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Waterdrop : comment la startup autrichienne disrupte l’industrie de la boisson

Les fondateurs de Waterdrop : Martin Murray, CEO, Christoph Hermann, CDO et Henry Murray, COO et CMO

Fondée en 2016 en Autriche, waterdrop® révolutionne l’industrie des boissons avec une innovation, le « microdrink  »  : un cube compact sans sucre qui se dissout dans l’eau et l’enrichit en fruits, plantes et vitamines naturelles. Après seulement 5 ans d’existence, la société a atteint plus de 2 millions de clients en ligne, et est référencée dans plus de 10 000 points de vente.

Comment est née l’idée de Waterdrop?
Martin Murray : Imaginez que vous êtes dans un avion, que vous avez soif mais que vous n’avez pas envie de vous tourner vers les boissons sucrées, vous finirez probablement par demander l’option la plus saine : l’eau. C’est sain, mais parfois, c’est un peu ennuyeux.  C’est ce que j’ai ressenti en 2016, à plusieurs mètres d’altitude. Avec le recul, ce fut un moment majeur d’inspiration et de bascule. C’est comme ça qu’est née l’idée du premier « microdrink » au monde : un cube compact sans sucre qui se dissout dans l’eau et l’enrichit en fruits, plantes et vitamines naturelles.

Waterdrop développe deux arguments : le premier concernant la consommation d’eau, le second sur la réduction des plastiques. Pouvez-vous nous en dire plus?

Martin Murray : La mission principale de waterdrop® est d’encourager chacun à boire plus d’eau, d’une manière plus durable. Pour atteindre ses objectifs, nous réduisons considérablement l’utilisation de plastique et les émissions de CO2. L’économie de 98 % de plastique par rapport aux boissons traditionnelles en bouteille est obtenue grâce à l’emballage individuel recyclable de chaque cube : le plastique contenu dans un seul bouchon d’une bouteille traditionnelle équivaut à 10 microdrinks. Depuis nos débuts, que ce soit via notre partenariat avec la Plastic Bank ou grâce à nos microdrinks, nous avons fait économiser plus de 20 millions de bouteilles en plastique.

Le concept de Waterdrop? Enrichir l’eau du robinet avec des microdrinks.

En quoi consiste les microdrinks, ces cubes effervescents pour agrémenter l’eau du robinet?
Martin Murray : Il s’agit de petits cubes composés d’extraits naturels de fruits, de plantes et de vitamines à plonger dans 400 à 600ml d’eau – idéalement du robinet. Les microdrinks sont sans sucre, sans conservateurs, sans gluten ni lactose et vegan. Il s’agit avant toute chose d’enrichir l’eau, de lui donner une saveur tout en évitant d’ingérer des quantités astronomiques de sucre ou d’utiliser du plastique à usage unique. Nous avons développé plusieurs gammes. Les microdrinks, à plonger dans l’eau froide, les microtea, à plonger dans l’eau chaude et enfin les microenergy. Ces derniers comportent un apport en caféine naturelle (environ entre 60 et 80mg/cube) afin d’apporter le coup de boost nécessaire avant une séance d’entraînement ou lors d’une journée de travail, tout en buvant plus d’eau! Pour l’ensemble de ces produits, nous proposons des saveurs variées, pensées pour plaire à toute la famille.

Quels ont été les principaux challenges au démarrage?
Martin Murray : Après l’idée initiale, nous avons passé environ deux ans à essayer de comprendre comment fabriquer réellement le produit waterdrop®. Nous avons dû développer toutes les recettes, les machines de production et les emballages en partant de zéro. Nos premiers vrais clients étaient des entreprises. Puis, nous avons rapidement trouvé un emplacement pour un premier pop-up dans la rue la plus fréquentée de Vienne où, pendant un an, nous avons réservé de courtes périodes en fonction des loyers. Cette première expérience physique nous a donné l’opportunité d’avoir un retour direct de la part de nos premiers consommateurs. Grâce à cela, nous avons modifié notre emballage, la recette, le prix et aussi toute la stratégie de communication autour de notre univers produits.

Waterdrop se positionne sur le secteur de la drinktech, quels sont les enjeux de ce marché?
Martin Murray : Nous avons fait notre entrée dans le secteur de la drinktech en janvier 2022 avec le lancement de LUCY® : le premier bouchon intelligent capable de filtrer l’eau grâce à un système UV-C, puis plus récemment nous avons également introduit la carafe LUCY®. Notre enjeu principal est de limiter la production de plastique à usage unique et les émissions de CO2 liées à l’industrie de la boisson. Nos produits ont donc été conçus pour améliorer le goût et la qualité de l’eau, mais aussi pour éliminer les substances nocives de l’eau du robinet. Elle filtre les métaux lourds, le chlore, les résidus de médicaments, les œstrogènes et autres particules comme les microplastiques.

Quels sont aujourd’hui vos principaux marchés ?
Martin Murray : Notre marché historique, et le plus important à date, reste l’Allemagne. Nous observons après seulement un peu plus un an d’existence une forte croissance aux Etats-Unis, un marché qui présente de nombreuses opportunités, mais également de nombreux challenges liés à la crise de l’eau. En Europe, nous sommes également très actifs en France, aux Pays-Bas, en Italie, au Royaume-Unis ou encore en Espagne.

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