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Agnès Varda, Une « Grande » Réalisatrice À La Fantaisie Contagieuse S’est Eteinte

Agnes Varda Oscar film réalisatriceHOLLYWOOD, CA – NOVEMBER 11: Director Agnes Varda, winner of the Honorary Award presented by Angelina Jolie, speaks onstage at the Academy of Motion Picture Arts and Sciences’ 9th Annual Governors Awards at The Ray Dolby Ballroom at Hollywood & Highland Center on November 11, 2017 in Hollywood, California. (Photo by Kevin Winter/Getty Images)

Les hommages pleuvent depuis la publication du communiqué de presse à l’AFP, et tous saluent l’artiste, la personnalité puissante de l’une des rares femmes réalisatrices de son époque et, pourrait-on dire « aujourd’hui encore ». Agnès Varda, 90 ans s’est éteinte dans la nuit. Une femme, une réalisatrice, une œuvre… à re-découvrir.

 

Celle qui disait « ne pas être dans la lamentation mais dans le compagnonnage avec les morts » s’est éteinte, laissant derrière elle un bel héritage aux Français : un état d’esprit, des convictions, sa fantaisie – si intelligente – et une collection aussi indispensable que culte de films dont Cléo de 5 à 7 (1962), Sans toit ni loi (1985, Lion d’or à la Mostra de Venise), Jacquot de Nantes (1991), Les Glaneurs et la Glaneuse (2000), Deux ans après (2002), Les Plages d’Agnès (2009, César du meilleur film documentaire) et Visages, villages, nommé aux Oscars.

 

Née en 1928 à Ixelles, l’histoire d’Agnès Varda commence avec sa vie d’étudiante aux beaux-arts (la photographie) et à l’école du Louvre. Elle veut faire du cinéma une « expérience aussi passionnante et périlleuse » avec des films « faits main » qu’elle confectionnera depuis son atelier de la rue Daguerre à Paris dans le quatorzième arrondissement.

Ainsi son oeuvre – si elle doit se résumer – ne peut être comprise que par le prisme de l’expérimentation. Celle d’une femme profondément plasticienne dans son approche cinématographique, qui intègre les chose de la vie comme des matériaux d’étude pour ses films. Avec pour sujets de prédilection l’aléatoire, la fantaisie , les sautes de mémoire, et… l’amour bien entendu, qui ne doit pas nous faire oublier de mentionner celui qu’elle partagea avec Jacques Demy.

 

Première réalisatrice récompensée par un Governors Award à Hollywood

Elle laisse derrière elle une oeuvre personnelle et bien vivante, à laquelle le monde du cinéma avait récemment rendu hommage en lui décernant les récompenses les plus prestigieuses : à Cannes (Palme d’honneur 2015), à Hollywood où elle est la première femme réalisatrice (Oscar d’honneur 2017 mais aussi  Visages, villagesco-réalisé avec JR, nommé aux Oscars) et dernièrement aux César. Une grande dame du cinéma.

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