Après sa sélection au palmarès 30 Under 30 de Forbes France en 2022, Jules Veyrat a consolidé Stoïk comme un acteur stratégique dans la cybersécurité assurantielle. En octobre 2024, la startup a levé 25 millions d’euros auprès d’investisseurs de renom, dont Alven, Andreessen Horowitz et Munich Re Ventures. À l’heure où les cybermenaces se multiplient, Stoïk poursuit son déploiement en Europe avec une ambition claire : protéger les PME face à des risques de plus en plus complexes.
Depuis, l’entreprise affiche une solide croissance : 120 employés, 5 000 clients assurés, plus de 1 000 courtiers partenaires, et une présence dans six pays, dont l’Espagne, où elle s’est récemment implantée. Avec un marché porteur, une technologie propriétaire et un positionnement clair, Stoïk s’est imposée comme l’une des références européennes de la cyber-assurance.
Forbes France : Où en êtes-vous aujourd’hui, depuis votre sélection 30 Under 30 ?
Jules Veyrat : Je suis plus que jamais investi dans la mission que je poursuis depuis 4 ans : protéger le tissu économique européen contre la menace des cyberattaques.
Votre startup/projet existe-t-il toujours ?
J.V. : Oui, bien sûr. Stoïk a bientôt 5 ans et emploie désormais 120 employés en France, Allemagne, Autriche, Espagne, Luxembourg et Belgique.
Quelles sont vos activités actuelles ?
J.V. : 100 % de mon temps est dédié à diriger Stoïk, entreprise d’assurance en cybersécurité.
Que retenez-vous de votre parcours entrepreneurial jusqu’ici ?
J. V. : Beaucoup de joie, l’aventure se passe à merveille pour le moment.
Une réussite dont vous êtes fier ?
J.V. : Avoir réussi à créer une culture d’entreprise forte, avec des employés investis et motivés au quotidien.
Une difficulté ou un échec marquant ?
J.V. : Pas encore de grands échecs à signaler, mais je sais que ça viendra !
Un conseil que vous auriez aimé recevoir au début ?
J.V. : Fonce !
Comment voyez-vous l’évolution de votre secteur depuis votre lancement ?
J. V. : Le risque cyber ne fait malheureusement que s’intensifier. Aussi, la nécessité pour les entreprises de se protéger ne devrait que s’accroître dans les années à venir, créant pour Stoïk une opportunité de plus en plus grande.
Votre regard sur l’écosystème startup / jeunes entrepreneurs aujourd’hui ?
J.V. : Après un ralentissement des financements en 2023 / 2024, j’ai l’impression que les fonds recommencent à investir de l’argent pour financer l’écosystème startup, ce qui est très positif pour l’ensemble de notre économie.
À l’opposé des insurtechs qui se sont essoufflées en phase de croissance, Stoïk réussit à combiner expertise métier, levées solides et expansion géographique maîtrisée. Jules Veyrat s’inscrit dans une génération d’entrepreneurs lucides, tournés vers la résilience technologique et la construction d’un modèle pérenne.
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