Les prix du pétrole chutent de près de 5 dollars le baril suite à l’annonce de l’utilisation de la réserve stratégique par Washington

Les prix du pétrole brut ont chuté d’environ 5 dollars le baril, suite à des informations selon lesquelles l’administration Biden prévoyait de puiser dans sa réserve stratégique, une décision qui intervient après que l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les sanctions qui en ont découlé ont fait monter en flèche les prix mondiaux du pétrole.

 

Principaux faits

• Les contrats à terme sur le Brent pour le mois de mai ont chuté de près de 5,50 dollars à 107,98 dollars le baril à un moment donné jeudi dernier, avant de se stabiliser à environ 109 dollars le baril vers 2 heures du matin.
• Le contrat à terme de mai doit expirer plus tard jeudi et le contrat à terme de juin a également baissé de 4,40 dollars et se négocie à 107 dollars le baril.
• Les contrats à terme nationaux sur le brut WTI pour mai ont baissé de près de 5 dollars à 102,8 dollars le baril tôt jeudi, après avoir brièvement chuté jusqu’à 100,85 dollars le baril.
• Mercredi dernier, Reuters a rapporté que l’administration Biden prévoyait de libérer jusqu’à 180 millions de barils de pétrole sur plusieurs mois à partir de la réserve stratégique de pétrole (SPR) du pays.
• Le président Joe Biden devrait annoncer cette décision lors d’un discours jeudi, dans lequel il exposera les efforts de son administration pour lutter contre la hausse des prix du carburant.

 

Fait surprenant

Si l’administration Biden décide de libérer 180 millions de barils de sa réserve stratégique, comme le rapporte Reuters, il s’agirait du retrait le plus important en près de 50 ans d’histoire.

 

Au début du mois de mars, le prix du Brent a grimpé à environ 139 dollars le baril, son niveau le plus élevé depuis près de 14 ans. La flambée des prix du pétrole est survenue alors que la Russie, l’un des plus grands producteurs de pétrole au monde, a été frappée par une série de sanctions après avoir commencé à envahir l’Ukraine en février. Depuis lors, les États-Unis ont interdit toute importation de pétrole russe et plusieurs raffineurs internationaux s’y sont également montrés réticents.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Siladitya Ray

 

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