Niels Willems (fondateur de Brekr) : « Les voitures n’ont plus de sens en centre-ville, les deux-roues électriques oui et sont une parfaite alternative. Brekr compte devenir une marque incontournable »

Brekr est un cyclomoteur électrique qui fait fusionner le passé et le futur dans un design osé, entièrement personnalisable. 

 

Quel est le principe de Brekr ? Présentez l’entreprise en quelques mots.

Niels Willems : Nous pensons qu’il est important d’inciter les gens à rouler en électrique avec des véhicules dont ils sont fiers. Nous voulions également convertir les bons côtés de l’électrique en de véritables avantages pour l’utilisateur. C’est pour cela que nous avons développé le Brekr. Il s’agit d’un deux-roues électrique entièrement personnalisable. Le modèle a un design équilibré, un centre de gravité bas pour une maniabilité optimale et un look minimaliste car beaucoup moins de pièces sont nécessaires pour la transmission.

Nous pensons que la simplicité est la sophistication ultime. Le silence d’un moteur électrique est à la fois un avantage et un inconvénient. Rouler en silence est très agréable et possible grâce à l’entraînement direct de la roue arrière. Cependant, sur le Brekr on peut également activer un son pour plus de sécurité. On est alors entendu et vu. Parce que nous sommes tous différents, nos utilisateurs peuvent choisir parmi de nombreuses configurations différentes. Le design permet la personnalisation sans compliquer la production ni la gestion des stocks. Naturellement, le Brekr est connecté et il est fait de matériaux innovants. Par exemple, le boîtier contenant la batterie est fabriqué avec le même matériau que des baskets Nike ou Adidas.

 

Comment est née cette idée ? 

Il faut savoir qu’il s’agit de ma troisième expérience d’entrepreneur. L’écologie ainsi que la réflexion sur une société plus responsable étaient au cœur de toutes mes entreprises.  Pour Brekr, l’idée de départ est la volonté de remettre les habitants au cœur de la ville et de limiter la présence des voitures. C’est comme ça que nous avons eu l’idée de développer un deux-roues électrique léger et simple, dans un design logique. L’idée ensuite, était de fusionner le passé et le futur dans un design attractif et beau pour rendre l’électro-mobilité attrayante. Nous avons nous-mêmes conduit des mobylettes dans les années 1980 et 1990 donc l’idée d’allier un design hérité des anciens deux-roues et une certaine modernité nous a beaucoup plu. Le but était de conserver ce qu’il y a de beau et de cohérent dans les deux-roues traditionnels, tout en adaptant les nouvelles technologies et les possibilités qu’elles représentent. 

 

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Niels Willems : Nous voulons incarner les bons moments et la joie de vivre. Brekr tient d’ailleurs son nom de « Brekken », qui signifie prendre du bon temps

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Quels sont les objectifs de Brekr à court terme ? 

Nous souhaitons construire une marque avec identité visuelle claire et reconnaissable. Les voitures n’ont plus de sens en centre-ville, les deux-roues électriques oui et sont une parfaite alternative. Brekr compte devenir une marque incontournable de deux-roues électriques légers dans les années à venir. Nous travaillons déjà sur de nouveaux produits et espérons surprendre nos utilisateurs.

 

Quel est votre modèle économique ?

L’idée est de créer de la valeur pour notre communauté grâce à un modèle personnalisable, unique, cohérent et simple d’utilisation. Nous souhaitons devenir une marque référente dans le domaine du deux-roues électrique léger, en engageant nos utilisateurs à travers notre image de marque. Tous les modèles sont fabriqués aux Pays-Bas et comportent le drapeau de notre région. Nous fabriquons également nos modèles à la main pour nous assurer de la qualité du produit.

Nous voulons incarner les bons moments et la joie de vivre. Brekr tient d’ailleurs son nom de « Brekken », qui signifie prendre du bon temps. C’est ce positionnement que nous souhaitons avoir.

 

Pourquoi avez-vous choisi de devenir entrepreneur ? 

Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours eu beaucoup d’idées. Être ou devenir entrepreneur n’est jamais un but en soi, tout part de l’idée que quelque chose peut ou doit être mieux fait, ou en tout cas fait différemment. À un âge relativement jeune, j’ai acquis beaucoup d’expérience avec une start-up de recyclage de couches. J’ai commencé à travailler pour cette start-up trois ans avant l’ouverture de l’usine et ai été chargé de développer le marché et les ventes. La dimension internationale, nous traitions entre autres avec les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne, nous a donné envie d’aller plus loin. On est beaucoup plus motivé lorsque l’on travaille pour contribuer à un monde meilleur. Cela fait vraiment plaisir. Brekr est la troisième start-up dans laquelle je me lance, et combine une fois de plus la contribution à un monde meilleur et la création d’un beau produit. Un produit que les gens achètent avec leur cœur et avec leur tête. Brekr reçoit beaucoup compliments et a de vrais fans. Les gens sont satisfaits de notre produit et de notre marque. Je prends énormément de plaisir à travailler pour Brekr, comme pour tous mes projets. Ce n’est jamais une obligation.

 

 

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