Jacques Desgeorges propose un nouveau style de portrait, qui décrit une personne non pas par son apparence, mais par son individualité. Une représentation non pas physique mais intellectuelle et émotionnelle.
L’artiste part d’une photo de votre empreinte digitale et, afin de vous identifier, il y cache dans ses méandres, grâce à Photoshop, des signes de reconnaissance qui vous sont propres : visages de proches, symboles, objets, images… autant de témoignages de ce que vous aurez vécu, de signes de reconnaissance devant permettre de vous identifier.
Une fois l’empreinte tirée en grand format, il y a deux lectures : tout d’abord l’empreinte elle-même, puis dans un second temps en regardant de plus près, les détails qui vous définissent.
Votre portrait pourra facilement évoluer au rythme de votre vie en y ajoutant les évènements qui vous ont transformé.
Ce travail répond au besoin de laisser une trace, un témoignage de ce que vous êtes. Mais c’est aussi un moyen de vous mettre en scène, de parler de vous d’une manière plus subtile qu’un selfie, et moins figée qu’un portrait classique.
À l’origine de ce travail il y eu la découverte des peintures des artistes indiens Tukhral & Tagra à l’intérieur desquelles, si on prête attention, on y découvre au-delà des images principales un certain nombre de petites images ‘subliminales’ cachées au sein de l’ensemble. C’est ainsi que Jacques eu l’idée d’enrichir et personnaliser les empreintes digitales, afin d’éveiller la curiosité et les rendre reconnaissables.
Ce que l’artiste appelle le ‘portrait digital’ agrège trois notions complémentaires.
Tout d’abord l’artiste a été attiré par le côté esthétique des empreintes digitales. Mais si l’esthétisme est important, il n’est pas suffisant. Une empreinte seule n’a finalement d’intérêt que pour son propriétaire.
À l’esthétisme s’ajoute le symbolisme des empreintes qui sont le reflet de notre identité. Mais ce sont aussi des traces de vie, des preuves de notre passage.
À ce titre, Jacques Desgeorges est admiratif du travail du street artiste Invader, qui colle des mosaïques d’aliens sur les murs des villes qu’il visite. Un moyen de nous dire qu’il est passé par là. C’est pourquoi dans chacune de ses empreintes il dissimule lui aussi des space-invaders, en clin d’œil à l’artiste. De la même manière qu’il faut arpenter les rues des villes où Invader est passé pour y découvrir ses œuvres, il faut promener son regard sur les empreintes ainsi retravaillées pour y trouver les détails cachés.
Pour finir, la personnalisation permet de rendre visible notre singularité, de nous différencier de nos semblables. Ce travail d’identification, différentiation, est en opposition avec notre époque où la mondialisation tend vers l’uniformisation. Nous sommes tous uniques, l’empreinte digitale en est le symbole, sa personnalisation vient enrichir cette unicité.
En alliant l’esthétisme, le symbolisme et la personnalisation d’une empreinte digitale, on obtient un nouveau style de portrait qui nous décrit par notre être et non pas par notre paraitre.
En décembre dernier l’exposition à la galerie Hubert Duchemin, a regroupé les empreintes de Richard Branson, Banksy et Michael Jackson, entre autres.
Pour réaliser votre portrait digital, il faudra compter entre 3000€ à 6000€ pour les plus grands formats.
Ne le perdez pas de vue, il est là pour laisser son empreinte dans l’histoire du portrait !
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