défi de taille pour une femme entrepreneure. » 

Enfin, au-delà des moyens, c’est l’imaginaire de l’entrepreneuriat féminin qu’il faut élargir. Car si certaines femmes sont encouragées à entreprendre, c’est encore trop souvent dans des secteurs traditionnellement perçus comme féminins. Or, comme le rappelle Zama Ngcobo, également sud-africaine : « Nous ne voulons pas seulement travailler dans la tech : nous voulons progresser dans la tech. Et cela est valable pour tous les autres secteurs traditionnellement réservés aux hommes. » Le combat se mène aussi sur le terrain des représentations. Au Brésil, Marina Torres s’y attèle en plaçant la diversité au cœur de son entreprise. Un choix stratégique autant qu’éthique : « Certains dirigeants confondent encore diversité et philanthropie, alors qu’il s’agit d’un levier stratégique majeur pour l’innovation, la performance et la compétitivité. » 

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Avec le Bold Forum, la Maison Veuve Clicquot ne se contente pas de mettre en lumière ces parcours : elle agit concrètement pour faire bouger les lignes. L’événement a d’ailleurs marqué le lancement officiel de la 53e édition du Bold Woman Award et du Bold Future Award. Les entrepreneures sont invitées à candidater jusqu’au 14 septembre via la Bold Open Data Base, première base de données au monde, ouverte et gratuite imaginée par Veuve Clicquot avec la scientifique Aurélie Jean. Un outil inédit pour recenser, faire émerger et mieux soutenir les talents féminins de demain. 

Article rédigé en partenariat avec Veuve Clicquot

 


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