Rechercher

CLASSEMENT | Le top 40 des avocats du CAC 40

CLASSEMENT | Le top 40 des avocats du CAC 40 - gettyimages 458314413

Pour la cinquième édition de cette enquête publiée par Forbes en partenariat avec la LJA, et après une enquête minutieuse menée auprès des directeurs juridiques et secrétaires généraux des entreprises du CAC 40, ce sont 40 avocats et avocates qui ont été sélectionnés comme ayant eu la confiance des dirigeants durant l’année.

Un article écrit par Florence Henriet, Ondine Delaunay et Ghislain de Lagrevol.

 

Ces douze derniers mois auront été ceux du changement pour les cabinets d’avocats d’affaires. L’IA, bien sûr, est en train de rebattre à petits pas les cartes de l’exercice du droit et les directeurs juridiques du CAC 40 sont bien conscients que le gain de temps et d’efficacité pour les conseils devront être répercutés sur les clients une fois l’investissement dans les nouveaux outils amortis.


Mais l’élection présidentielle américaine et les décisions sur les droits de douane de Donald Trump ont indéniablement eu des conséquences bien plus rapides et violentes sur l’activité des cabinets. Avec un coup de frein marqué et immédiat sur les méga-deals internationaux. Dès lors, l’édition 2025 du top 40 des avocats d’affaires des entreprises du CAC 40 a été relativement bouleversée avec 133 noms présentés par les directeurs juridiques et secrétaires généraux comme ayant bénéficié de leur confiance cette année (40 femmes et 93 hommes). Parmi eux, 12 nouveaux entrants dans le classement final et une génération de quarantenaires qui s’installent durablement dans le top 10. Rodolphe Elineau, Clémence Fallet, Christophe Vinsonneau ou encore Vincent Brenot sont reconnus comme étant « fiables », « techniquement irréprochables » et doués de « créativité ». Ils suivent de près leurs aînés sur le podium : Benjamin Kanovitch, présenté comme « dépourvu d’ego, stratège et grand technicien », Pierre-Yves Chabert, qualifié de « travailleur acharné, un combattant doté d’une large palette d’interventions », et Bertrand Cardi, vanté pour sa « finesse, sa sophistication d’analyse et son expérience incomparable ».

Si les spécialistes des fusions-acquisitions sont largement représentés dans cette édition, on ne manquera pas de relever cette année six experts du droit de la concurrence (Antoine Gosset Grainville de BDGS Associés, Mathilde Saltiel de Latham & Watkins, Igor Simic de Bredin Prat, Sergio Sorinas de Herbert Smith Freehills Kramer, Laura Castex de Gide et Éric Barbier de La Serre de Jones Day), trois avocats spécialisés en capital market (Thomas Le Vert et Séverin Robillard de White & Case, mais également Olivier Thébault d’A&O Shearman), et deux techniciens de la compliance (Bernard Cazeneuve chez August Debouzy et Christian Dargham de Norton Rose Fulbright).

 

Le comité de pilotage 

Florence Henriet (au centre), pionnière car première directrice de la communication en France d’un cabinet d’avocats d’affaires international. Indépendante depuis dix ans, elle est connue pour ses écrits, ses interventions publiques et ses actions confidentielles auprès des décideurs juridiques. Auteur du Guide des cabinets d’avocats d’affaires, elle est la rédactrice en chef de la Business & Legal Review et membre du jury des « Toges » du magazine Le Point.
Ondine Delaunay (à gauche), rédactrice en chef des parutions de la Lettre des juristes d’affaires (LJA), rendez-vous des directeurs juridiques, avocats et juristes. En 1990, la LJA fut la première publication dédiée aux cabinets d’avocats d’affaires. Sa lettre hebdomadaire fait un point des tendances du marché. Bimestriel, LJA Le Magazine propose des analyses, reportages, enquêtes dédiées au secteur du droit des affaires.
Ghislain de Lagrevol (à droite), fondateur des Business & Legal Forums, premier think tank participatif de l’entreprise et du droit. Avec plus 5 800 participants, les Business & Legal Forums rassemblent les entreprises, pouvoirs publics et conseils pour faire évoluer leurs pratiques professionnelles. Auparavant, il a été juriste à La Croix-Rouge, dans un groupe bancaire et secrétaire général d’un groupe de presse professionnelle.

CLASSEMENT | Le top 40 des avocats du CAC 40 - cover oniriq 58

 

L’origine des cabinets

Le classement de cette année met en avant 20 cabinets français, 6 anglais et 13 firmes américaines. La moitié des directeurs juridiques interrogés déclarent que la nationalité du cabinet importe peu, suggérant une approche pragmatique axée sur la compétence plutôt que sur l’origine géographique. Dans les faits, 42,9 % privilégient néanmoins les cabinets français, reflétant probablement une volonté de proximité culturelle et réglementaire dans un contexte d’incertitudes mondiales. Et l’impact géopolitique actuel paraît assez limité sur le choix de la structure avec seulement 7,2 % des répondants qui choisissent de marginaliser les fi rmes américaines.

Néanmoins, certaines langues se délient en off. « Je préfère ne pas apporter de l’eau au moulin des trumpistes, même si je ne mets pas toutes les firmes américaines dans le même sac », explique un directeur juridique. Un autre profil interrogé reconnaît être « attentif au comportement qu’adopteront les cabinets face à l’administration américaine. C’est un test de fiabilité sur le long terme ». « J’ai constitué une liste de cabinets qui ne se sont pas soumis. Ce n’est pas forcément pour l’utiliser, mais pour garder en mémoire ceux qui auront été courageux », indique un dernier, tout en vantant les mérites de Microsoft qui a rompu ses liens avec le cabinet Simpson Thacher, qui avait capitulé face à l’administration de Trump, au profit de Jenner & Block, une firme qui la combat frontalement.

 

Les chiffres clés

133 avocats cités par le panel (101 cités en 2024), les 40 avocats sélectionnés ont obtenu le plus grand nombre de voix
Dans le classement : 29 hommes et11 femmes (nombre de femmes en progression de 4 par rapport à la première édition du classement)
50 ans (45 ans pour les femmes, 52 ans pour les hommes) pour la moyenne d’âge du classement
20 issus de cabinets français, 13 de firmes américaines, 6 de britanniques et 1 américano-britannique
37 avocats issus de cabinets full service, 3 issus de boutiques de niche
21 avocats spécialisés en fusions-acquisitions, 8 en contentieux/pénal, 6 en concurrence, 3 en marchés de capitaux/droit boursier, 1 en droit public/droit de l’environnement, 1 en nouvelles technologies
10 étoiles montantes (3 hommes et 7 femmes)
12 nouveaux entrants par rapport au classement 2024

 

La concentration du marché

L’évolution du marché a en outre été marquée par les grandes manœuvres des cabinets internationaux qui se livrent une véritable course à la taille depuis quelques mois visant à renforcer l’axe US-UK. Le rapprochement, en mai 2024, entre Allen & Overy et Shearman & Sterling n’a eu que peu d’impact sur la place de Paris, les équipes de la firme américaine ayant pour la plupart quitté le navire avant le vote de  la fusion. Mais au niveau mondial, la fusion a donné naissance à une giga-firme réalisant un chiffre d’affaires de plus de 3,5 Md$ et employant 4 000 avocats répartis dans 47 bureaux et 29 pays. En mai dernier, ce sont les firmes Herbert Smith Freehills et Kramer Levin qui ont annoncé leur rapprochement pour former Herbert Smith Freehills Kramer.

Avec 2 700 avocats, dont environ 640 associés, répartis dans 25 bureaux, et un chiffre d’aff aires combiné s’élevant à plus de 2 Md$, l’opération est présentée comme étant une promesse de synergies géographiques entre les deux entités. Là encore, les répercussions françaises ont été limitées puisque le bureau parisien de Kramer Levin ne faisait pas partie de l’équation.

Cette concentration du marché a bien sûr été remarquée par les directeurs juridiques du CAC 40, notamment pour le traitement de leurs dossiers internationaux. Ils la commentent cependant avec prudence, 65 % d’entre eux préférant attendre de voir les impacts concrets sur la qualité de service, les tarifs et la disponibilité de leurs conseils. Seuls 13 % des répondants abordent ces fusions de façon optimiste. Et certaines inquiétudes se font jour quant à l’affaiblissement de leur position de négociation face à des entités juridiques plus grandes et potentiellement moins flexibles, ainsi que sur une approche plus standardisée qui pourrait nuire à la personnalisation du conseil juridique et à la compréhension fine de leurs enjeux sectoriels spécifiques. « La réduction de la concurrence est rarement synonyme d’économies pour l’utilisateur final mais nous verrons si ces fusions permettent de générer quelques synergies et économies d’échelle se reflétant dans les taux proposés dans les appels d’offres… », commente un directeur juridique. « Ce n’est pas un atout pour le client d’avoir des cabinets tentaculaires qui peuvent accroître les problématiques liées aux conflits d’intérêts », souligne un second.

L’enquête souligne cependant que près de la moitié des directeurs juridiques du CAC 40 perçoivent nettement l’atout du réseau intégré. Un tiers ne conçoit cependant pas de différence entre le réseau intégré et le recours à des cabinets best friends. « Avec le temps, ce qui fait la différence, ce sont les relations personnelles qu’entretient l’associé principal avec les bureaux impliqués, qu’ils fassent partie de son cabinet ou pas », relève un répondant. L’important est d’abord la relation de confiance qu’ils nouent avec leurs conseils.

« J’apprécie qu’ils connaissent les problématiques de mon groupe, témoigne l’un d’eux. Je m’entoure d’avocats qui prennent des risques, qui ne sont pas de simples passeurs de plats. Et j’attends d’eux de la loyauté, même si je sais bien que ce sont tous des mercenaires. »

 

1. Benjamin Kanovitch, 49 ans

Corporate, gouvernance, fusions-acquisitions
Associé, Bredin Prat
Présent pour la 5e année consécutive dans le Top 3

Ce qu’on dit de lui : Stratège, excellent technicien, grande connaissance des deals de place, avocat que l’on peut mettre en face du top management, parfait techniquement, sparring partner, capacité d’échange sur les réflexions en interne, capable d’éventuels recadrages si nécessaire, pas d’ego surdimensionné, loyal, disponible, sait s’appuyer sur l’historique de ses clients.

Si vous aviez le pouvoir de réécrire une seule règle fondamentale du droit, laquelle serait-elle ? Je suggérerais l’introduction d’un principe général de simplicité, d’efficacité et de flexibilité du droit. Ce principe étant tout aussi applicable au droit communautaire. Le droit est beaucoup trop complexe ! Pour toutes les entreprises, y compris les plus grandes d’entre elles. Ce niveau de complexité est problématique dans toutes les branches du droit des affaires. Le législateur français s’est intéressé à l’attractivité de la place de Paris. La solution réside dans une réelle simplification des règles, pas uniquement par petites touches, pour laisser aux acteurs économiques plus de liberté pour parvenir à la meilleure solution. En matière de gouvernance, par exemple, le droit français ne laisse pas assez de flexibilité statutaire par rapport à d’autres juridictions.

Quel est le combat juridique qui vous a le plus transformé, et pourquoi ? Le plus beau combat est celui dont on ne peut pas parler pour des raisons de confidentialité. Une crise de gouvernance évitée ou résolue discrètement. Un bras de fer avec un actionnaire activiste réglé « sous la tente ». Ou une « sortie par le haut » pour mettre fin à un conflit entre actionnaires.

Si vous pouviez glisser une clause dans tous les contrats de la planète, ce serait laquelle ? Les contrats sont déjà beaucoup trop longs ! Plutôt que de chercher la « clause parfaite », je suis pour les élaguer et aller à l’essentiel, par souci d’efficacité et de réduction des coûts de transaction.

Quelle est, selon vous, la plus grande hypocrisie du monde du droit des affaires aujourd’hui ? Il y aurait beaucoup à dire… À commencer par la croyance que la quantité d’information fournie permet aux marchés financiers d’être efficients. Avec le développement du « reporting extra-financier » et des tailles de rapports annuels de 500 pages ou même plus, seul un effort massif de synthèse faciliterait l’engagement avec les actionnaires. Sur les sujets financiers comme sur l’ESG.

 

2. Pierre-Yves Chabert, 64 ans

Fusions-acquisitions, marchés de capitaux
Associé, Cleary Gottlieb Steen & Hamilton
Présent pour la 5e année consécutive dans le Top 3

Ce qu’on dit de lui : Il est l’expert incontournable, un homme efficace, un travailleur acharné, trente ans d’expérience de toutes les opérations significatives de la place de Paris, combattant et diplomate à la fois, palette large d’intervention, facilité de contact, imagination.

Si vous aviez le pouvoir de réécrire une seule règle fondamentale du droit ? Je créerais un délit général. de diffusion de fausse information. Ce concept existe en droit boursier car il est essentiel de s’assurer que le marché fonctionne sur la base d’informations sincères, vraies et complètes. Il existe en matière commerciale où la publicité trompeuse est sanctionnée dans l’objectif de protéger les consommateurs. Il devrait être généralisé à toutes les communications publiques. Le pacte social ne fonctionne que si l’ensemble des parties prenantes agissent de bonne foi. Les fake news se banalisent, deviennent une norme de fonctionnement et portent des coups répétés à la démocratie. Les personnes ayant de manière incontestable colporté publiquement une information fausse devraient être tenues responsables et sanctionnées. Cela permettrait de restaurer un débat public honnête qui est la base de la démocratie et de la liberté collective.

• Quel est le combat juridique qui vous a le plus transformé ? L’affirmation de la prévalence des principes généraux du droit boursier dans la bataille pour la prise de contrôle de Suez par Veolia. L’argument selon lequel le code de commerce permettrait à la cible de prendre toutes mesures de nature à faire échouer une offre était un contresens complet qui aurait mis la place de Paris au ban des places boursières aux yeux des investisseurs internationaux. L’AMF a heureusement confirmé que ses  principes généraux, qui sont fondamentaux pour les marchés financiers, s’imposent en tout état de cause.

Si vous pouviez glisser une clause dans tous les contrats de la planète ? Le respect des principes d’ordre public international européen qu’il faudrait par ailleurs exprimer clairement. Ce serait une façon de protéger les parties contre les déviations que l’on peut constater dans de nombreux pays.

Quelle est la plus grande hypocrisie du monde du droit des affaires aujourd’hui ? L’excès de normes sous prétexte de protéger des parties prenantes qui finissent par peser sur elles.

 

3. Bertrand Cardi, 51 ans

Fusions-acquisitions, droit boursier, gouvernance
Associé, Darrois Villey Maillot Brochier
Présent pour la 5e année consécutive dans le classement

Ce qu’on dit de lui : parmi les meilleurs avocats de la place de Paris, expertise et expérience des situations complexes, stratège, finesse et sophistication de l’analyse, expérience incomparable.

Si vous aviez le pouvoir de réécrire une seule règle ou principe fondamental du droit ? Sans hésitation, je réformerais les règles de droit de la concurrence en Europe pour permettre aux autorités de prendre en compte, au-delà de la protection du consommateur, des considérations de politique industrielle. Cela permettrait de faire émerger des champions et renforcer la souveraineté européenne.

Quel est le combat juridique qui vous a le plus transformé ? Je n’ai pas en tête un combat mais plutôt, depuis mon arrivée il y a quinze ans chez Darrois, nos multiples interventions en défense d’émetteurs faisant l’objet d’offres non sollicitées. Le client est souvent « dans les cordes » et doit retrouver une marge de manœuvre. Cet exercice est transformant et nécessite une équipe soudée alliant créativité, rapidité et, souvent, la maîtrise de la stratégie contentieuse.

Si vous pouviez glisser une clause dans tous les contrats de la planète ? Comme en droit civil français, une clause d’exécution des contrats de bonne foi. Cela se rapprocherait du principe hollandais de « reasonableness ». Nous observons des comportements de mauvaise foi qui ne font qu’entraîner des perte de temps et de ressources.

Quelle est, selon vous, la plus grande hypocrisie du monde du droit des affaires ? Le monde du droit des affaires m’est cher, tant en France qu’à l’étranger. Je ne vois pas forcément d’hypocrisie, mais cette communauté sous-estime peut-être le courage et la détermination qu’il faut pour préserver l’indépendance essentielle à la défense des clients et assumer notre serment d’avocat.

 

Rapport qualité/prix : une satisfaction mesurée mais réelle

Les directeurs juridiques et secrétaires généraux du CAC 40 sont globalement satisfaits du rapport qualité/prix de leurs avocats. Plus de 84 % d’entre eux se disent « plutôt satisfaits », suggérant donc un enthousiasme mesuré. Les entreprises acceptent les conditions tarifaires actuelles sans pour autant les juger exceptionnelles. Cette satisfaction « par défaut » pourrait refléter soit un manque de transparence sur les alternatives disponibles, soit une perception que les coûts juridiques sont incompressibles dans l’environnement économique actuel.

La majorité des organisations (69 %) consacrent entre 20 % et 60 % de leur budget aux honoraires d’avocats, révélant une approche équilibrée entre services internes et externes. Près d’un quart des répondants (27 %) allouent plus de 60 % de leur budget juridique à des conseils externes, suggérant des besoins spécialisés complexes. Depuis l’année dernière, 41 % des budgets des directions juridiques sont restés stables, témoignant d’une bonne maîtrise et prévisibilité des coûts juridiques de manière générale. Mais 38 % reconnaissent pourtant une tendance à la hausse. Et l’expansion des activités n’ayant pas été vraiment notable ces derniers mois, avec la fin des méga-deals, cette hausse pourrait s’expliquer par une inflation des honoraires des conseils.

 

4. Christophe Vinsonneau, 46 ans

Fusions-acquisitions, droit boursier, gouvernance Associé, Darrois Villey Maillot Brochier Présent pour la 3e année consécutive dans le classement

Ce qu’on dit de lui : Analyse avec rapidité et précision, combine engagement sans réserve, rigueur méthodologique et excellence technique pour fournir des solutions adaptées et performantes.

 

5. Vincent Brenot, 50 ans

Droit public, droit de l’environnement
Associé, August Debouzy
Présent dans le classement en 2021 et 2024

Ce qu’on dit de lui : Reconnu pour son expertise en droit public des affaires et en droit de l’environnement, combatif, présent, habile, calme, drôle aussi, négociateur.

 

6. Rodolphe Elineau, 41 ans

Fusions-acquisitions, gouvernance
Associé, Cleary Gottlieb Steen & Hamilton
Présent pour la 2e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Reconnu pour son expertise en droit public des affaires et en droit de l’environnement, combatif, présent, habile, calme, drôle aussi, négociateur.

 

7. Clémence Fallet, 43 ans

Fusions-acquisitions, gouvernance
Associée, Bredin Prat
Présente pour la 4e année consécutive dans le classement

Ce qu’on dit d’elle : Clémence est une alliée précieuse dans toutes les opérations M&A, tant par la finesse de son analyse que par son engagement total aux côtés de ses clients. Fiabilité, impactante, excellence.

 

8. Antonin Lévy, 44 ans

Droit pénal des affaires, compliance
Associé, Paul Hastings
Présent pour la 5e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Efficacité, grande capacité à comprendre les enjeux et aspects techniques d’un dossier, excellent négociateur et avocat plaidant, orienté client, personnalité agréable et disponible.

 

9. Igor Simic, 52 ans

Droit de la concurrence, antitrust, concentrations, aides d’État
Associé, Bredin Prat
Présent pour la 2e année consécutive dans le classement

Ce qu’on dit de lui : Expertise, approche stratégique sur des transactions internationales et des analyses de droit de la concurrence, excellence et véritable impact sur la transaction.

 

10. Cécile de Narp, 36 ans

Fusions-acquisitions, droit boursier, corporate
Associée, Darrois Villey Maillot Brochier
Nouvelle entrante

CLASSEMENT | Le top 40 des avocats du CAC 40 - cecile de narp copy e1756739971261
• Ce qu’on dit d’elle : Excellente avocate, professionnelle, grande négociatrice, capable de coordonner des projets d’envergure en gardant toujours une vision détaillée de tous les enjeux.

 

Les trente avocats suivants ayant recueilli un nombre similaire de citations, un classement par ordre alphabétique a été privilégié.

 

Éric Barbier de La Serre, 52 ans

Droit de la concurrence, droit européen
Associé, Jones Day
Nouvel entrant

CLASSEMENT | Le top 40 des avocats du CAC 40 - eric barbierdelaserre copy e1756740104713

• Ce qu’on dit de lui : Avocat très solide, bonne approche client et expertise remarquable sur les dossiers complexes.

 

Marcus Billam, 62 ans

Fusions-acquisitions, droit boursier, gouvernance
Associé, Gide
Présent 2021 et 2022 dans le classement

CLASSEMENT | Le top 40 des avocats du CAC 40 - billam

• Ce qu’on dit de lui : Stratège, très accessible et sympathique, excellent technicien, top niveau, créatif, deal maker, rassurant, pragmatique.

 

Charles-Henry Boeringer, 48 ans

Droit pénal des affaires, compliance
Associé, Clifford Chance
Présent pour la 5e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Expertise, disponibilité, sympathique, capacité à vous apaiser tout en élargissant vos horizons

 

Antoine Bonnasse, 61 ans

Fusions-acquisitions, droit boursier, gouvernance
Associé, BDGS Associés
Présent pour la 2e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Deal maker, stratège, efficace, inventif, pragmatique.

 

Audrey Bontemps, 45 ans

Fusions-acquisitions
Associée, Jones Day

• Ce qu’on dit d’elle : Hands on, à l’écoute, pragmatique, tient ses délais et son budget, fiabilité sans faille, une valeur sûre.

 

Laura Castex, 45 ans

Droit français et européen de la concurrence, droit de la distribution et de la consommation
Associée, Gide
Présente pour la 2e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit d’elle : Très solide en antitrust, efficace, pragmatique, compréhension fine des enjeux business, expertise technique.

 

Bernard Cazeneuve, 62 ans

Compliance
Associé, August Debouzy
Nouvel entrant

CLASSEMENT | Le top 40 des avocats du CAC 40 - cozeneuve e1756740029135

• Ce qu’on dit de lui : Rigoureux, forte capacité d’adaptation aux situations, calme, fin négociateur, Bernard Cazeneuve et son équipe sont des interlocuteurs de choix pour leur accompagnement sur des sujets sensibles.

 

Claudia Chemarin, 55 ans

Droit pénal des affaires
Associée fondatrice, Chemarin & Limbour
Présente en 2022 et 2024 dans le classement

• Ce qu’on dit d’elle : L’une des meilleures avocates en pénal des affaires, excellente maitrise des dossiers.

 

Pierre-Louis Clerc, 48 ans

Fusions-acquisitions
Associé, Lathan & Watkins
Présent pour la 5e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Excellente expérience sur des prise de participation et sur diverses opérations de marché, calme, stratège, efficace, pragmatique.

 

Christian Dargham, 53 ans

Contentieux, de la compliance et des enquêtes internes
Associé, Norton Rose Fullbright
Nouvel entrant

CLASSEMENT | Le top 40 des avocats du CAC 40 - christian dargham copy e1756739497417

Ce qu’on dit de lui : Professionnel expérimenté alliant expertise technique et approche humaine sympathique, excellente disponibilité.

 

Myriam Epelbaum, 37 ans

Gouvernance, RSE, fusions-acquisitions
Associée, Bredin Prat
Présente pour la 2e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit d’elle : Analyse méthodique et perspicace, réactivité et souplesse d’esprit au service du client, connaissance approfondie des enjeux entrepreneuriaux et organisationnels.

 

Gabriel Flandin, 47 ans

Fusions-acquisirions, droit boursier, private equity
Associé, Willkie Farr & Gallagher
Nouvel entrant

CLASSEMENT | Le top 40 des avocats du CAC 40 - gabriel flandin copy e1756739844813


Ce qu’on dit de lui :
Très professionnel, orienté business, fait preuve d’une grande anticipation des problématiques à venir.

 

Antoine Gosset-Grainvil, 59 ans

Droit de la concurrence
Associé fondateur, BDGS Associés
présent en 2021, 2022 et 2023 dans le classement

CLASSEMENT | Le top 40 des avocats du CAC 40 - gosset grainville antoine retextension e1756739817212

Ce qu’on dit de lui : Doté d’une intelligence exceptionnelle, il figure parmi les esprits remarquables du secteur, négociateur habile dans les affaires délicates, il allie vision stratégique et approche globale.

 

Armand Grumberg, 54 ans

Fusions-acquisitions, gouvernance
Associé, Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom
Présent pour la 5e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Grand technicien, rigoureux, fin négociateur et stratège.

 

Diane Lamarche, 43 ans

Contentieux, boursier et haut de bilan, gouvernance
Associée, White & Case
Présente pour la 4e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit d’elle : Se distingue par son habileté à naviguer dans les dossiers les plus délicats, alliant finesse stratégique et maîtrise des subtilités juridiques, énergie et productivité hors du commun.

 

Thomas Le Vert, 47 ans

Marchés de capitaux, droit boursier
Associé, White & Case
Présent pour la 3e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Excellent expert, engagement sans faille, pragmatique et disponible, capacité à gérer des dossiers complexes.

 

Gilles Lebreton, 56 ans

Fusions-acquisitions, private equity
Associé, Clifford Chance
Présent en 2023 dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Excellent technicien, proactif, retourne toutes les pierres, grand intérêt pour l’activité de ses clients qu’il suit, fiabilité, excellence, précision.

 

Alexandre Limbour, 51 ans

Contentieux
Associé fondateur, Cabinet Chemarin & Limbour
Présent en 2023 dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Très grande connaissance des contentieux commerciaux, le meilleur plaideur de la place de Paris pour les contentieux complexes et sensibles.

 

Nicolas Mennesson, 49 ans

Contentieux, gouvernance
Associé, Darrois Villey Maillot Brochier
Présentation pour la 2e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Expertise juridique approfondie, réponse rapide aux sollicitations, vision orientée résultats, communication claire.

 

Marianne Pezant, 46 ans

Fusions-acquisitions
Associée, Clifford Chance
présent en 2021, 2022 et 2023 dans le classement

• Ce qu’on dit d’elle : Efficace, pédagogue, engagée, astucieuse, fine.

 

Yannick Piette, 48 ans

Fusions-acquisitions, gouvernance
Associé, Weil Gotshal & Manges
Présent pour la 5e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Approche concrète et efficace, sens de la diplomatie associé à une capacité de persuasion solide, capacité de synthèse remarquable.

 

Mahasti Ravazi, 56 ans

Propriété intellectuelle, nouvelles technologies
Associée gérante, August Debouzy
Présente pour la 5e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit d’elle : Patiente, pragmatique, capacité à mettre en perspective, calme et rassurante, connaît parfaitement les enjeux de sa matière.

 

Séverin Robillard, 52 ans

Marchés de capitaux
Associé, White & Case
Présent pour la 2e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Think out of the box, calme, rassurant, expertise juridique de haut niveau

 

Nicolas Rontchevsky, 62 ans

Gouvernance, droit boursier, arbitrage, contentieux
Senior counsel, Hogan Lovells
Présent pour la 2e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Professeur agrégé alliant rigueur académique et pédagogie accessible, spécialiste des opérations de marché et contentieux stratégiques, solide expérience des procédures arbitrales et modes alternatifs.

 

Mathilde Saltiel, 38 ans

Droit de la concurrence
Associée, Latham & Watkins
Nouvelle entrante

CLASSEMENT | Le top 40 des avocats du CAC 40 - mathilde saltiel copy e1756739612822

• Ce qu’on dit d’elle : Très pertinente, grande intelligence des dossiers, excellente compréhension des sujets concurrence.

 

Hubert Segain, 53 ans

Fusions-acquisitions, gouvernance
Associé, Linklaters
Présent pour la 5e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Aisance dans le dialogue avec les dirigeants, capacité de synthèse, pratique, concret, réaliste, factuel, orienté résultats, bonne connaissance et compréhension du marché.

 

Sergio Sorinas, 52 ans

Droit de la concurrence
Associé, herbert Smith Freehills Kramer
Présent pour la 2e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Professionnel aguerri en droit de la concurrence, il apporte toujours des réponses structurées et opérationnelles, suivi attentif des évolutions sectorielles, bonne connaissance des enjeux métiers de ses clients.

 

Olivier Thebault, 46 ans

Marchés de capitaux, droit boursier, gouvernance
Associé, A&0 Shearman
Nouvel entrant

• Ce qu’on dit de lui : Grand expert dans son domaine, calme, force de travail.

 

Émilie Vasseur, 50 ans

Contentieux
Associée, Mayer Brown
Présente en 2022 et 2023 dans le classement

CLASSEMENT | Le top 40 des avocats du CAC 40 - vasseur emilie 2 retextension e1756739757707

• Ce qu’on dit d’elle : Grande professionnelle qui allie humilité et force avec justesse, à l’écoute, intègre avec agilité la perspective client, une plume intelligente, bien introduite dans l’écosystème.

 

Fabrice Veverka, 46 ans

Fusions-acquisitions
Associé, Willkie Farr & Gallagher
Présent pour la 5e année consécutive dans le classement

• Ce qu’on dit de lui : Deal maker, force de travail et de négociation remarquable.

 

Le top 10 des étoiles montantes

L’édition 2025 du classement des étoiles montantes, millésime prometteur, accueille huit nouveaux talents, témoignant du renouvellement des forces vives au sein des cabinets d’avocats d’affaires.

Léon del Forno, déjà présent l’année dernière continue à impressionner par sa maturité exceptionnelle et ses qualités pédagogiques. Depuis le décès de son fondateur Hervé Temime en 2023, il pilote le cabinet avec ses associés, démontrant un leadership remarqué. Florence Chaffiol s’est imposée comme une référence en matière de RGPD avec une capacité à naviguer dans les dossiers les plus complexes. Olivier Dorgans brille par son approche pragmatique des sujets techniques, notamment dans le domaine des sanctions internationales.

Séverine Schrameck est reconnue pour son statut d’experte antitrust, capable de coordonner des opérations à l’échelle mondiale grâce à sa connaissance approfondie du secteur. Guillemette Burgala se distingue par sa rigueur technique et son engagement total envers ses clients, soutenu par une capacité de travail exceptionnelle. Éléonore Hannezo, déjà présente l’année dernière, consolide sa position grâce à son expertise reconnue et sa compréhension fine  des enjeux juridiques. Mathilde Saltiel chez Latham & Watkins, une figure de l’édition précédente dans cette catégorie, poursuit son ascension et intègre le prestigieux top 40. Les trois stars montantes ayant intégré le classement l’année dernière y figurent cette année encore, attestant qu’il ne s’agissait pas d’étoiles filantes : Laura Castex chez Gide, Myriam Epelbaum chez Bredin Prat et Rodolphe Elineau chez Cleary.

Guillemette Burgala, associée en fusions-acquisitions, Freshfields

● Florence Chafiol, associée en protection des données et cybersécurité, August Debouzy

● Léon del Forno, associé en droit pénal, cabinet Temime

● Olivier Dorgans, associé en compliance, contentieux et sanctions économiques, Foley Hoag

● Alexandre Durand, associé en fusions-acquisitions, Gide

● Marine Gourlet, counsel en droit pénal des affaires, A&O Shearman

● Dorothée Griveaux, associée en droit public, Dentons

● Éléonore Hannezo, associée en contentieux financier et commerciaux, Linklaters

● Ghizlen Sari-Ali, counsel en fusions-acquisitions, Gide

● Séverine Schrameck, associée en droit de la concurrence, Cleary Gottlieb

 


À lire également : Les avocats face aux spécificités des conflits au sein des entreprises familiales

Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook

Abonnez-vous au magazine papier

et découvrez chaque trimestre :

1 an, 4 numéros : 30 € TTC au lieu de 36 € TTC