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Dette publique à 3 300 milliards : la France menacée d’une dégradation de sa note souveraine

L’agence de notation S&P devrait dévoiler ce vendredi soir la note souveraine de la France. Une note qui pourrait bien être rétrogradée étant donné les difficultés rencontrées par la France dans le redressement de ses comptes publics.

 

Ce qu’il faut retenir

La note est très attendue, mais surtout redoutée. La raison ? La France affiche le pire déficit public de la zone euro. En février dernier, elle avait obtenu la note AA- (« bonne qualité » de crédit). Les prévisions étaient alors tournées vers le négatif, les agences de notation avertissant d’une possible dégradation en l’absence d’améliorations significatives des finances publiques. Malgré les promesses pour contenir le budget, le gouvernement tricolore n’a pas réussi à redresser la barre.

 


Pourquoi c’est important à suivre

Ce vendredi soir à 22h, Standard & Poor’s devrait rendre son verdict en actualisant la note souveraine de la dette française. Si l’optimisme n’est pas de mise, tout espoir n’est pas perdu. Début juillet, François Bayrou présentera un plan de redressement des finances publiques, sollicitant les « efforts de tous les Français ». Un facteur qui pourrait pousser l’agence S&P à l’attentisme et obligeant alors le gouvernement à rendre son plan de budget viable d’ici à la prochaine notation.

 

Citation principale

Ce lundi, la Cour des comptes a averti d’un risque de « crise de liquidité » de la Sécurité sociale l’an prochain en raison du dérapage « hors de contrôle» de ses dépenses.

 

Le chiffre à retenir : 3 300 milliards d’euros

La France affiche une dette colossale de 3 300 milliards d’euros. Ses charges d’intérêt grimpent drastiquement et devraient même atteindre 110 milliards d’euros en 2029.

 

À surveiller

Tout porte à croire que S&P va dégrader la note AA- précédemment attribuée. En effet, selon les nouvelles projections économiques de la Commission européenne publiées le 19 mai, la France devrait enregistrer le pire déficit public de la zone euro en 2025 et 2026, à 5,6% et 5,7% du PIB. Des chiffres qui dépassent les engagements du gouvernement, qui vise 5,4% en 2025 et 4,6% en 2026, pour revenir en dessous des 3% à horizon 2029.

 


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