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Voitures électriques en Europe : Tesla décrohe, ses rivaux européens et chinois accélèrent

Les ventes de voitures électriques en Europe sont au plus haut. Mais à contre courant du mouvement, Tesla s’effondre et voit ses ventes divisées par deux depuis le début de l’année.

 

Ce qu’il faut retenir

La voiture électrique fait de plus en plus d’émules en Europe, mais Tesla n’en bénéficie pas. En effet, durant janvier et février, les immatriculations de véhicules électriques ont progressé de 28,4 % comparé à l’an passé pendant la même période, soit un total de 255 489 véhicules et 15,2 % du marché automobile. De son côté, Tesla a vu ses immatriculations chuter de 45% en Europe au premier trimestre 2025. Sur le seul mois de février, ses ventes ont reculé de 47,1 %.

 


Pourquoi c’est important à suivre

Les ventes de Tesla sont freinées par les prises de position d’Elon Musk aux côtés de Donald Trump. Au-delà du spectre politique, la concurrence grandissante d’autres marques étrangères sur le marché contribue également à la déchéance européenne de Tesla, pourtant pionnière dans le marché de l’électrique. En effet, la gamme vieillissante de la marque américaine a du mal à affronter les modèles électriques flambant neufs de ses concurrents européens et asiatiques. Volkswagen, par exemple, a augmenté de 157% ses nouvelles immatriculations de voitures électriques en Europe entre janvier et mars par rapport à l’année précédente. La marque allemande est devenue le nouveau leader du marché des voitures électriques avec une part de marché de plus de 11%.

 

Citation principale

« Beaucoup de gens ne sont pas alignés avec ses positions », commente Matthieu Noël, analyste chez Roland Berger, sur Elon Musk auprès de l’AFP. Mais il reste difficile de dire si « cela a un vrai impact sur la marque ou si c’est temporaire », ajoute-t-il.

 

Le chiffre à retenir : 1,1%

Les immatriculations de Tesla ont baissé de pas moins de 49 % sur un an aux mois de janvier et février en Europe (et 26% en France). La marque américaine retombe donc à 19 046 véhicules avec seulement 1,1 % de part de marché.

 

À surveiller

Le premier trimestre 2025 semble indiquer que les européens se tournent de plus en plus vers les fabricants intercontinentaux. Un phénomène certainement dû aux droits de douane imposés par l’Union Européenne sur les voitures électriques chinoises, mais aussi aux sorties controversées d’Elon Musk et son rapprochement à l’extrême droite.

 


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