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Avec Innogeneration, bpifrance Galvanise Bercy

© Benjamin Sasu

Réunissant plus de 30 000 personnes dans l’enceinte de l’AccorHotels Arena, la troisième édition de BIG (bpifrance Innogeneration) poursuit sa marche en avant en mettant en exergue la bonne santé de l’innovation en France.

« BIG » n’a jamais aussi bien porté son nom. Pour sa troisième édition, la grand-messe mise sur orbite par bpifrance, ce jeudi 12 octobre, a tenu toutes ses promesses et a témoigné de la vitalité de l’innovation et de l’écosystème start-up hexagonale. Avec pléthore d’ateliers thématiques et autres conférences – peut-être trop étant dépourvu du don d’ubiquité – difficile néanmoins de ne pas trouver son bonheur dans les coursives de Bercy, devenu par la force des choses et du naming l’AccorHotels Arena . Ce haut-lieu s’est cependant paré de ses plus habits de lumière pour recevoir les fleurons de l’entrepreneuriat « made in France » qui ont fait part de leur expérience et exposé leur vision du futur d’un écosystème en pleine ébullition. Et c’est manier la litote que de dire que tous promettent des lendemains qui chantent à la France, la voyant purement et simplement accéder au désidérata présidentiel : devenir une « start-up Nation ». 

Dès 8H, la file d’attente est impressionnante pour pouvoir accéder au temple où doit se façonner ce formidable destin. Conséquence de cet afflux : (plus de 35 000 personnes présentes selon organisateurs) les premiers pas sont hésitants et poussifs à cause de l’immensité des lieux et de la multitude de thématiques abordées, citons pêle-mêle les (incontournables) relations Start-Up-Corporate, à « comment éviter les impayés à l’international », ou encore « investir en Afrique de l’Ouest » en passant par les « 10 règles d’or pour préparer et réussir un salon à l’international ». De quoi donner de sacrés maux de têtes pour se décider. Mais une fois le rodage effectué, les déambulations sont moins hasardeuses et la majeure partie des « bulles » (ateliers thématiques sous une chape donnant l’impression d’être dans une bulle en plastique) font incontestablement le plein.

Xavier Niel ouvre le bal  

Séparé par un simple rideau noir, la grande scène « Bang » – la bien-nommée- n’est pas en reste. Après le discours inaugural de Nicolas Dufourcq, l’architecte du renouveau de bpifrance et « Monsieur Loyal » de la journée, qui vante les mérites et le dynamisme de la futur « start-up nation » France, c’est Xavier Niel qui prend la suite sous un tonnerre d’applaudissements. Devant un parterre d’entrepreneur tout acquis à sa cause, le fondateur d’Iliad – qui, rappelons-le réserve ces prises de parole public (et scénique) aux événements estampillés Free- revient sur les grandes lignes de son parcours avant, lui aussi, de déroulé sa vision empreinte d’optimisme pour la France et, à dessein, pour l’Europe. Avec une certaine force de persuasion.

« Si l’on additionne la valeur de toutes les nouvelles entreprises technologiques qui se sont créées dans le monde ces dernières années, elles représentent 3 000 milliards de dollars. Seuls 3% viennent de sociétés européennes. Or, l’Europe c’est 25% du produit national brut mondial. Les pessimistes pensent que l’Europe va tomber à 3%. Je fais partie de ceux qui estiment que nos 3% vont devenir 25%», souligne l’entrepreneur, devant une foule applaudissant à tout rompre. La « grande scène » brille d’ailleurs par l’éclectisme de ses intervenants comme Alain Weill patron de NextRadioTV, maison-mère de BFM Business, mais également d’autres profils assez inattendus comme Patrice Caine, PDG de Thalès, ce dernier ayant la lourde tâche de succéder à « l’orateur » Xavier Niel sur scène. L’occasion néanmoins pour lui d’évoquer l’importance prise par l’intelligence artificielle dans les grands groupes, autre thématique particulièrement prégnante sur les différents tréteaux de l’AccorHotels Arena ce jeudi.

Le Coq bleu de la « French Fab » entre en piste

Autre incontournable de ce grand rendez-vous, la « French Fab », ce label nouvellement lancé par bpifrance et ayant vocation à redonner ses lettres de noblesse à l’industrie en fédérant justement les industriels et ainsi promouvoir le savoir-faire de l’industrie hexagonale à l’étranger. Miroir de l’initiative « French Tech »,  mise sur orbite en 2013, la « French Fab » reprend la même recette, jusqu’à son symbole, un vaillant coq bleu quand le volatile rouge est, lui, indissociable de la French Tech.  D’ailleurs chaque intervenant arborait fièrement ce coq bleu au revers de sa veste. Une belle campagne de promotion accélérée pour cette initiative né au début du mois d’octobre et qui espère connaître le même destin que son illustre grande sœur.  Une journée-marathon qui s’achève par plusieurs concerts. Rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine. Pour rêver encore plus grand.

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