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La machine exportatrice italienne signe un nouveau record en 2021

Les exportations italiennes ont atteint un chiffre record de 516 milliards d’euros avec une hausse des exportations de +18,2% en 2021. Un résultat qui n’avait jamais été atteint auparavant. L’excédent commercial a atteint 50,4 milliards d’euros tandis que l’excédent hors coût énergétique a atteint 89,4 milliards. Le pays se positionne également comme le deuxième exportateur mondial de produits verts.

 

L’année 2021 se termine sur un record pour le commerce extérieur italien, qui a atteint un chiffre de 516 milliards d’euros, avec une hausse des exportations de +18,2 % par rapport à l’année 2019. Un chiffre qui n’avait jamais été atteint dans les années précédentes et qui confirment la tendance positive du commerce extérieur qui depuis le 1990 présente un excédent commercial croissant. Mis à part la parenthèse liée à la pandemie du Covid19 qui en 2020 a fait chuter les exportations à 437 milliards, les ventes ont rapidement récupérés du terrain en 2021 où elles ont dépassé le niveau des exportations de 2019 (égal à 480 milliards), jusqu’ici estimé la meilleure année pour les exportations. Par rapport aux partenaires européens, la hausse des exportations est inférieure à celle de l’Espagne (+ 20,7 %) mais supérieure à celle de l’Allemagne (+14,1%) et de la France (+15,9%).

 

Europe et USA premières destinations

Les pays européens qui ont principalement contribué à l’augmentation des exportations italiennes ont été les Pays-Bas (+32,9 %), la Belgique (+31,4 %), l’Autriche (+ 23,1 %), la Pologne (+22,7 %), l’Espagne (+22,5 %), la République Tchèque (+20,3 %), l’Allemagne (+18,1 %) et la France (+15,3%). L’Union Européenne maintient la première place de destination des exportations de biens et de services tricolores.

En dehors de l’Union Européenne, les ventes ont aussi augmenté vers les États-Unis (+ 32,5 %) et la Suisse (+ 8,1 %), l’Océanie et autres territoires (+ 35,4%), en Inde (+ 28,3%), aux pays du MERCOSUR (+ 27 %), Amérique Centrale et du Sud (+ 26,1 %), Turquie (+ 23,6%), Chine (+ 22,1 %), Moyen-Orient (+ 21,2%), Afrique du Nord (+ 18,5%) et d’autres pays africains (+ 21,1%).

La dynamique des exportations italiennes en 2021 a été principalement tirée à la hausse par les ventes de métaux de base et de produits métalliques, hors machines et outillages (+ 26 %), machines et équipements (+ 14,7 %), produits pétroliers raffinés (+ 70,5 %), produits chimiques et chimiques (+ 19 %) et moyens de transport hors véhicules automobiles (+ 19,5 %). Seules les exportations d’articles pharmaceutiques, chimique-médicinaux et botaniques ont diminué de 2,2%, par rapport à 2020 caractérisé par le début de l’urgence sanitaire.

L’Italie a poursuivi la tendance positive de ses ventes à l’étranger amorcée en 2015. Certains secteurs se sont distingués par la progression significative de leurs exportations au cours de la période 2015-2021. Le secteur agro-alimentaire a atteint 51 milliards ; le secteur pharmaceutique 32,7 milliards et le secteur de la plaisance plus de 3 milliards.

En 2021, l’excédent commercial atteint 50,416 milliards d’euros (contre +63,289 en 2020) tandis que l’excédent hors coût énergétique a atteint 89,452 milliards, soit 4 milliards de plus qu’en 2020 (il était de +85,656).

 

Deuxième exportateur mondial de produits verts

Selon une étude de l’Université d’Oxford *, grâce au nombre de brevets environnementaux déposés, à de faibles émissions de CO2 et à des politiques environnementales strictes, l’Italie se classe au 2e rang mondial dans l’indice de complexité verte, après l’Allemagne et suivi des États-Unis, de l’Autriche et du Danemark et la Chine. L’indice qui mesure la capacité à exporter des produits verts technologiquement avancés estime une première position pour notre pays en termes de potentiel de développement de l’indice devant la Chine, l’Espagne, l’Allemagne et la France.

Plus de 432 000 entreprises industrielles et de services italiennes avec employés (31,2 % du total) ont investi dans des produits et technologies verts au cours de la période 2015-2019. Une augmentation par rapport au quinquennat précédent, où il y en avait 345 000 (24 % du total). Un chiffre qui croît dans les entreprises dirigées par des entrepreneurs de moins de 35 ans où la part des investisseurs était égale à 47 %. Depuis 2015, le nombre d’investissements a presque triplé en passant de 7,9 % des entreprises à 21,5 % en 2019 (soit 300 000 entreprises). Ils orientent les investissements dans l’efficacité énergétique et les sources renouvelables ainsi que la réduction de la consommation d’eau et de déchets, puis la réduction des polluants et l’augmentation de l’utilisation des matières premières secondaires. Les entreprises qui investissent dans le vert exportent et innovent davantage et génèrent plus d’emplois. Actuellement le pays compte 3,1 millions d’emplois verts.

 

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