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Le palmarès FORBES des executive MBA

anglais
@GettyImages

CLASSEMENT  | Face à un contexte d’incertitude qui perdure, le rôle du leadership n’a jamais été aussi stratégique. C’est en ce sens que l’Executive MBA séduit de plus en plus de cadres supérieurs désireux de progresser dans leur vision du management et marquer une nouvelle étape de leur carrière. Forbes France vous propose d’identifier les compétences clés enseignées par les écoles françaises de management ainsi qu’une sélection des meilleurs EMBA.

 

Le contexte actuel a un impact considérable sur les aspirations des étudiants. Et nul doute que la sortie de la crise sanitaire, ainsi que le débat actuel sur le système des retraites, y a contribué. « Le salaire n’est plus la seule mesure pertinente de la réussite et nos élèves recherchent un nouvel élan professionnel et personnel », estime Catherine Chassanite, directrice des programmes MBA chez Audencia. L’EMBA est présenté comme un moyen « de sortir de sa zone de confort et d’avoir des discussions plus franches qu’au travail ».

 

De son côté, Kristine de Valck, doyenne associée en charge des programmes MBA à HEC Paris, explique que les étudiants cherchent à prendre du recul par rapport à leurs pratiques quotidiennes. « Notre programme EMBA aide les participants à aller au-delà de l’intuition, des routines et des solutions qui ont fonctionné dans le passé, estime Kristine de Valck. L’EMBA permet l’auto-réflexion, l’intégration du feed-back des autres et contribue à développer un leader fort et empathique, permettant ainsi la croissance et le développement personnels. » Véronique Carresse, directrice du programme de l’Executive MBA de l’Edhec, remarque aussi « un effet décomplexé qui pousse les managers à oser dire les choses ». Ils rechercheraient désormais un alignement de leur projet professionnel sur leurs propres valeurs. Pour elle, le contexte implique de la part du manager une certaine éthique et des valeurs qui détermineront sa capacité à embarquer ses équipes vers un objectif commun.

 

Un passage à l’action en matière de durabilité

« Depuis la fin de la période Covid, les cadres sont en quête de sens et souhaitent s’engager dans de vrais projets à impact », estime Sami Attaoui, directeur de l’EMBA de Neoma Business School. Pour lui, il n’est plus question de « faire du business comme avant » et l’EMBA est l’occasion de prendre le temps de réinventer son modèle. « Auparavant, ce type de formation consistait à former des cadres avec une vision généraliste mais nous assistons aujourd’hui à un passage à l’action. » Le rôle du dirigeant est justement d’insuffler ce changement en montrant que « la durabilité, la technologie et le leadership sont liés ».

 

Pour Fabien Seraidarian, directeur de la valorisation de la recherche et directeur scientifique du Global EMBA de Skema Business School, l’EMBA ne vise pas à « simplement délivrer du savoir de haut niveau » mais à engager le dialogue pour saisir la singularité de situations et appréhender la multiplicité des solutions concrètes qui peuvent être proposées. La technologie reste pour lui un levier majeur du changement mais ce dernier explique tout de même que la durabilité implique un plus grand degré de complexité. « Il est par exemple désormais assez facile de déployer des outils d’intelligence artificielle dans son entreprise, mais en matière de durabilité, les participants ne savent souvent pas comment s’y prendre », explique-t-il avant de préciser que, dans le cadre de son EMBA, le développement d’un écosystème de parties prenantes en matière de durabilité incluant des ONG permet d’explorer la façon de rendre un modèle économique plus soutenable.

 

Véronique Carresse (Edhec) remarque aussi que ces critères ESG ne sont désormais plus intégrés à des modules mais font partie intégrante de tous les cours consacrés aux fondamentaux. Cela s’applique à la recherche de business modèle mais aussi à la gestion de bilan carbone, qui ne se limite plus au pilotage de données. Chez Audencia, Catherine Chassanite constate une plus grande porosité entre son école Gaïa (fondée il y a un an pour former au management de la transition écologique et sociale) et son programme EMBA. « Nous promouvons par exemple l’approche du triple capital dans les nouveaux modes de comptabilité, ce qui inclut le capital social et environnemental », précise-t-elle. Étant donné que le passage à l’action est une phase plus délicate, les écoles prévoient toutes des ateliers visant à mieux se projeter sur la manière de se lancer. Chez Neoma, cela passe notamment par le biais d’un module qui exige des participants de choisir un problème sociétal et de tenter de le résoudre avec une idée de solution technologique. 30 % des personnes qui passent par leur formation concrétisent ensuite la création de leur propre entreprise.

 

Un moment dédié à la réinvention du leadership

L’EMBA est souvent considéré comme une seconde étape de la vie professionnelle. Mais pour Kristine de Valck (HEC), ce n’est pas forcément le cas : « C’est plutôt un moyen de sortir des sentiers battus et de diriger avec plus d’impact. » Elle ajoute que cela peut aussi être utile pour envisager un changement de carrière ou simplement devenir plus innovant dans son métier. « Nos élèves ont en moyenne quinze ans d’expérience professionnelle à leur actif, donc c’est en partie vrai », rétorque Véronique Carresse (Edhec), tout en admettant remarquer « un glissement d’attractivité du format à temps partiel vers des profils plus jeunes. » Une tendance présentée comme un avantage en termes de diversité des profils. Ce partage d’expérience permet « de croiser des approches intergénérationnelles et d’être plus résilient, agile et souple ».

La confrontation de son propre point de vue à ceux des autres est considérée comme la clé pour évoluer. Sami Attaoui (Neoma) partage cette vision et fait valoir la diversité de ses promotions en termes d’âge, de nationalités et de secteurs. C’est aussi un moyen selon lui de « gagner en crédibilité et en confiance en soi », qualités jugées indispensables dans un monde où la visibilité à court terme est faible. Fabien Seraidarian (Skema) partage cet avis et pense aussi que la richesse interculturelle est primordiale, notamment pour « prendre de la distance avec la vision trop mécaniste du management et savoir avant tout développer une ingénierie du changement capable de s’adapter au contexte ».
Toutefois, cette diversité des profils peut être freinée par le prix de ces formations (avec un ticket moyen de 30 000 euros), alors que les dispositifs de financement des EMBA via CPF sont devenus moins généreux et que les employeurs apparaissent plus frileux s’agissant de contribuer, crise oblige. Il est souvent inévitable d’engager des fonds personnels ou de contracter un prêt bancaire. Le choix d’un EMBA n’est donc pas à prendre à la légère. « Il faut comparer les programmes proposés, assister aux événements de présentation ou encore rencontrer les alumnis pour mieux vous rendre compte de la qualité de l’enseignement », conseille Véronique Carresse (Edhec). Autant de paramètres à considérer pour choisir le cursus le plus adapté à ses attentes.
 

· LES INCONTOURNABLES
·
HEC

 
Coût : 94 000 €
Nombre d’heures : 525 heures réparties sur 18 mois
Accréditations : AACSB, EQUIS, AMBA, grade de master
Niveau d’anglais requis : TOEIC 850, TOEFL 90, IELTS 6,5
Diplôme minimum requis : Diplôme universitaire
Expérience requise : 8 ans dont 2 en tant que cadre
Nombre alumni : 4 500
Nombre promotion : 100
Étudiants internationaux : 83 %
Âge moyen : 40 ans
Professeurs internationaux : 64 %
Professeurs titulaires d’un PhD : 96 %
Professeurs femmes : 30 %
Cours en anglais : 100 %
Salaire après sortie : 332 625 US$
Hausse des salaires : 91 %
→ Les raisons de son succès : Dans le monde des grandes écoles de management, HEC Paris fait autorité. Son EMBA également. Classé numéro 4 mondial par le Financial Times en 2022, ce programme est un véritable accélérateur de carrière. Avec plusieurs formules, il offre une grande flexibilité aux participants pour concilier cours et vie professionnelle. Le programme peut être suivi sur le campus de Jouy, à Paris, à Doha ou à Riyad. L’EMBA HEC Paris propose également 11 majeurs spécialisés allant du luxe à l’énergie en passant par l’entrepreneuriat.
LE PLUS : L’accent mis sur le leadership et la stratégie tout au long du programme permet d’acquérir les compétences essentielles pour un chef d’entreprise.
 

Coût : 79 000 €
Nombre d’heures : 520 heures sur 18/22/30 ou 34 mois
Accréditations : EQUIS accredited EMBA, AACSB, grade de master
Niveau d’anglais requis : TOEFL 100, IELTS Band 7 / In-house English, Test du British Council : CEFR c1
Diplôme minimum requis : Bachelor ou master

Expérience requise : 5 ans
Nombre alumni : 5 000
Nombre promotion : 100 à 115
Étudiants internationaux : 90 %
Âge moyen : 38 ans
Professeurs internationaux : 86 %
Professeurs titulaires d’un PhD : 100 %
Professeurs femmes : 39 %
Cours en anglais : 100 %
Salaire après sortie : 311 444 US$
Hausse des salaires : 74 %
→ Les raisons de son succès : La doyenne des grandes écoles de commerce mondiales propose l’un des meilleurs EMBA mondiaux, classé 5e en 2022 par le Financial Times. Ce programme de haut niveau est accessible sur chacun des campus de ESCP : à Berlin, Londres, Madrid, Paris ou Turin. Allant de 18 à 34 mois, le cursus rassemble des participants de plus de 35 nationalités et s’articule autour de 9 cours fondamentaux, cinq séminaires internationaux, des sessions de coaching et des ateliers de développement personnel.
LE PLUS : Le projet de consulting international (ICP) permet aux participants d’appliquer l’ensemble des concepts étudiés pendant le programme au cas concret d’une entreprise cliente, par équipes inter-campus, sous la responsabilité d’un professeur tuteur. Les conclusions du projet sont régulièrement mises en application par l’entreprise. 
 
Coût : 136 500 € (Europe), 143 160 € (Asie), 129 270 € (EAU) 
Nombre d’heures : 14 à 17 mois
Accréditations : EQUIS, AMBA, AACSB, CEFDG
Niveau d’anglais requis : TOEIC minimum, PTE, TOEFL, IELTS
Diplôme minimum requis : N/A
Expérience requise : 14 ans en moyenne
Nombre alumni : 65 000 dans plus de 180 pays
Nombre promotion : 2 353 (uniquement GEMBA)
Étudiants internationaux : 90 %, plus de 55 nationalités
Âge moyen : 38 ans
Professeurs internationaux : 89 %
Professeurs titulaires d’un PhD : 99 %
Professeurs femmes : 22 %
Cours en anglais : 100 %
Salaire après sortie : 90 826 €
Hausse des salaires : 37 %
→ Les raisons de son succès : Parmi les écoles supérieures de commerce les plus importantes et les plus influentes au monde, l’Insead est établi en Europe (France), en Asie (Singapour), au Moyen-Orient (Abu Dhabi), et en Amérique du Nord (San Francisco). Chaque année, ses 166 professeurs réputés, issus de 41 pays, inspirent plus de 1 500 étudiants et participants aux programmes Master in Management, MBA, Global Executive MBA (GEMBA), Masters spécialisés (Executive Master in Finance, Executive Master in Change) et PhD (Doctorat) ainsi que plus de 11 000 dirigeants d’entreprises participant aux programmes exécutifs.
LE PLUS : Chaque classe d’EMBA de l’Insead présente une diversité inégalée de nationalités et d’expériences professionnelles, ce qui permet aux participants d’apprendre les uns des autres et de constituer un réseau à la fois soudé et mondialement réparti. Une autre caractéristique unique est le programme de développement du leadership (LDP), qui comprend un programme complet de coaching en groupe, d’évaluations à 360 degrés et d’activités d’équipe, conçu pour développer un style de leadership qui vous est propre, ce qui accélère encore la progression de votre carrière.
 

Coût : 65 000 €
Nombre d’heures : 536 heures (67 jours) sur 18 mois

Accréditations : EQUIS, AMBA, AACSB, RNCP, CEFDG (grade de master)
Niveau d’anglais requis : TOEIC 830
Diplôme minimum requis : Bac + 4
Expérience requise : 8 ans
Nombre alumni : 1 700
Nombre promotion : 67
Étudiants internationaux : 69 %
Âge moyen : 39 ans
Professeurs internationaux : 80 %
Professeurs titulaires d’un PhD : 100 %
Professeurs femmes : 42 %
Cours en anglais : 100 %
Salaire après sortie : 196 000 €
Hausse des salaires : 43 %
→ Les raisons de son succès : L’école de commerce française propose un EMBA en partenariat avec Mannheim Business School. Il s’appuie sur son Social Class Project, qui permet à chaque participant de s’impliquer dans un projet d’entreprise à vocation sociale, qu’il conduit en groupe sur toute la durée du programme. Celui-ci laisse également place à l’innovation avec le Strategic Project. Entièrement designé par les participants, aux côtés d’experts de l’Essec, il leur permet de tester leur capacité d’adaptation sur des problématiques entrepreneuriales ou intrapreneuriales.
LE PLUS : Le networking international avec des cours dispensés dans des universités et business schools aux quatre coins du globe font partie intégrante de l’expérience d’un Essec Executive MBA. Un vaste réseau d’institutions partenaires dans le monde contribue à l’organisation et à la mise en place de ces résidences.
 
 

· LES VALEURS SÛRES ·

Coût : 45 000 €
Nombre d’heures : 537 heures sur 16 mois
Accréditations : AACSB, EQUIS, AMBA, grade de master, RNCP

Niveau d’anglais requis : Maîtrise de l’anglais
Diplôme minimum requis : Bac + 4
Expérience requise : 8 ans
Nombre alumni : 788
Nombre promotion : 80 réparties sur 3 promotions
Étudiants internationaux : 47 %
Âge moyen : 39 ans
Professeurs internationaux : 64 %
Professeurs titulaires d’un PhD : 98 %
Professeurs femmes : 32 %
Cours en anglais : 100 %
Salaire après sortie : 170 000 €
Hausse des salaires : 68 %
→ Les raisons de son succès : L’Edhec fait, en France comme à l’étranger, autorité en matière de management. Elle s’appuie sur les savoir-faire, notamment dans le tronc commun, qu’elle propose à tous les participants de son EMBA. Les élèves effectuent deux voyages, pensés comme des expériences immersives à la découverte d’une destination économique et culturelle ou encore de performance durable.
LE PLUS : Le projet de consulting individuel de l’Edhec Executive MBA, qui permet à chaque participant de développer une stratégie pour une entreprise, en vue d’une évolution de poste, ou de bâtir le business model d’une création d’une start-up. Un gain de temps précieux pour les entrepreneurs, d’autant que l’école dispose d’un incubateur au sein de Station F. Le programme de leadership Transform360 qui permet à chaque participant d’acquérir les compétences et capacités nécessaires pour une profonde transformation personnelle et professionnelle.

Coût : 38 000 €
Nombre d’heures : 510 heures sur 18 à 24 mois
Accréditations : EQUIS, AACSB, EFMD Accredited, visa et grade de master national du ministère de l’Enseignement supérieur, RNCP niveau 7
Niveau d’anglais requis : TOEIC 870, TOEFL 580, IELTS 7 

Diplôme minimum requis : Bachelor ou Master
Expérience requise : 6 ans Nombre alumni : 445
Nombre promotion : 68 Étudiants internationaux : 86,1 %
Âge moyen : 39 ans
Professeurs internationaux : 60 %
Professeurs titulaires d’un PhD : 95 %
Professeurs femmes : 34 %
Cours en anglais : 100 %
Salaire après sortie : 118 691 € / Hausse des salaires : 52 %

→ Les raisons de son succès : Avec des campus sur cinq continents, Skema Business School est une école globale et multiculturelle par excellence. Son Global EMBA dont l’accréditation « EFMD Accredited » vient d’être renouvelée pour cinq ans, forme des décideurs développant leur expertise dans différentes fonctions de l’organisation, capables de faire face à la complexité et aux transitions et de conduire des transformations globales. À l’issue du programme qui articule enseignement en ligne, apprentissage en autonomie et en présentiel, les participants maîtrisent les différents langages de l’organisation et savent gérer les processus transversaux dédiés à la création de valeur.

LE PLUS : Fortement internationalisé, le programme offre la possibilité d’appréhender la globalisation dans sa diversité sur quatre continents pendant les semaines résidentielles où plus de 20 nationalités de participants se côtoient. Le programme permet d’acquérir en situation une compréhension des leviers stratégiques que sont l’IA, la RSE mais également des différents facteurs de contingence tels que l’interculturalité et les spécificités des différents secteurs industriels. Dans un souci permanent d’innovation et d’intégration pédagogique, à l’instar des pratiques des universités américaines, les participants conjuguent aspirations personnelles et élaboration d’un projet professionnel.

 

Coût : 37 900 €
Nombre d’heures : 500 heures sur 15 mois

Accréditations : AACSB, EQUIS, AMBA, RNCP, BSIS
Niveau d’anglais requis : TOEIC 780, TOEFL 90
Diplôme minimum requis : Bachelor
Expérience requise : 5 ans
Nombre alumni : 2 487
Nombre promotion : 89
Étudiants internationaux : 88 %
Âge moyen : 41 ans
Professeurs internationaux : 78 %
Professeurs titulaires d’un PhD : 100 %
Professeurs femmes : 45 %
Cours en anglais : 100 %
Salaire après sortie : 145 500 US$
Hausse des salaires : 45 %

→ Les raisons de son succès : Le Global Executive MBA de Neoma délivre aux managers les clés pour transformer les défis posés par l’accélération digitale et le changement climatique en opportunités de développement qui profitent aux organisations et ont un impact sur la société. Le programme est centré sur le développement personnel de chaque candidat (coaching sur mesure, mentoring, accompagnement réseau) et s’articule autour de quatre thématiques porteuses : l’entrepreneuriat, la durabilité, la digitalisation et data, et le leadership. Le programme affiche également une forte ouverture internationale via notamment des cours en échange chez des partenaires académiques de renom (tels que Politecnico di Milano et Porto BS).

LE PLUS : Le voyage pédagogique du Ghana consacré à l’entrepreneuriat social qui permet aux participants, à travers la rencontre avec les acteurs de l’écosystème économique local (investisseurs, entrepreneurs, etc.), d’affiner leur compréhension du potentiel de cet environnement business émergent.

 

Coût : 38 500 €
Nombre d’heures : 518 heures sur 18 mois

Accréditations : AACSB, EQUIS, AMBA, RNCP

Niveau d’anglais requis : TOEFL ou TOEIC

Diplôme minimum requis : Bac + 4

Expérience requise : 8 ans
Nombre alumni : 1 400
Nombre promotion : 100
Étudiants internationaux : 50 %
Âge moyen : 41 ans
Professeurs internationaux : 58 %

Professeurs titulaires d’un PhD : 100 %

Professeurs femmes : 45 %
Cours en anglais : 45 %
Salaire après sortie : 105 000 €
Hausse des salaires : 30 %

→ Les raisons de son succès : École habituée au top 10 hexagonal, Audencia a fait de la RSE son fer de lance depuis vingt ans. Elle vise maintenant à accompagner la transformation vertueuse des individus, des organisations et de la société. L’Executive MBA consiste en un programme de management général pour développer ses capacités de compréhension, d’analyse et de prise de décision dans un environnement professionnel particulièrement mouvant.

LE PLUS : La MBA Community, qui regroupe cinq programmes MBA, permet une approche multiculturelle et multigénérationnelle entre les profils juniors et ceux à forte maturité professionnelle, comme les apprenants de l’Executive MBA.

 

Coût : 532 heures en part-time 3 j/mois sur 20 mois, ou en fast-track en 10 mois, ou online en 17 mois
Nombre d’heures : 537 heures sur 16 mois
Accréditations : AACSB, EQUIS, AMBA, RNCP
Niveau d’anglais requis : TOEIC pour les tracks en anglais

Diplôme minimum requis : Bac + 4 (possibilité de VAP)

Expérience requise : 7 ans
Nombre alumni : 1 552
Nombre promotion : 35 à 40
Étudiants internationaux : 32,6 %
Âge moyen : 41 ans
Professeurs internationaux : 53,5 %
Professeurs titulaires d’un PhD : 98 %
Professeurs femmes : 49 %
Cours en anglais : de 0 à 100 % selon le format sélectionné

Salaire après sortie : 188 989 €
Hausse des salaires : 68,2 %

→ Les raisons de son succès : École historique du top 5 des grandes écoles de management, emlyon business school est l’école phare en ce qui concerne l’entrepreneuriat. Si le programme s’étale en moyenne sur vingt mois, plusieurs « tracks » existent, offrant un maximum de flexibilité. Il est possible de suivre le cursus en français (avec quelques cours dispensés à l’étranger) ou en anglais sur les campus de Paris, Écully, Casablanca ou Shanghai. L’EMBA offre quatre parcours de spécialisation appelés « Maker’s Bridge » en : Corporate Executive, Dirigeants de PME/ETI, Intrapreneur, Entrepreneur.

LE PLUS : L’engagement social et environnemental constitue désormais le fil conducteur de toutes les formations à emlyon, qui est devenue une société à mission en 2021.

 

Coût : 37 200 €
Nombre d’heures : 504 heures sur 18 mois
Accréditations : EQUIS, AMBA, AACSB, RNCP
Niveau d’anglais requis : TOEIC min. 800
Diplôme minimum requis : Bac + 3/4
Expérience requise : 5 ans dont 3 années de management

Nombre alumni : 335
Nombre promotion : 28
Étudiants internationaux : 50 %
Âge moyen : 38 ans
Professeurs internationaux : 60 %
Professeurs titulaires d’un PhD : 70 %
Professeurs femmes : 56 %
Cours en anglais : 100 %
Salaire après sortie : 102 854 €
Hausse des salaires : 46 %

→ Les raisons de son succès : Rennes School of Business est une école internationale de management située en Bretagne. Elle permet d’expérimenter des pratiques diversifiées de management dans le monde et de développer des compétences essentielles au service des entreprises. École cosmopolite, elle propose une large gamme de programmes. Accréditée EQUIS, AACSB, AMBA, 5 000 étudiants, 350 universités partenaires.
L’Executive MBA forme les managers, entrepreneurs et dirigeants à créer de la valeur dans un environnement en constante évolution. Il fournit les outils pour développer et mettre en œuvre des stratégies durables par un solide apport de connaissances financières, sociales et environnementales. Les apprenants sont encouragés à interroger collectivement et de manière critique leurs propres pratiques de gestion dans une recherche de performance durable.

LE PLUS : L’EMBA de Rennes SB permet aux étudiants d’acquérir des compétences managériales, une connaissance stratégique du marché et des compétences interculturelles, intergénérationnelles et interfonctionnelles.

 

Cet article a été réalisé par : PIERRE BERTHOUX

 

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