Le prix de l’essence passe sous la barre des 4 dollars, mais reste plus élevé qu’avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie

Le prix moyen national de l’essence est passé sous la barre des 4 dollars le gallon pour la première fois depuis mars, selon le système de suivi de l’Association américaine des automobilistes (AAA), mais le prix reste supérieur aux niveaux les plus bas enregistrés au début de l’année.

 

Principaux faits

• Selon le système de suivi de l’AAA, le prix moyen national de l’essence est tombé à 3,990 dollars le gallon, après avoir atteint un pic de plus de 5 dollars en juin.
• Gas Buddy, qui suit également les prix de l’essence, a signalé un prix moyen légèrement plus bas de 3,969 dollars par gallon.
• Bien que la baisse offre un certain soulagement aux Américains à la pompe, les prix de l’essence restent toujours plus élevés que les 3,318 dollars par gallon au début de 2022.
• Le prix reste également sensiblement élevé par rapport au prix de 3,184 dollars d’il y a 12 mois.
• La chute des prix de l’essence a été attribuée à de multiples facteurs, notamment une baisse de la demande d’essence, un effondrement des prix mondiaux du pétrole brut et divers congés fiscaux sur l’essence dans les États, a noté le New York Times.
• La baisse continue des prix depuis juin a toutefois contribué à réduire l’inflation des prix à la consommation, qui est passée de 9,1% en juin à 8,5% en juillet, soit le niveau le plus élevé depuis 40 ans.

 

Ce qu’il faut surveiller

Selon l’agence Reuters, citant des analystes, les prix du gaz pourraient augmenter à nouveau au cours des prochains mois en raison de la reprise de la demande et du « déficit insoutenable » de l’offre. Une intensification de la guerre en Ukraine et d’autres mouvements géopolitiques pourraient également entraîner une nouvelle flambée des prix du pétrole brut, qui serait ensuite répercutée sur les consommateurs à la pompe.

 

Le contexte

Les prix du gaz aux États-Unis ont commencé à grimper en mars après l’invasion de l’Ukraine par la Russie au début de l’année, ce qui a provoqué un choc majeur sur l’approvisionnement mondial en pétrole brut. En représailles à l’invasion russe, les États-Unis et leurs alliés européens ont imposé à Moscou une série de sanctions, dont l’interdiction des importations de pétrole en provenance du pays, à quelques exceptions près. La chute actuelle des prix a été largement favorisée par l’effondrement des cours mondiaux du pétrole brut, le baril de Brent, référence en la matière, étant tombé à 98,26 dollars, contre 124 dollars en juin et un pic de plus de 133 dollars en mars. On ne sait pas combien de temps durera ce déclin.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Siladitya Ray

 

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