Donald Trump au Royaume-Uni : près de 200 milliards d’euros d’investissements promis

Ce qu’il faut retenir

La visite officielle de Donald Trump sur le sol britannique du 17 au 18 septembre a dépassé de loin les simples tours en calèche et banquets d’État. La rencontre organisée entre le président des États-Unis et la famille royale a été le point de départ d’investissements américains et britanniques mirobolants atteignant plusieurs centaines de milliards de dollars.

Les géants américains Blackstone, Microsoft ou encore Google ont annoncé des investissements à neuf chiffres atteignant au total 173 milliards d’euros, un record pour une visite d’État au Royaume-Uni.

L’investissement le plus conséquent revient à Blackstone, d’une valeur de 104 milliards d’euros sur dix ans, tandis que la deuxième place est décernée à Microsoft, lequel a investi pour 25 milliards d’euros sur quatre ans. Alors que Blackstone ne précise pas la nature de son engagement, le géant américain fondé par Bill Gates promet d’investir dans le cloud et l’intelligence artificielle. L’objectif est, d’après la multinationale, de « construire le plus grand supercalculateur du pays ».

D’autres empires américains, comme Google, OpenAI ou encore Nvidia ont, eux aussi, investi au Royaume-Uni.

Pourquoi c’est important à suivre

En parallèle des investissements américains gargantuesques, les entreprises britanniques se sont montrées plus farouches. Le chèque le plus ambitieux, signé GSK (une multinationale pharmaceutique), s’élève à 25 milliards d’euros sur cinq ans aux États-Unis. Les investissements totaux dépassent donc la barre symbolique des 200 milliards d’euros.

Le gouvernement britannique a quant à lui promis de faire progresser ses dépenses auprès des entreprises américaines. Dépensant environ 11,5 milliards d’euros chaque année outre-atlantique, Keir Starmer a annoncé gonfler le montant annuel à 13,8 milliards d’euros, et ce sur une période de cinq ans. Les principaux secteurs concernés par cette annonce sont ceux de la défense et des technologies.

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« C’est un grand jour pour notre relation spéciale : une célébration de ce qui a été, bien sûr, mais plus encore, un moment pour réaliser des investissements, créer des emplois et conclure des accords qui amélioreront la vie des gens aujourd’hui et renforceront cette relation privilégiée pour les années à venir », exprime Keir Starmer lors d’une conférence de presse aux côtés de Donald Trump.

Le chiffre à retenir : 28 heures

Avant même que l’avion de Donald Trump ne se pose sur le sol britannique, des investissements de plusieurs milliards de dollars avaient déjà été annoncés par les entreprises des deux pays. 28 heures avant la visite officielle d’État, les promesses à neuf chiffres étaient confirmées, confirmant la dimension hautement stratégique de cet évènement historique. C’est en effet la première fois que la famille royale britannique reçoit une seconde fois un chef d’État pour une rencontre officielle.

À surveiller

La visite de Donald Trump au Royaume-Uni est surtout synonyme de signatures de partenariats entre les deux puissances. Le président des États-Unis et le premier ministre britannique Keir Starmer ont officialisé jeudi 18 septembre un accord de coopération technologique dans l’IA, le quantique et le nucléaire, qui « permettra de créer de nouvelles coopérations entre les pouvoirs publics, le monde universitaire et le secteur privé », selon Donald Trump.

De son côté, Keir Starmer s’est félicité du « plus grand programme d’investissement de ce type de toute l’histoire britannique ». Le partenariat, aux contours encore flous, permettra de déployer des ordinateurs quantiques employés dans les secteurs de la santé, de la défense et de la finance.

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