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Le gouvernement annonce 20 milliards d’économie supplémentaire pour 2025

Thomas Cazenave et Bruno Le Maire

Après 10 milliards de coupe budgétaire déjà prévus pour 2024, le ministre délégué aux comptes publics, Thomas Cazenave, a annoncé mercredi une accélération des économies sur le budget de l’an prochain. Les économies à réaliser sur les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale devront atteindre « au moins 20 milliards d’euros » en 2025, et non plus les 12 milliards envisagés jusqu’ici, a-t-il annoncé lors d’une audition.

« Compte tenu des résultats 2023» des finances publiques et « de la révision de nos prévisions de croissance en 2024 », abaissée de 1,4 % à 1 %, « je dois vous dire en transparence que […] nous devons vraisemblablement porter notre effort de douze à au moins 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires », a déclaré Thomas Cazenave, aux côtés de Bruno Le Maire. Des économies qui porteront pour leur part à la fois sur l’Etat et la Sécurité sociale et s’ajouteront aux 10 milliards annoncés en février, qui doivent « devenir pérennes ». Thomas Cazenave se dit enfin « à la disposition des parlementaires pour préparer le budget 2025 ». Les deux ministres étaient venus justifier l’annulation de 10 milliards d’euros de crédits de l’Etat pour 2024. « Il faut refroidir la machine », a défendu Bruno Le Maire a défendu ce mercredi dans un entretien au journal le Monde. Alors que la dette et le déficit de la France sont scrutés par les agences de notation, le ministre de l’Economie et des Finances a confirmé que le déficit public déraperait «significativement au-delà des 4,9 % » du PIB initialement attendus.

Bruno Le Maire avait préparé les annonces de Thomas Cazenave. A ses yeux, ces 10 milliards d’économies ne sont qu’une « première étape» avant un possible « projet de loi de finances rectificative à l’été, si nécessaire ». Au moins 12 milliards d’euros d’économies supplémentaires avaient déjà été annoncés pour 2025. Une estimation passée donc à 20 milliards. Parmi les pistes, le ministre des Finances « considère que l’Etat devrait reprendre la main sur l’assurance-chômage de manière définitive », a-t-il affirmé, alors que la gestion du régime relève pour l’instant du patronat et des syndicats. Il a aussi annoncé vouloir « diviser par deux » d’ici 2027 le code du commerce.

 


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