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30 Under 30 – La suite : qu’est devenu Samuel Tamba (Axe-One) ?

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Samuel Tamba, fondateur et PDG d'AxeOne
Depuis sa nomination au palmarès 30 Under 30 de Forbes France en 2022, Samuel Tamba a fondé Axe-One, une société de conseil stratégique auprès des entreprises, des investisseurs et des institutions dans le monde de la Formule 1. Voici ce qu'il est devenu.

Il avait été remarqué par Forbes grâce à son association Diversidays, créée en 2017, dont l’essence reposait sur l’égalité des chances en faveur de l’inclusion numérique. Il s’illustre aujourd’hui en tant que fondateur et PDG d’Axe-One depuis 2022, afin de faire du sport automobile mondial un levier de performance commerciale, de capital, de réputation et d’influence. Porté par une expérience de 8 ans dans des entreprises de renom comme LinkedIn, IBM et Accenture, Samuel Tamba nous explique ce qu’il est devenu aujourd’hui.

 

Forbes France : Où êtes-vous aujourd’hui, depuis votre sélection 30 Under 30 ?

Samuel Tamba : Depuis ma sélection en 2022, j’ai fondé Axe-One, une société spécialisée dans la conception et l’activation de partenariats stratégiques dans le sport automobile, et plus particulièrement en Formule 1.


Aujourd’hui, Axe-One est une agence de référence auprès de plusieurs écuries de F1 et de championnats mondiaux (FIA WEC, F1 Academy), avec une mission claire : connecter des marques, des investisseurs et des institutions à la plateforme unique que représente le sport automobile.

Mes activités actuelles se concentrent sur trois axes :

  • Partenariats stratégiques en Formule 1 : accompagner les grands groupes (tech, finance, luxe, énergie) dans leur entrée sur la grille.

  • Développement international : structurer des deals entre l’Europe, le Moyen-Orient, l’Asie et les États-Unis, en créant des passerelles économiques et culturelles.

  • Hospitalité et expériences exécutives : concevoir des formats exclusifs pour dirigeants et investisseurs dans l’univers des GP et des 24 Heures du Mans.

 

Que retenez-vous de votre parcours entrepreneurial jusqu’ici ?

S. T. : Ce que je retiens de mon parcours entrepreneurial, c’est avant tout l’importance de la résilience et de la capacité à transformer une vision en réalité, malgré les obstacles.

Une réussite dont je suis fier : avoir réussi à créer, en seulement deux ans, une agence reconnue dans l’écosystème fermé de la Formule 1, en construisant la confiance de plusieurs écuries et de groupes internationaux.

Une difficulté marquante : la complexité d’entrer dans un univers aussi compétitif et codifié que la F1. Cela a exigé beaucoup de patience, d’écoute et de rigueur stratégique.

Un conseil que j’aurais aimé recevoir au début : “Ne confonds jamais vitesse et précipitation.” Dans l’entrepreneuriat, il faut aller vite, mais en gardant une vision de long terme.

 

Comment voyez-vous l’évolution de votre secteur depuis votre lancement ?

S. T. : Le secteur du sport et du divertissement a connu une transformation majeure ces dernières années, avec une montée en puissance de la technologie, de l’investissement institutionnel et de l’internationalisation. La Formule 1 en est l’exemple parfait : elle est devenue une infrastructure culturelle et économique mondiale.

Quant à l’écosystème startup, je suis admiratif de la nouvelle génération : plus internationale, plus connectée, plus consciente des enjeux de durabilité et d’inclusion. Mais je crois aussi qu’il faut rappeler l’importance de la rentabilité et de la rigueur : lever des fonds n’est pas une fin en soi, c’est la valeur créée qui compte.

 


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