Ce qu’il faut retenir
La hausse des coûts des sinistres auxquels font face les assureurs vont faire grimper les primes d’assurance. C’est en tout cas ce que déclarait le PDG de la Maif Pascal Demurger, ce mercredi 17 septembre au micro de RTL. Ces augmentations tarifaires, le patron du géant des assurances « pense qu’il y en aura d’une manière générale sur le marché », a-t-il déclaré au nom de la Maif et de ses homologues assureurs. En cause ? La multiplication des événements climatiques qui « coûtent extrêmement chers ».
Pourquoi c’est important à suivre
Plusieurs phénomènes naturels majeurs, comme les crues dans l’ouest de la France en janvier ou encore le cyclone Garance qui a traversé La Réunion fin février ont poussé les assureurs à ratisser leurs réserves. Si l’on ignore encore le coût total des catastrophes climatiques en 2025, celle-ci provoquent des sinistres principalement couverts par les assurances multirisques habitation et les assurances automobile. La coût grimpant des matériaux et de la main-d’œuvre nécessaires pour les réparations complique la situation économique des assureurs, déjà accablés par la fréquence et l’intensité de ces phénomènes climatiques.
Citation principale
Le DG de lelynx.fr Arthur Martiano, contacté par l’AFP, invite les particuliers à comparer les tarifs entre les assureurs, insistant sur le fait que ne pas s’assurer « représente un risque énorme pour les personnes qui commettent un dommage ».
Car sans assurance, obligatoire pour les véhicules et les logements loués, certains sont parfois contraints de rembourser de leur poche un sinistre durant toute une vie.
Le chiffre à retenir : entre 6 et 12%
En 2025, les tarifs des assurances ont subi une augmentation estimée par le cabinet Facts & Figures entre 6 et 12%, avec l’entrée en vigueur d’une « surprime » finançant les sinistres liés aux catastrophes naturelles.
À surveiller
L’augmentation des prix des assurances, que les compagnies assurent ne pouvoir éviter, pousse également une partie des Français à se tourner vers des produits d’assurance « low cost ». Si ces offres proposent des tarifs attractifs, celles-ci traduisent une moins bonne couverture et des franchises souvent plus élevées. Entre les assureurs à moindre coût et les catastrophes liées au changement climatique, les assureurs se retrouvent également au pied du mur avec les émeutes. En 2024, les émeutes en Nouvelle-Calédonie avaient notamment coûté plus de 400 millions d’euros aux assureurs français. Bon nombre d’élus et assureurs souhaitent la création d’un fonds « émeutes » pour mieux contrecarrer le risque.
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