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Le métavers, la nouvelle génération numérique lucrative d’Internet ?

Outil de réunion du futur ? Vitrine immersive d’e-commerce? Ce que l’on définit comme l’Internet en 3D, le métavers, fait le buzz depuis que les grands groupes du numérique ont décidé d’investir dans cette technologie de réalité augmentée.


 

Si vous avez vu Matrix, vous avez déjà pu vous faire une petite idée de ce que sont les métavers : un scénario de science-fiction. Au fond c’est un peu comme les NFT ou la crypto-monnaie, le terme nous est familier sans que l’on puisse toujours expliquer son concept… puisqu’il n’appartient pas à la réalité. En effet le métavers, contraction de meta et d’univers, se définit comme un monde virtuel dans lequel vous êtes immergé par le biais de votre avatar. Tous s’accordent à dire que son origine remonte à l’ère des jeux vidéo comme Roblox, Minecraft et Fortnite, qui réunissent leurs joueurs dans des environnements en 2D, ou encore Second Life, une plateforme sociale et de jeux qui existe depuis près de vingt ans. Décrite comme le futur d’Internet, la technologie fait le buzz dans les médias depuis que Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a annoncé qu’il se lançait dans le développement de son métavers. Au passage, il a rebaptisé sa société Meta.

Un concept encore assez flou pour le commun des mortels selon le sondage Ifop pour Talan paru en janvier dernier et qui montre que seulement 35 % des Français déclarent voir de quoi il s’agit, parmi lesquels la moitié sont des jeunes (42 % des 18-24 ans contre 28 % des 65 ans et plus). D’un point de vue économique, le potentiel que renferme le métavers aiguise déjà les appétits.
En particulier les entreprises aux « avant-postes » du commerce en ligne : dans cet espace potentiel du futur, chacun d’entre nous devrait pourvoir accéder à une quantité infinie de services comme  assister à un concert ou participer avec des collègues à une réunion, ou visiter son prochain appartement (une entreprise canadienne a dépensé près de 2,5 millions de dollars pour acquérir une propriété virtuelle dans Decentraland, un monde en 3D inspirée de Geocities ou de Second Life.)…
En France, le géant de la grande distribution Carrefour vient d’annoncer l’acquisition d’une parcelle de terrain virtuel dans le jeu vidéo The Sandbox pour la modique somme de 300 000 euros. La directrice de la transformation digitale de Carrefour Élodie Perthuisot a précisé avoir voulu s’inscrire dans une logique de communication, non commerciale, puisqu’il ne devrait pas être question d’y faire des courses. « On pourrait y organiser de l’événementiel ou des lancements produits », a-t-elle expliqué au Figaro. Affaire à suivre donc.

 

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